George Balanchine - Ballet - Programmation Saison 16/17 - Opéra national de Paris

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    George Balanchine

    Hommage à Violette Verdy

    Palais Garnier - du 22 octobre au 15 novembre 2016

    Sébastien Mathé / OnP

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George Balanchine

Palais Garnier - du 22 octobre au 15 novembre 2016

Ballet

George Balanchine

Hommage à Violette Verdy

Palais Garnier - du 22 octobre au 15 novembre 2016

2h25 avec 2 entractes

À propos

En quelques mots :

« Danser, c’est donner à voir la musique. »

George Balanchine


Trois ballets abstraits de George Balanchine sont ici réunis et permettent d’apprécier toute la richesse et la créativité de ce chorégraphe majeur du XXe siècle pour qui la danse était une véritable visualisation de la musique. Mozartiana, imaginé sur une partition de Tchaikovski en hommage à Mozart dont il réorchestre de courts extraits, fait son entrée au répertoire du Ballet de l’Opéra. La danse, épurée, dévoile toute la mélancolie et la délicatesse de la composition. L’œuvre réunit, aux côtés des solistes, les élèves de l’École de Danse. Violin Concerto s’inscrit dans l’esprit des ballets « en noir et blanc » de Balanchine. La pièce épouse la partition de Stravinsky et offre un savant enchevêtrement d’ensembles et de pas de deux. Enfin, Brahms-Schönberg Quartet est conçu sur une musique de Brahms orchestrée par Schönberg. Le ballet se fond dans la partition dont il suit les différents mouvements, romantiques ou lyriques. Les décors et costumes sont signés Karl Lagerfeld, autre grand maître de l’élégance et de la pureté des lignes.

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© Michel Lidvac

Une touche française au New York City Ballet

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Hommage à Violette Verdy

03’

Par Octave

Á l’occasion du programme dédié à George Balanchine, l’Opéra national de Paris a souhaité rendre hommage à la danseuse Violette Verdy. Des États-Unis à Paris, elle n’a cessé de faire vivre puis de transmettre l’œuvre du maître du néoclassicisme.      

Danseuse « Principal » au New York City Ballet, Violette Verdy fut l’élève puis l’interprète privilégiée de George Balanchine pendant dix-huit ans. La jeune Française danse le répertoire le plus varié du chorégraphe et s’impose par sa technique, sa musicalité et son style. Au New York State Theater, en 1975, lors du Festival Ravel, Violette Verdy et Jean‑Pierre Bonnefous, son partenaire français au New York City Ballet, créent Sonatine, une apothéose dans la carrière de la danseuse. De retour en France, elle prend la direction de la Danse de l’Opéra de Paris pendant trois ans, de 1977 à 1980, ne cessant de transmettre, avec exigence, enthousiasme et humour. Elle reviendra souvent à l’Opéra par la suite pour faire travailler les danseurs mais aussi les élèves de l’École de danse.
Hommage à Violette Verdy
Hommage à Violette Verdy 9 images

© France Dubois

Podcast George Balanchine

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Podcast George Balanchine

"Dansez ! Chantez ! 7 minutes à l’Opéra de Paris" - en partenariat avec France Musique

07’

Par Stéphane Grant, France Musique

  • En partenariat avec France Musique

Avec « Dansez ! Chantez ! 7 minutes à l’Opéra de Paris », nous vous proposons des incursions originales dans la programmation de la saison à la faveur d’émissions produites par France Musique et l’Opéra national de Paris. Pour chacune des productions d’opéra et de ballet, Judith Chaine pour le lyrique et Stéphane Grant pour la danse, vous introduisent, avant votre passage dans nos théâtres, aux œuvres et aux artistes que vous allez découvrir.      

© David Elofer

Violette Verdy : féminité, élégance et musicalité

05:55’

Vidéo

Violette Verdy : féminité, élégance et musicalité

Rencontre avec Elisabeth Platel, directrice de l’École de danse de l’Opéra de Paris

Par Octave

Danseuse Étoile à l’Opéra de Paris, Elisabeth Platel a eu la chance de bénéficier de l’enseignement de Violette Verdy lorsque celle-ci dirigeait la compagnie. Aujourd’hui directrice de l’École de danse, elle garde un fabuleux souvenir d’une femme qui brillait par son enthousiasme et sa beauté. Elle nous raconte quelle inspiratrice elle a été et continue d’être.

