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Robbins / Balanchine / Cherkaoui, Jalet
Palais Garnier - du 02 au 27 mai 2017
Robbins / Balanchine / Cherkaoui, Jalet
Palais Garnier - du 02 au 27 mai 2017
1h50 avec 2 entractes
À propos
En quelques mots :
Au-delà des six pièces que Maurice Ravel a composées pour le ballet, son œuvre tout entière est une intarissable source d’inspiration chorégraphique, liée sans doute au potentiel spatial que recèle aussi son génie de l’orchestration. Écrite au lendemain de la Première Guerre, La Valse se veut une dissolution en « un tourbillon fantastique et fatal » de la valse viennoise et du monde qu’elle incarne. Conforme à cette idée, la chorégraphie de George Balanchine de 1951 mêle à la gaieté apparente une once de tourment romantique. Dans un tout autre esprit, Jerome Robbins adapte en 1975 le Concerto en sol pour piano, composé par Ravel au retour d’une tournée aux États‑Unis où il découvrit le jazz. Encadré par deux mouvements aux accents de comédie musicale, un duo de très grande grâce magnifie le vocabulaire classique. Enfin, Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet concluent le programme par un Boléro fascinant, maelstrom de mouvements électrisés par la scénographie de Marina Abramović et les costumes de Riccardo Tisci.
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En sol
La Valse
Boléro
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mardi 02 mai 2017 à 19:30
- mardi 02 mai 2017 à 19:30
- mercredi 03 mai 2017 à 19:30
- samedi 06 mai 2017 à 19:30
- mercredi 10 mai 2017 à 19:30
- jeudi 11 mai 2017 à 19:30
- dimanche 14 mai 2017 à 14:30
- mardi 16 mai 2017 à 20:30
- mercredi 17 mai 2017 à 19:30
- jeudi 18 mai 2017 à 19:30
- vendredi 19 mai 2017 à 19:30
- samedi 20 mai 2017 à 14:30
- samedi 20 mai 2017 à 20:00
- mardi 23 mai 2017 à 19:30
- mercredi 24 mai 2017 à 19:30
- jeudi 25 mai 2017 à 19:30
- vendredi 26 mai 2017 à 19:30
- samedi 27 mai 2017 à 19:30
Dernière mise à jour le 24 mai 2017, distribution susceptible d’être modifiée.
En sol
La Valse
Boléro
En sol
La Valse
Boléro
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La Valse
Boléro
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La Valse
Boléro
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La Valse
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La Valse
Boléro
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Robbins / Balanchine / Cherkaoui, Jalet
Coulisses
© Enric Montes
Podcast
Podcast Robbins / Balanchine / Cherkaoui, Jalet
"Dansez ! Chantez ! 7 minutes à l’Opéra de Paris" - en partenariat avec France Musique
07’
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En partenariat avec France Musique
Avec « Dansez ! Chantez ! 7 minutes à l’Opéra de Paris », nous vous proposons des incursions originales dans la programmation de la saison à la faveur d’émissions produites par France Musique et l’Opéra national de Paris. Pour chacune des productions d’opéra et de ballet, Judith Chaine pour le lyrique et Stéphane Grant pour la danse, vous introduisent, avant votre passage dans nos théâtres, aux œuvres et aux artistes que vous allez découvrir.
© Laurent Philippe / OnP
Article
Fluidité et lâcher prise
Le Boléro de Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet vu par Vincent Chaillet, Premier Danseur
05’
Vous étiez distribué à la création de Boléro de Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet en 2013, quel souvenir gardez-vous de cette rencontre ?
J’ai en effet eu la chance de faire partie de l’aventure Boléro dès sa création en 2013 et de travailler avec deux chorégraphes dont je suivais et admirais déjà le travail. C’était aussi une occasion incroyable de rencontrer l’artiste Marina Abramović qui signe la scénographie de la pièce et le couturier Riccardo Tisci qui en conçoit les costumes. Toute une équipe était réunie durant les premières répétitions. Les chorégraphes sont arrivés avec du matériel et des phrases chorégraphiques pré-écrites, puis l’articulation de la pièce s’est faite en studio avec les danseurs.
