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Il Barbiere di Siviglia
Opéra Bastille - du 02 février au 04 mars 2016
Il Barbiere di Siviglia
Gioacchino Rossini
Opéra Bastille - du 02 février au 04 mars 2016
3h05 avec 1 entracte
Langue : Italien
À propos
En quelques mots :
"Pour aiguiser l’esprit de la plus dolente des femmes et la rendre rusée d’un seul coup, il suffit de l’enfermer à clé et l’affaire est faite."- Il Barbiere di Siviglia, Acte I, scène 11
« Le Barbier est un des chefs-d’oeuvre du siècle. » Sous la plume de Berlioz, qui dans sa jeunesse fustigeait non seulement Rossini, mais surtout le « fanatisme qu’il excitait dans le monde fashionable de Paris », ce compliment « répété à satiété » – c’est lui-même qui l’écrit – n’en est que plus grand. « Étincelant », et de surcroît « si finement instrumenté » que les « dilettanti de Rome », mis en fureur par la « moindre innovation imprévue dans le style mélodique, dans l’harmonie, le rythme ou l’instrumentation voulurent assommer le jeune maestro », Il Barbiere di Siviglia n’a plus quitté l’affiche depuis sa création mouvementée, le 16 février 1816.
C’est que, transcendant l’esprit de la comédie de Beaumarchais comme le genre buffa, le compositeur y réalise la rencontre entre l’absurde et un certain réalisme satirique, grâce à une musique dont le rythme et la virtuosité inscrivent les effets comiques dans une dramaturgie continue. Les personnages, et Rosina en premier lieu, y gagnent une vérité inédite, rompant avec les archétypes alors de mise.
Le spectacle tourbillonnant de Damiano Michieletto épouse ce mouvement perpétuel et emporte dans son sillon le couple en or formé par Lawrence Brownlee et Pretty Yende.
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Il Barbiere di Siviglia
Opera buffa en deux actes (1816)
D'après Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais
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Représentations
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Il Barbiere di Siviglia - Gioachino Rossini
Coulisses
© Julien Benhamou / OnP
Podcast
Podcast Il Barbiere di Siviglia
Dansez ! Chantez ! 7 minutes à l’Opéra de Paris - en partenariat avec France Musique
07’
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En partenariat avec France Musique
Avec « Dansez ! Chantez ! 7 minutes à l’Opéra de Paris », nous vous proposons des incursions originales dans la programmation de la saison à la faveur d’émissions produites par France Musique et l’Opéra national de Paris. Pour chacune des productions d’opéra et de ballet, Judith Chaine pour le lyrique et Stéphane Grant pour la danse, vous introduisent, avant votre passage dans nos théâtres, aux œuvres et aux artistes que vous allez découvrir.
Le Barbier de Séville de Gioacchino Rossini
C’est que, transcendant l’esprit de la comédie de Beaumarchais comme le genre buffa, le compositeur y réalise la rencontre entre l’absurde et un certain réalisme satirique, grâce à une musique dont le rythme et la virtuosité inscrivent les effets comiques dans une dramaturgie continue....
04:36’
Vidéo
Le Barbier de Séville corps-à-corps
Entretien avec Lawrence Brownlee et Pretty Yende
Lawrence Brownlee et Pretty Yende partagent la scène de l’Opéra Bastille dans une production survoltée du Barbiere di Siviglia de Rossini. Le ténor belcantiste forme un dynamique duo avec la soprano sud-africaine qui fait ses débuts à l’Opéra de Paris. À la veille de la générale, ils avaient accepté de nous parler de leur vision des personnages et du travail avec le metteur en scène Damiano Michelietto. Un entretien accompagné de photos de répétitions.
Le Barbier de Séville de Gioacchino Rossini
C’est que, transcendant l’esprit de la comédie de Beaumarchais comme le genre buffa, le compositeur y réalise la rencontre entre l’absurde et un certain réalisme satirique, grâce à une musique dont le rythme et la virtuosité inscrivent les effets comiques dans une dramaturgie continue....
© DT / OnP
Article
Les grands débuts
Regard sur la saison 15/16
06’
À l’occasion de la pause estivale, nous vous proposons un regard rétrospectif sur la première saison de Stéphane Lissner à l’Opéra national de Paris. Chanteurs, metteurs en scène, scénographes… 2015-2016 a marqué les débuts à l’Opéra de Paris de nombreux artistes de premier plan. Retour sur une saison-manifeste.
Et la Folie s’empara du Palais Garnier…
Il faut croire que cette production de Platée mise en scène par Laurent Pelly est indémodable : saison après saison, on la retrouve avec le même plaisir. Plus encore, elle réussit toujours à nous surprendre et à nous arracher des éclats de rire. Il faut dire que cette fois, le spectacle pouvait se prévaloir de la présence de Julie Fuchs, soprano nouvelle génération qui faisait ses débuts à l’Opéra de Paris et nous a comblés par son interprétation de la Folie.
Et Romeo Castellucci se confronta à Moses und Aron…
L’événement inaugural de cette saison a incontestablement été Moses und Aron de Schönberg donné pour la première fois à l’Opéra Bastille. Metteur en scène, auteur de spectacles au théâtre et à l’opéra qui sont autant de chocs visuels, l’Italien Romeo Castellucci s’est confronté à cette fable biblique sur l’errance d’un peuple et les limites de la parole. Le terme de « confrontation » n’est pas de trop lorsque l’on sait la place qu’occupe l’image dans l’esthétique de Castellucci, place qu’interroge précisément Schönberg dans son opéra. De cette opposition dialectique entre un artiste majeur d’aujourd’hui et l’une des œuvres les plus fascinantes du XXe siècle est sorti un geste artistique mémorable, un manifeste esthétique : sur la vaste scène de l’Opéra Bastille, s’est étendu un désert – d’abord blanc puis maculé de noir – jusqu’à faire disparaître les artistes des Chœurs, cependant que les notes de Schönberg résonnaient implacablement.
Et Barbara Hannigan enflamma La Voix humaine…
Et Faust quitta la Terre pour Mars…
Pour ses débuts à l’Opéra de Paris, le metteur en scène letton Alvis Hermanis s’est emparé du mythe de Faust et en a fait une relecture très contemporaine : s’inspirant du projet « Mars One » qui entend coloniser la planète Mars, voyant dans le cosmologue Stephen Hawking le digne héritier du savant, il a imaginé une mise en scène où le pacte du savant avec le Diable devient un aller simple vers la Planète Rouge. Sous la direction musicale de Philippe Jordan, Jonas Kaufmann, Bryan Hymel, Bryn Terfel et Sophie Koch composaient un plateau vocal de premier ordre.
Et Rosina se libéra des griffes de Bartolo…
Et Rigoletto cessa de rire…
Et Lear fut créé en version originale au Palais Garnier…
Mécènes et partenaires
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Avec le soutien de l'AROP