Samson et Dalila - Opéra - Programmation Saison 16/17 - Opéra national de Paris

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    Samson et Dalila

    Camille Saint-Saëns

    Opéra Bastille - du 04 octobre au 05 novembre 2016

    Vincent Pontet / OnP

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Samson et Dalila

Opéra Bastille - du 04 octobre au 05 novembre 2016

Opéra

Samson et Dalila

Camille Saint-Saëns

Opéra Bastille - du 04 octobre au 05 novembre 2016

3h05 avec 2 entractes

À propos

En quelques mots :

« Déchire de son coeur l’invulnérable écorce, et surprends le secret qui nous cache sa force. »

 

Samson et Dalila, Acte II, scène 2


Les éclairs brillent déjà dans le ciel quand Dalila déclare sa flamme à Samson dans l’un des plus beaux airs d’amour de l’opéra romantique : « Mon cœur s’ouvre à ta voix comme s’ouvrent les fleurs aux baisers de l’aurore ». Une beauté envoûtante mais trompeuse… Quand le tonnerre gronde enfin, Dalila trahit Samson en le livrant à ses ennemis : « Montez, cette fois il m’a ouvert tout son cœur », leur souffle-t-elle dans la nuit (Ancien Testament, Livre des Juges). Inspiré d’un sujet biblique violent et érotique, l’opéra de Saint-Saëns – qui doit sa création en 1877 à l’insistance de Liszt – met quinze ans avant d’être joué à Paris, au Palais Garnier. Cette première représentation parisienne, en 1892, comporte la danse alors inédite « des prêtresses de Dagon ». Il devient par la suite l’un des opéras français les plus joués au monde avec Faust et Carmen. Dirigée par Philippe Jordan, cette nouvelle production marque le retour à l’Opéra national de Paris de ce chef-d’œuvre du répertoire qui n’y a plus été joué depuis un quart de siècle. Anita Rachvelishvili, majestueuse dans les rôles de femmes fatales, incarne la prêtresse venimeuse dans une mise en scène de Damiano Michieletto.

PERSONNAGES

Dalila : Philistine assoiffée de vengeance envers Samson
Samson : Valeureux hébreu, célèbre pour sa force, chef de file de son peuple
Le Grand Prêtre de Dagon : Grand prêtre des Philistins
Abimélech : Satrape de Gaza, exerçant la fonction de gouverneur administratif
Un vieillard hébreu
Un messager philistin
Deux philistins

Représentations

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Samson et Dalila - Camille Saint-Saëns

— Par En partenariat avec France Musique

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© Bernard Faucon / Agence VU

Podcast Samson et Dalila

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"Dansez ! Chantez ! 7 minutes à l’Opéra de Paris" - en partenariat avec France Musique

07’

Par Judith Chaine, France Musique

  • En partenariat avec France Musique

Avec « Dansez ! Chantez ! 7 minutes à l’Opéra de Paris », nous vous proposons des incursions originales dans la programmation de la saison à la faveur d’émissions produites par France Musique et l’Opéra national de Paris. Pour chacune des productions d’opéra et de ballet, Judith Chaine pour le lyrique et Stéphane Grant pour la danse, vous introduisent, avant votre passage dans nos théâtres, aux œuvres et aux artistes que vous allez découvrir.     


Samson et Dalila

Dirigée par Philippe Jordan, cette nouvelle production marquait le retour à l’Opéra national de Paris de ce chef-d’œuvre du répertoire...

© Vincent Pontet / OnP

Trop humain

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Samson et Dalila par Damiano Michieletto

03’

Par Damiano Michieletto

Si Samson et Dalila trouve son inspiration dans la Bible, Saint-Saëns prend une certaine distance, une certaine liberté vis-à-vis de l’épisode biblique : il l’aborde sous un angle profondément humain. C’est cette humanité que Damiano Michieletto s’attache à souligner dans sa mise ne scène. La photographe Éléna Bauer a capté l'atmosphère du spectacle en train de se faire. Commentaires du metteur en scène.
© Vincent Pontet / OnP
Dans l’opéra de Saint-Saëns, le spectateur n’est jamais témoin de la prodigieuse force physique de Samson, pas plus qu’il ne voit la fameuse scène lors de laquelle on lui coupe les cheveux. Le compositeur occulte les motifs les plus connus du mythe pour se concentrer sur ses interstices : sur le conflit intérieur de Samson, déchiré entre l’amour d’une femme et son rôle de leader spirituel d’un peuple.
© Vincent Pontet / OnP
Dalila est-elle coupable de trahir Samson ? Je m’efforce de ne pas émettre de jugement moral qui risquerait d’appauvrir mon interprétation de l’ouvrage. Dalila est un personnage complexe. Elle n’est pas animée par la cupidité : elle refuse l’or que lui propose le Grand Prêtre en échange de sa complicité. Elle évoque le passé : Samson est le seul homme à l’avoir éconduite – à trois reprises – et il continue de lui résister en ne voulant pas lui révéler la source de sa force...
© Vincent Pontet / OnP