Le Boléro reste avant tout une expérience perturbante. Il n’y aucun confort dans cette chorégraphie mais plutôt une mise en danger permanente. Quelque chose de mouvant opère, nous obligeant sans cesse à nous réadapter. Cette pièce est essentiellement marquée par une dualité, demandant à la fois un calme indispensable pour maîtriser sa fatigue, et une conscience toujours en alerte de ce qui se passe autour de nous.
Pour cette reprise, la distribution initiale a changé, quelques danseurs découvrent la pièce pour la première fois. Cet effet de transmission est intéressant. Cela me permet aujourd’hui d’aller plus loin dans la recherche de qualité, je ne suis plus dans l’apprentissage et peux aller cherche de nouveaux matériaux dans la fluidité. Par ailleurs, les chorégraphes ont été moins présents qu’à la création, nous laissant deux semaines en totale autonomie (avec la répétitrice Béatrice Martel). Nous étions davantage livrés à nous-mêmes, ce qui nous a aussi obligés à réellement prendre en main la pièce, à analyser les choses, et à prendre des décisions. Nous nous sommes responsabilisés par rapport au processus de transmission initial.Vous évoquez l’énergie et la fluidité. Sidi Larbi Cherkaoui parle de l’équilibre, également très important dans ce ballet : « Une danse qui descend dans le sol », « un corps en suspension permanente ». Comment avez-vous abordé ce nouveau langage chorégraphique dans votre parcours de danseur ?
Je n’ai jamais été aussi loin dans mon rapport au sol et dans mon approche de la scène. Le but de la chorégraphie est d’aller vers un mouvement continu, sans à-coups. Plus la pièce avance, plus cela devient physique. Il faut continuer à rester dans cette constante mobilité et conscient de ce que l’on fait, tout en donnant beaucoup d’énergie. Tout cela se construit dans la fatigue. Chaque mouvement, chaque chute en amène une autre, nous sommes dans un déséquilibre permanent, dans un crescendo tant musical que chorégraphique pour former une spirale continue.
Le derviche tourneur est à l’origine de cette chorégraphie. La scénographie fait écho à cette spirale en constante rotation. Comment cela se traduit-il sur scène et dans votre interprétation ?
Vous mentionnez le crescendo musical et chorégraphique. Vous avez également été distribué dans le Boléro de Maurice Béjart dont la partition de Ravel est la même. Comment vivez-vous ces deux pièces?
Article
Les accents jazzy de Jerome Robbins
Découpage d'un pas : Episode #3
02’
Déroulé du pas (diaporama)
Voir le pas en vidéo
© Phan tu
Article
Ravel, le mouvement fait musique
Entretien avec le chef d’orchestre Maxime Pascal
05’
À l’occasion du spectacle Robbins/Balanchine/Cherkaoui, Jalet, Maxime Pascal dirige l’Orchestre de l’Opéra dans un répertoire exclusivement ravélien. Collaborateur des Ballets Russes pour lesquels il a écrit Daphnis et Chloé, et auxquels La Valse était initialement destinée, Maurice Ravel reste depuis le début du XXe siècle une source d’inspiration majeure des chorégraphes du monde entier. Le directeur musical de l’ensemble Le Balcon revient sur l’influence réciproque entre le compositeur français et la danse, et sur les particularités qui s’appliquent à l’orchestre de ballet.
Pouvez-vous présenter les pièces de Maurice Ravel réunies dans le cadre de cette soirée de danse?
En quoi ces partitions sont-elles chorégraphiques ? Au-delà de l’évidence d’avoir, pour la plupart, la danse comme sujet.
Votre compréhension de la musique de Ravel a-t-elle évolué grâce à ces lectures chorégraphiques ?
Énormément ! De façon générale, c’est au chef de choisir le phrasé, la vitesse à laquelle l’orchestre, lyrique ou symphonique, joue. Or dès la première répétition de l’orchestre avec les danseurs, ces paramètres ont déjà été réglés par le chorégraphe ou par le maître de ballet. Ce sont eux les véritables chefs. J’essaie de ressentir ce qu’eux-mêmes ont ressenti au contact de cette musique et comment ils se la sont appropriée. J’ai beau avoir une vision très précise et personnelle de la façon d’interpréter tel ou tel compositeur, j’essaie de transmettre à l’orchestre la vision du chorégraphe. La lecture de la partition par d’autres artistes est toujours très intéressante et permet d’en renouveler notre propre lecture.
N’est-ce pas frustrant pour un chef de ne pas avoir une totale liberté de conduite de l’orchestre ?