Crédit photo : © David Elofer

© Sébastien Mathé / OnP

L’entrechat Balanchine

Article

L’entrechat Balanchine

Episode #2

02’

Par Octave

Violin Concerto, présenté au Palais Garnier du 22 octobre au 15 novembre, est un ballet emblématique du style de Balanchine. Dans un décor minimaliste, les danseurs vêtus de collants noirs et tee-shirts blancs se livrent à des enchaînements chorégraphiques savants et complexes sur des tempi souvent très rapides. Pendant les répétitions, Bart Cook, répétiteur attitré du Balanchine Trust, guide la nouvelle génération de l’Opéra de Paris et leur transmet les clés d’interprétation de ce ballet. Paul Marque, jeune Coryphée du Corps de Ballet de l’Opéra, récemment promu Sujet, a accepté de nous montrer les quatre étapes d’un pas caractéristique du chorégraphe. Arrêt sur image.    

© Sébastien Mathé

Ce mouvement sert surtout à parcourir une grande distance sur scène, en préparation à l’entrechat. 


© Sébastien Mathé
1ère partie de l’entrechat. Relevé de jambes. Préparation au saut. « Pour Balanchine, la préparation d’un saut n’est pas sur un temps. Il faut trouver la préparation dans le pas qui a précédé. C’est pourquoi les enchaînements sont toujours fluides dans sa danse mais aussi très rapides », explique Bart Cook.

© Sébastien Mathé
2ème partie de l’entrechat. Le danseur doit avoir envie de s’envoler le plus haut dans les airs. Il s’agit du temps fort de la séquence.    

© Sébastien Mathé
Arrivée en 5ème position. Le pas se répète alors quatre fois tout en changeant de direction, avec la même rapidité. 

Violin Concerto

L’entrechat en vidéo. Audric Bezard, Julien Cozette, Antoine Kirscher, Paul Marque, Alexandre Labrot en répétition de Violin Concerto, Palais Garnier, octobre 2016

© Julien Benhamou / OnP

Danser Balanchine

Article

Danser Balanchine

À l’écoute de la musique

07’

Par Inès Piovesan

Les danseurs Étoiles Mathias Heymann et Myriam Ould-Braham interprètent deux des trois ballets à l’affiche du programme George Balanchine : la reprise de Brahms-Schönberg Quartet et l’entrée au répertoire de Mozartiana. En hommage à Violette Verdy, ils dansent aussi Sonatine, donné exceptionnellement pour les cinq premières représentations. À l’occasion d’une prise de vues pour la réalisation de l’affiche du spectacle, Mathias Heymann livrait ses impressions sur ce répertoire poétique, exigeant, d’une extrême musicalité.


Vous interprétez avec Myriam Ould-Braham Sonatine, donné en hommage à Violette Verdy à l’occasion du programme George Balanchine. L’avez-vous connue ? Quel héritage vous a-t-elle laissé ?

Mathias Heymann : Je l'ai connue brièvement, à l’occasion de cours de danse qu’elle donnait à la Compagnie en tant qu’artiste invitée. Je venais d’entrer dans le Ballet. Evidemment, à l’École de Danse, j’en avais déjà beaucoup entendu parler : les élèves ont tendance à se tourner vers ces danseurs qui ont marqué leur époque. Violette était une pionnière : elle avait quitté la France pour poursuivre sa carrière aux États-Unis, avait été l'une des égéries de Balanchine... J’étais curieux de la rencontrer et, comme beaucoup, j’ai été charmé par la personne. Elle avait une joie d’être et de transmettre communicative.    

Que vous a-t-elle transmis de Balanchine ?

M. H. : Dans ses cours de danse, elle insistait sur la musicalité, elle y était très attachée : il y avait beaucoup de changements de rythmes dans ses exercices à la barre. Elle nous transmettait aussi cette particularité du langage de Balanchine qui, dans l'académisme du classique, ouvre certains axes, certains épaulements. La technique de base est la même mais les angles varient, tout comme les intensités. Quand on est jeune danseur, on pense davantage à la finalité du mouvement, Violette nous apprenait au contraire à l’apprécier, à prendre le temps, à «l'adoucir » afin de l'amener de manière plus agréable pour le corps. Personnellement, j'avais tendance à aborder certaines choses avec force et je me souviens d’elle nous répétant : « Relâchez ! Cool, cool ! Le mouvement est là, vous l'avez, vous êtes danseurs, ce n’est pas la peine de chercher plus. » Efficacité, simplicité, c'était ses maîtres-mots et c’est ce que je retiens d'elle.    
Myriam Ould-Braham et Mathias Heymann dans « Sonatine »
Myriam Ould-Braham et Mathias Heymann dans « Sonatine » © Sébastien Mathé / OnP

Aujourd'hui, nous répétons avec Bart Cook, qui vient du Balanchine Trust. Il nous parle de Violette comme un alliage de musicalité, de fraîcheur, de simplicité et de grâce... Sonatine a été créé sur elle et sur Jean-Pierre Bonnefous qui était Étoile à l’Opéra. Ce pas de deux est une démonstration de la vision que Balanchine pouvait avoir de l'élégance à la française.