Le duo d’amour entre Samson et Dalila est bouleversant. Samson va jusqu’à se renier, jusqu’à oublier qui il est. Dans ma mise en scène, au lieu de révéler son secret, il finit par se couper lui-même une mèche de cheveux, renonçant délibérément à sa puissance et à son statut de leader. Au moment où Dalila le comprend, quelque chose change en elle. Elle devient plus ambiguë encore.

© Vincent Pontet / OnP

Le dernier protagoniste du drame – et sans doute le plus important – c’est bien sûr la communauté. J’ai préféré ne pas mettre d’étiquette sur les Hébreux, se bornant à les définir par leur condition : esclaves. Il s’agit d’un peuple oppressé. J'ai choisi de traiter les Hébreux et les Philistins dans une esthétique résolument contemporaine, afin que le mythe soit davantage connecté à notre réalité et à nos émotions. Toutefois, au moment de la Bacchanale, les Philistins se déguisent et revêtent des habits de péplum : comme un saut dans le temps. Cette foule incarne alors une société corrompue, qui célèbre la puissance et la sagesse mais n’en est pas moins fondée sur la violence et l’humiliation, comme dans les arènes antiques où les gladiateurs étaient tués et leur sang versé pour distraire le public.


Samson et Dalila

Dirigée par Philippe Jordan, cette nouvelle production marquait le retour à l’Opéra national de Paris de ce chef-d’œuvre du répertoire...

© Bernd Uhlig

Schönberg, Verdi, Wagner, Berlioz : l’engagement des cycles

Article

Schönberg, Verdi, Wagner, Berlioz : l’engagement des cycles

Regard sur la saison 15/16

05’

Par Octave

À l’occasion de la pause estivale, nous vous proposons un regard rétrospectif sur la première saison de Stéphane Lissner à l’Opéra national de Paris. Le rythme de la saison 15/16 a été marqué par des rendez-vous réguliers avec des compositeurs dont l’œuvre, incontournable ou énigmatique, appelle à l’invention et à la découverte. Entre reprises de productions phares et créations, ces divers compagnonnages ont donné le ton d’une saison lyrique éclectique, révélant l’inépuisable qualité de l’Orchestre et des Chœurs.


« Oser ! »

En effet, il fallait de l’audace pour inaugurer la saison 15/16 avec un concert symphonique d’Arnold Schönberg, de surcroît en terrain inconnu. L’Orchestre de l’Opéra national de Paris a investi la Philharmonie de Paris pour la première fois avec les Variations pour orchestre, op.31, pièce majeure de la modernité musicale, inaugurant un cycle dédié au compositeur autrichien. Philippe Jordan a ainsi porté le défi de faire connaître au public l’œuvre de Schönberg dans toute sa diversité à travers une série de concerts et récitals qui s’est poursuivie avec le Pierrot Lunaire et le Quatuor à cordes, op.10 – reflet de son basculement du romantisme tardif à l’atonalité puis les Gürre Lieder. L’apothéose de cet engagement fut sans doute la mobilisation de toutes les forces vives de l’Opéra au service de Moses und Aron, opéra philosophique inachevé de Schönberg, réputé aride à la mise en scène. « Il y a quelque chose de fondamentalement théâtral et humain dans l’œuvre qu’il faut reconnaître », affirmait Philippe Jordan dans un entretien. La tâche fut confiée au plus plasticien des metteurs en scène actuels, Romeo Castellucci. Le résultat fut une saisissante traversée de signes contraires, de traînées de paroles qui souillent et d’images obsédantes, réussissant le pari de faire de Schönberg notre contemporain. Pour compléter ce cycle, le romantisme du compositeur a trouvé une incarnation fiévreuse avec les danseurs du Ballet de l’Opéra et La Nuit transfigurée chorégraphiée par Anne Teresa de Keersmaeker. La chorégraphe renouvellera sa collaboration avec l’Opéra de Paris la saison prochaine et signera la mise en scène de Così fan tutte, qui viendra inaugurer une trilogie Da Ponte.    
"La Nuit transfigurée" d'Anne Teresa De Keersmaeker © Agathe Poupeney

