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George Balanchine
Palais Garnier - du 22 octobre au 15 novembre 2016
George Balanchine
Hommage à Violette Verdy
Palais Garnier - du 22 octobre au 15 novembre 2016
2h25 avec 2 entractes
À propos
En quelques mots :
« Danser, c’est donner à voir la musique. »George Balanchine
Trois ballets abstraits de George Balanchine sont ici réunis et permettent d’apprécier toute la richesse et la créativité de ce chorégraphe majeur du XXe siècle pour qui la danse était une véritable visualisation de la musique. Mozartiana, imaginé sur une partition de Tchaikovski en hommage à Mozart dont il réorchestre de courts extraits, fait son entrée au répertoire du Ballet de l’Opéra. La danse, épurée, dévoile toute la mélancolie et la délicatesse de la composition. L’œuvre réunit, aux côtés des solistes, les élèves de l’École de Danse. Violin Concerto s’inscrit dans l’esprit des ballets « en noir et blanc » de Balanchine. La pièce épouse la partition de Stravinsky et offre un savant enchevêtrement d’ensembles et de pas de deux. Enfin, Brahms-Schönberg Quartet est conçu sur une musique de Brahms orchestrée par Schönberg. Le ballet se fond dans la partition dont il suit les différents mouvements, romantiques ou lyriques. Les décors et costumes sont signés Karl Lagerfeld, autre grand maître de l’élégance et de la pureté des lignes.
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Brahms-Schönberg Quartet
Sonatine
Uniquement les 22, 25, 26, 27 et 28 octobre
Mozartiana
Entrée au répertoire
Violin Concerto
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samedi 22 octobre 2016 à 19:30
- samedi 22 octobre 2016 à 19:30
- mardi 25 octobre 2016 à 19:30
- mercredi 26 octobre 2016 à 19:30
- jeudi 27 octobre 2016 à 19:30
- vendredi 28 octobre 2016 à 19:30
- mardi 01 novembre 2016 à 14:30
- mercredi 02 novembre 2016 à 19:30
- jeudi 03 novembre 2016 à 19:30
- vendredi 04 novembre 2016 à 19:30
- samedi 05 novembre 2016 à 19:30
- lundi 07 novembre 2016 à 19:30
- mercredi 09 novembre 2016 à 19:30
- jeudi 10 novembre 2016 à 20:30
- vendredi 11 novembre 2016 à 19:30
- samedi 12 novembre 2016 à 19:30
- lundi 14 novembre 2016 à 19:30
- mardi 15 novembre 2016 à 19:30
Dernière mise à jour le 09 novembre 2016, distribution susceptible d’être modifiée.
Brahms-Schönberg Quartet
Sonatine
Mozartiana
Violin Concerto
Brahms-Schönberg Quartet
Sonatine
Mozartiana
Violin Concerto
Brahms-Schönberg Quartet
Sonatine
Mozartiana
Violin Concerto
Brahms-Schönberg Quartet
Sonatine
Mozartiana
Violin Concerto
Brahms-Schönberg Quartet
Sonatine
Mozartiana
Violin Concerto
Brahms-Schönberg Quartet
Mozartiana
Violin Concerto
Brahms-Schönberg Quartet
Mozartiana
Violin Concerto
Brahms-Schönberg Quartet
Mozartiana
Violin Concerto
Brahms-Schönberg Quartet
Mozartiana
Violin Concerto
Brahms-Schönberg Quartet
Mozartiana
Violin Concerto
Brahms-Schönberg Quartet
Mozartiana
Violin Concerto
Brahms-Schönberg Quartet
Mozartiana
Violin Concerto
Brahms-Schönberg Quartet
Mozartiana
Violin Concerto
Brahms-Schönberg Quartet
Mozartiana
Violin Concerto
Brahms-Schönberg Quartet
Mozartiana
Violin Concerto
Brahms-Schönberg Quartet
Mozartiana
Violin Concerto
Brahms-Schönberg Quartet
Mozartiana
Violin Concerto
Représentations
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Galeries
Vidéos
Audios
George Balanchine
Coulisses
© Michel Lidvac
Article
Une touche française au New York City Ballet
Hommage à Violette Verdy
03’
Á l’occasion du programme dédié à George Balanchine, l’Opéra national de Paris a souhaité rendre hommage à la danseuse Violette Verdy. Des États-Unis à Paris, elle n’a cessé de faire vivre puis de transmettre l’œuvre du maître du néoclassicisme.
© France Dubois
Podcast
Podcast George Balanchine
"Dansez ! Chantez ! 7 minutes à l’Opéra de Paris" - en partenariat avec France Musique
07’
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En partenariat avec France Musique
Avec « Dansez ! Chantez ! 7 minutes à l’Opéra de Paris », nous vous proposons des incursions originales dans la programmation de la saison à la faveur d’émissions produites par France Musique et l’Opéra national de Paris. Pour chacune des productions d’opéra et de ballet, Judith Chaine pour le lyrique et Stéphane Grant pour la danse, vous introduisent, avant votre passage dans nos théâtres, aux œuvres et aux artistes que vous allez découvrir.
© David Elofer
05:55’
Vidéo
Violette Verdy : féminité, élégance et musicalité
Rencontre avec Elisabeth Platel, directrice de l’École de danse de l’Opéra de Paris
Danseuse Étoile à l’Opéra de Paris, Elisabeth Platel a eu la chance de bénéficier de l’enseignement de Violette Verdy lorsque celle-ci dirigeait la compagnie. Aujourd’hui directrice de l’École de danse, elle garde un fabuleux souvenir d’une femme qui brillait par son enthousiasme et sa beauté. Elle nous raconte quelle inspiratrice elle a été et continue d’être.