Plus qu’un pas de deux, la présence du piano sur scène et la musique de Ravel, qui est un point central de la pièce, fait qu’en réalité, il s’agit davantage d’un trio. C'est un jeu entre la danse et la musique, il faut arriver à une symbiose qui ferait que l’on ne saurait plus qui de la musique ou du pas initie le mouvement.

Vous soulignez l’importance de la musicalité chez Balanchine. Comment cela se traduit-il dans ses chorégraphies ?

M. H. : La place de la musique est primordiale chez Balanchine, c’est la base de tout. Je m'applique à bien la connaître avant de maîtriser la chorégraphie. Je suis malgré tout assez « novice » dans son répertoire, je n'ai pas abordé beaucoup de pièces mais c’est à chaque fois une découverte. Il y certes des éléments chorégraphiques et musicaux qui peuvent donner une ambiance et un ton mais dans la plupart de ses œuvres, il n’y a pas d'histoire, pas de narration. Ces ballets abstraits laissent la place à l'imaginaire et à la liberté dans le mouvement.     
Myriam Ould-Braham et Mathias Heymann dans « Brahms-Schönberg Quartet »
Myriam Ould-Braham et Mathias Heymann dans « Brahms-Schönberg Quartet » © Sébastien Mathé / OnP

Vous parlez d’ambiances différentes pour chaque œuvre. Finalement, qu’est ce qui rassemble et différencie les pièces réunies dans cette soirée ?

M. H. : Ce qui les rassemble est sans aucun doute ce rapport particulier à la musique. Dans Brahms Schönberg Quartet, il y a quatre mouvements qui se distinguent par la musique. Chaque mouvement apporte une dramaturgie différente. Myriam et moi, interprétons le troisième, « romantique ». L’atmosphère est calme, je ne suis entouré que de danseuses et il y a quelque chose de très fluide. Le mouvement qui suit, en revanche, est un vrai feu d'artifice, il dégage une énergie qui correspond au Finale du ballet.
Sonatine s’apparente à une ballade, il y a dans la musique de Ravel de nombreuses références à l’eau, c’est bucolique. À l'époque où Balanchine a créé Sonatine, il était focalisé sur Violette et a donné à l'homme le rôle d’une sorte d'esprit qui accompagne la pensée de la ballerine. Souvent, dans les pas de deux classiques, le danseur a les choses en main. Là, il faut se laisser guider, trouver avec sa partenaire un lâcher prise, un laisser-aller.
Enfin, Mozartiana, me fait penser aux cours royales. Il y a quelque chose de majestueux, de noble dans ce ballet. C’est l’une des dernières créations de Balanchine et c’est un point culminant dans son parcours : il arrive à la fin de sa vie, il a accumulé énormément de connaissances. Techniquement, c'est virtuose, la danseuse a des pas techniques redoutables et qu’il faut savoir faire avec une certaine hauteur.    

Myriam Ould-Braham et Mathias Heymann pendant la séance de prise de vue pour la réalisation de l’affiche
Myriam Ould-Braham et Mathias Heymann pendant la séance de prise de vue pour la réalisation de l’affiche © Julien Benhamou / OnP

Dans cette prise de vues, on a l'impression d'une grande complicité entre vous deux, mais aussi de douceur et de rigueur. Est-ce que ce sont là des qualités nécessaires pour danser Balanchine ?

M. H : Entre Myriam et moi, il y a un vrai rapport de confiance. On danse ensemble depuis longtemps. On travaille quotidiennement et on finit par savoir anticiper les réactions de l'autre ou juste s'adapter à ce que l'autre nous donne. Myriam a une sensibilité et une fragilité qui me poussent à être encore plus attentif. Elle dégage aussi naturellement quelque chose de lumineux. Ce sont des danses de couple, il y a un échange réel entre les deux partenaires. Du début à la fin, Sonatine n’est qu’une succession de questions-réponses, c’est un va-et-vient perpétuel entre elle et lui. Il faut réussir à arriver sur scène comme si l’on ne connaissait pas les pas à l’avance et que l’on répondait le plus naturellement possible à la proposition de notre partenaire. Certes la chorégraphie est beaucoup plus complexe que cela peut sembler mais un interprète qui survole, qui prend du plaisir à danser, ça n'a pas de prix. Et je continuerai, jusqu'au bout, à aller vers cette simplicité et ce naturel.

Myriam Ould-Braham & Mathias Heymann

  Propos recueillis par Inès Piovesan

Mécènes et partenaires

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