Ce qui prévaut, avant tout, est le mouvement des danseurs, avec lesquels je me dois d’être en phase. L'essentiel n'est pas, à mon sens, la synchronisation à tout prix entre les danseurs et instrumentistes mais plutôt que tous convergent vers une narration commune, avec la même temporalité. C'est de la coexistence de chacun dans ce grand geste commun que naît l'expressivité. Le contrôle de l’orchestre est lié à la chorégraphie. Je m’autorise évidemment à le maintenir ou à le lâcher. Mais toujours en ayant à l’esprit cette nécessité de coller à l’histoire qui s’écrit sur le plateau. Il est cependant du devoir du chef d’orchestre de communiquer aux danseurs l’énergie et la force dont ils ont besoin, qui viennent de la musique.
Cette alliance entre la scène et la fosse diffère-t-elle entre le ballet et l’opéra ?
On a pour habitude de dire que les chanteurs suivent le chef ou inversement. Or ce n’est pas vrai. Le chef doit faire en sorte que l’orchestre joue ce que les chanteurs ressentent. Ils doivent respirer ensemble. Il en va de même avec les danseurs. La magie ne s’opère que lorsqu’on parvient à respirer et à sauter avec eux. Cela demande une connaissance artistique commune qui passe par des discussions, des regards, et permet de savoir ce dont chacun a besoin.
Justement, vous commencez à bien connaître les danseurs de l’Opéra, avec lesquels vous avez déjà travaillé.
J’ai collaboré à deux reprises avec l’Orchestre et le Ballet lors de la saison 2015/2016, pour le Gala d’ouverture de saison et à l’occasion du spectacle de ballets Millepied /Robbins/Balanchine. J’ai aussi accompagné le Ballet en tournée récemment au Japon, sans l’Orchestre cette fois. C’est pour moi une expérience récente de travailler avec des danseurs, grâce à laquelle j’apprends énormément. Comme je le disais précédemment, ces collaborations me permettent d’appréhender différemment le temps et l’espace de la musique, et de la regarder prendre forme, gagner une dimension visuelle. C’est particulièrement euphorisant.
© Laurent Philippe / OnP
Article
Riccardo Tisci habille le « Boléro » de Ravel
Regard sur Boléro
07’
En partenariat avec l'Opéra de Paris, Numero.com s'est intéressé aux fascinants costumes imaginés par Riccardo Tisci pour le “Boléro” de Maurice Ravel, chorégraphié par Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet et actuellement à l'affiche du Palais Garnier.
On pourrait les qualifier de “tisciesques” à l’extrême. Lorsque Riccardo Tisci, alors directeur artistique de la maison Givenchy, est appelé en 2013 à créer les costumes du Boléro de Maurice Ravel, chorégraphié par Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet, le créateur délivre un condensé de ses thèmes favoris, de ses obsessions et même de sa philosophie esthétique. En parfaite osmose avec l’artiste Marina Abramovič, son amie de longue date et scénographe de ce Boléro, il semble inventer les codes d’un culte nouveau marqué par une spiritualité indéfinie, qui dépasserait la question du bien et du mal – un célèbre parfum de la maison Givenchy ne s’intitule-t-il pas d’ailleurs « Ange ou Démon » ? Le couturier y exprime également toute l’envergure de son romantisme sombre, ou encore “une vision romantique de la mort”, selon la formule qu’il utilisait lui-même lors de la présentation d’une de ses collections où un crâne en céramique se retrouvait affublé d’ailes, tel un ange.
Le couturier exprime toute l’envergure de son romantisme sombre
Dans la ligne masculine de Givenchy, marquée par une énergie plus urbaine que la ligne féminine, Tisci a poussé sa curiosité pour le tribalisme contemporain jusqu’à explorer les codes des gangs latinos.
Directement inspirés d’une collection haute couture de Givenchy, ces costumes ont été adaptés d’après les souhaits du designer par les ateliers de l’Opéra de Paris.
Une grande sérénité émane paradoxalement de cette image, la dignité du modèle et les couleurs douces du tableau contrastant avec la dureté de la blessure.
Mécènes et partenaires
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Mécène du spectacle Robbins/Balanchine / Cherkaoui, Jalet | *L’ingéniosité au service de la vie
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Avec le soutien de l'AROP