« Vibrer ! »

À l’instar de Moses und Aron, la saison 15/16 a été marquée par le retour en grâce d’ouvrages rarement – voire jamais – donnés sur les scènes de l’Opéra de Paris. Des spectacles à la valeur quasi événementielle ont pu faire vibrer le public comme ce fut le cas en mars avec Die Meistersinger von Nürnberg de Richard Wagner qui n’avait pas été donné depuis un quart de siècle. Philippe Jordan a retrouvé le metteur en scène Stefan Herheim pour offrir au public de l’Opéra Bastille cinq heures de jubilation musicale et scénique. À travers le personnage de Hans Sachs, Wagner médite sur le statut de l’artiste, et signe un autoportrait sur le mode de la comédie. Le cycle wagnérien se poursuivra lors de la saison 16/17 avec un concert d’extraits de La Tétralogie et Lohengrin mis en scène par Claus Guth, avec Jonas Kaufmann dans le rôle-titre. Fidèle à l’Opéra de Paris, le ténor allemand a prêté sa voix à La Damnation de Faust d’Hector Berlioz, qui venait inaugurer le cycle dédié au compositeur. Cette « légende dramatique » à la forme complexe est manifeste d’un compositeur visionnaire et le public pourra découvrir au cours de la saison prochaine la richesse musicale de son œuvre avec Béatrice et Bénédict en version concert.    
Sophie Koch, Jonas Kaufmann
Sophie Koch, Jonas Kaufmann © Élena Bauer / OnP

« Désirer ! »

Les cycles permettent de se laisser surprendre par la diversité des univers pouvant germer de l’œuvre d’un même compositeur. Le cycle dédié à Giuseppe Verdi a témoigné avec éclat de la fécondité du répertoire. Cette saison, deux metteurs en scène à la renommée internationale ont fait leurs débuts à l’Opéra de Paris en s’emparant d’opéras verdiens. L’Espagnol Alex Ollé, de la Fura dels Baus, s’est intéressé dans Le Trouvère à l’exacerbation des tensions sociales en temps de conflit, avec une scénographie inspirée de la Première Guerre mondiale. L’Allemand Claus Guth quant à lui a créé un cabaret mélancolique dans une boîte en carton avec pour matière les fantasmes et les regrets de Rigoletto. La trilogie populaire s’est vue complétée par la reprise de La Traviata dans la mise en scène de Benoît Jacquot ; le réalisateur rendant hommage à cette héroïne sulfureuse du XIXe siècle avec l’élégance qu’on lui connaît. Le cycle verdien laisse avant tout place belle au plaisir du chant. On a pu voir ainsi les plus grandes voix évoluer sur les scènes de l’Opéra de Paris: Anna Netrebko, Marcelo Àlvarez, Sonya Yoncheva, Bryan Hymel… En clôture de saison, comme une cerise sur le gâteau, Aida a compté parmi les plateaux vocaux les plus éclatants de la saison : avec Sondra Radvanovsky dans le rôle-titre aux côtés d’Alexandrs Antonenko et de la révélation Anita Rachvelishvili. La mezzo-soprano géorgienne sera de retour la saison prochaine dans Samson et Dalila et Carmen, le rôle qui l’a propulsée sur le devant de la scène internationale; si bien que l’on aimerait presque que la rentrée soit demain !
Anita Rachvelishvili
Anita Rachvelishvili © Salvatore Sportato

Mécènes et partenaires

Ce spectacle fera l’objet d’une captation audiovisuelle

Une co-production Opéra national de Paris et Telmondis avec le soutien du CNC et la participation d'Arte Concert, réalisée par François-René Martin.
Diffusion en direct au cinéma le 13 octobre, diffusion sur Arte Concert à partir du 14 octobre.
Diffusion sur France Musique le 23 octobre.

Partenaires médias et techniques

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