Crédit photo : © David Elofer
© Sébastien Mathé / OnP
Article
L’entrechat Balanchine
Episode #2
02’
Ce mouvement sert surtout à parcourir une grande distance sur scène, en préparation à l’entrechat.
L’entrechat en vidéo. Audric Bezard, Julien Cozette, Antoine Kirscher, Paul Marque, Alexandre Labrot en répétition de Violin Concerto, Palais Garnier, octobre 2016
© Julien Benhamou / OnP
Article
Danser Balanchine
À l’écoute de la musique
07’
Les danseurs Étoiles Mathias Heymann et Myriam Ould-Braham interprètent deux des trois ballets à l’affiche du programme George Balanchine : la reprise de Brahms-Schönberg Quartet et l’entrée au répertoire de Mozartiana. En hommage à Violette Verdy, ils dansent aussi Sonatine, donné exceptionnellement pour les cinq premières représentations. À l’occasion d’une prise de vues pour la réalisation de l’affiche du spectacle, Mathias Heymann livrait ses impressions sur ce répertoire poétique, exigeant, d’une extrême musicalité.
Vous interprétez avec Myriam Ould-Braham Sonatine, donné en hommage à Violette Verdy à l’occasion du programme George Balanchine. L’avez-vous connue ? Quel héritage vous a-t-elle laissé ?
Que vous a-t-elle transmis de Balanchine ?
Aujourd'hui, nous répétons avec Bart Cook, qui vient du Balanchine Trust. Il nous parle de Violette comme un alliage de musicalité, de fraîcheur, de simplicité et de grâce... Sonatine a été créé sur elle et sur Jean-Pierre Bonnefous qui était Étoile à l’Opéra. Ce pas de deux est une démonstration de la vision que Balanchine pouvait avoir de l'élégance à la française.
Plus qu’un pas de deux, la présence du piano sur scène et la musique de Ravel, qui est un point central de la pièce, fait qu’en réalité, il s’agit davantage d’un trio. C'est un jeu entre la danse et la musique, il faut arriver à une symbiose qui ferait que l’on ne saurait plus qui de la musique ou du pas initie le mouvement.
Vous soulignez l’importance de la musicalité chez Balanchine. Comment cela se traduit-il dans ses chorégraphies ?
Vous parlez d’ambiances différentes pour chaque œuvre. Finalement, qu’est ce qui rassemble et différencie les pièces réunies dans cette soirée ?
M. H. : Ce qui les rassemble est sans aucun doute ce rapport particulier à la musique. Dans Brahms Schönberg Quartet, il y a quatre mouvements qui se distinguent par la musique. Chaque mouvement apporte une dramaturgie différente. Myriam et moi, interprétons le troisième, « romantique ». L’atmosphère est calme, je ne suis entouré que de danseuses et il y a quelque chose de très fluide. Le mouvement qui suit, en revanche, est un vrai feu d'artifice, il dégage une énergie qui correspond au Finale du ballet.
Sonatine s’apparente à une ballade, il y a dans la musique de Ravel de nombreuses références à l’eau, c’est bucolique. À l'époque où Balanchine a créé Sonatine, il était focalisé sur Violette et a donné à l'homme le rôle d’une sorte d'esprit qui accompagne la pensée de la ballerine. Souvent, dans les pas de deux classiques, le danseur a les choses en main. Là, il faut se laisser guider, trouver avec sa partenaire un lâcher prise, un laisser-aller.
Enfin, Mozartiana, me fait penser aux cours royales. Il y a quelque chose de majestueux, de noble dans ce ballet. C’est l’une des dernières créations de Balanchine et c’est un point culminant dans son parcours : il arrive à la fin de sa vie, il a accumulé énormément de connaissances. Techniquement, c'est virtuose, la danseuse a des pas techniques redoutables et qu’il faut savoir faire avec une certaine hauteur.
Dans cette prise de vues, on a l'impression d'une grande complicité entre vous deux, mais aussi de douceur et de rigueur. Est-ce que ce sont là des qualités nécessaires pour danser Balanchine ?
M. H : Entre Myriam et moi, il y a un vrai rapport de confiance. On danse ensemble depuis longtemps. On travaille quotidiennement et on finit par savoir anticiper les réactions de l'autre ou juste s'adapter à ce que l'autre nous donne. Myriam a une sensibilité et une fragilité qui me poussent à être encore plus attentif. Elle dégage aussi naturellement quelque chose de lumineux. Ce sont des danses de couple, il y a un échange réel entre les deux partenaires. Du début à la fin, Sonatine n’est qu’une succession de questions-réponses, c’est un va-et-vient perpétuel entre elle et lui. Il faut réussir à arriver sur scène comme si l’on ne connaissait pas les pas à l’avance et que l’on répondait le plus naturellement possible à la proposition de notre partenaire. Certes la chorégraphie est beaucoup plus complexe que cela peut sembler mais un interprète qui survole, qui prend du plaisir à danser, ça n'a pas de prix. Et je continuerai, jusqu'au bout, à aller vers cette simplicité et ce naturel.
Propos recueillis par Inès Piovesan
Mécènes et partenaires
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Avec le soutien de l'AROP