La Khovantchina - Opéra - Programmation Saison 21/22 - Opéra national de Paris

  • Opéra

    La Khovantchina

    Modeste Petrovitch Moussorgski

    Opéra Bastille - du 26 janvier au 18 février 2022

    Emma Birski / OnP

  • Guergana Damianova / OnP

    [TRAILER] LA KHOVANTCHINA by Modeste Petrovtich Moussorgski [TRAILER] LA KHOVANTCHINA by Modeste Petrovitch Moussorgski

  • Guergana Damianova / OnP

    [EXTRAIT] LA KHOVANTCHINA by Modeste Petrovitch Moussorgski (Dmitry Belosseslkiy) [EXTRAIT] La Khovantchina by Modeste Petrovitch Moussorgski (Dmitry Belosseslkiy)

Voir toutes les informations

La Khovantchina

Opéra Bastille - du 26 janvier au 18 février 2022

Opéra

La Khovantchina

Modeste Petrovitch Moussorgski

Opéra Bastille - du 26 janvier au 18 février 2022

4h00 avec 2 entractes

Langue : Russe

Surtitrage : Français / Anglais

  • Première : 26 jan. 2022

À propos

En quelques mots :

Après Boris Godounov, Moussorgski continue d’explorer et d’interroger l’histoire de la Russie. Il s’inspire, pour cet opéra, de la Révolte de Moscou de 1682, année où Pierre le Grand est sacré tsar. Alors que celui-ci souhaite réformer la Russie, il se heurte aux résistances de la noblesse et de l’église, la première conduite par le Prince Ivan Khovanski, la deuxième par les Vieux‑Croyants et leur chef Dosifei. À cette histoire tragique, Moussorgski a donné la musique la plus fascinante qui soit, sombre et envoûtante, semblant venir du fond des âges. La mise en scène d’Andrei Serban nous plonge dans la Russie féodale du XVIIe siècle avec ses costumes flamboyants et ses décors monumentaux.

PERSONNAGES

Prince Ivan Khovanski : Chef des streltsy, un corps militaire russe en rébellion
Prince Andrei Khovanski : Fils du Prince Ivan Khovanski, qui souhaite le placer sur le trône
Prince Vassili Golitsine : Ancien amant de la tsarine
Dosifei : Chef des Vieux-Croyants et allié des streltsy
Marfa : Ancienne maîtresse d’Andrei, adepte des Vieux-Croyants
Emma : Jeune Allemande dont Andrei est épris

Susanna : Membre des Vieux-Croyants
Varsonofiev : Confident de Golitsine

  • Ouverture
  • Première partie 50 mn
  • Entracte 20 mn
  • Deuxième partie 75 mn
  • Entracte 20 mn
  • Troisième partie 65 mn
  • Fin

Représentations

Réservez vos places dès maintenant grâce au pass’ saison

Disponible en audiodescription

Avantages tarifaires

Plus de places disponibles actuellement

Réservez vos places dès maintenant grâce au pass’ saison

Disponible en audiodescription

Avantages tarifaires

Plus de places disponibles actuellement

Que vous soyez membre ou non, l’Arop - Les amis de l’Opéra vous propose de réserver des places pour toutes les dates de représentation, y compris pour celles non encore ouvertes à la vente ou celles affichant complet.

Audios

La Khovantchina (saison 21/22) - Acte3 (Dimitry Ivashchenko)

La Khovantchina (saison 21/22) - Acte2 (Anita Rachvelishvili)

La Khovantchina (saison 21/22) - Acte1 (Dmitry Belosseslkiy, Dimitry Ivashchenko)

La Khovantchina (saison 21/22) - Acte5 (Dmitry Belosseslkiy)

Coulisses

  • Dessine-moi La Khovantchina

    Vidéo

    Dessine-moi La Khovantchina

  • Moussorgski, folkloriste et moderne

    Vidéo

    Moussorgski, folkloriste et moderne

  • Entre nuances et sonorité : la signature d’un chef de chœur

    Article

    Entre nuances et sonorité : la signature d’un chef de chœur

  • Une héroïne clairvoyante

    Vidéo

    Une héroïne clairvoyante

  • Podcast La Khovantchina

    Podcast

    Podcast La Khovantchina

  • Imaginaire La Khovantchina

    Vidéo

    Imaginaire La Khovantchina

Dessine-moi La Khovantchina

01:51’

Vidéo

Dessine-moi La Khovantchina

Une minute pour comprendre l’intrigue

Par Octave

Après Boris Godounov, Moussorgski continue d’explorer et d’interroger l’histoire de la Russie. Il s’inspire, pour cet opéra, de la Révolte de Moscou de 1682, année où Pierre le Grand est sacré tsar. Alors que celui-ci souhaite réformer la Russie, il se heurte aux résistances de la noblesse et de l’église, la première conduite par le Prince Ivan Khovanski, la deuxième par les Vieux‑Croyants et leur chef Dosifei. À cette histoire tragique, Moussorgski a donné la musique la plus fascinante qui soit, sombre et envoûtante, semblant venir du fond des âges. La mise en scène d’Andrei Serban nous plonge dans la Russie féodale du XVIIe siècle avec ses costumes flamboyants et ses décors monumentaux.  


Playlist

© Guergana Damianova / OnP

Moussorgski, folkloriste et moderne

06:56’

Vidéo

Moussorgski, folkloriste et moderne

Entretien avec Hartmut Haenchen au sujet de La Khovantchina

Par Marion Mirande

À l’occasion de la production de La Khovantchina qu’il dirige à l’Opéra Bastille, Hartmut Haenchen évoque cette grande fresque musicale, et revient sur la place singulière occupée par son compositeur, Modeste Moussorgski, dans l’histoire de l’art russe.    

© Ian Patrick / OnP

Entre nuances et sonorité : la signature d’un chef de chœur

Article

Entre nuances et sonorité : la signature d’un chef de chœur

Entretien avec Ching-Lien Wu

07’

Par Guénaëlle Le Solleu, L'Éléphant

À l’occasion de la reprise de La Khovantchina à l’Opéra Bastille, L’Eléphant s’entretient avec Ching-Lien Wu. La Cheffe des Chœurs revient sur la particularité de son travail avec les artistes des Chœurs de l’Opéra national de Paris.    
Elle est la nouvelle cheffe des chœurs de l’Opéra national de Paris. Son arrivée, en avril 2021, s’inscrit dans un parcours musical qui a commencé en 1989 lorsque Ching-Lien Wu est nommée cheffe de chant à l’Opéra de Nantes, après un diplôme de l’École Normale de Taïwan et du Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon. Elle a ensuite rejoint le théâtre du Capitole à Toulouse avant d’être nommée cheffe des chœurs à l’Opéra National du Rhin à Strasbourg où elle restera dix ans (1991-2001). Durant cette période, elle est cheffe des chœurs invitée aux opéras de Montpellier, Rouen et Shanghai ainsi qu’à Radio France. De 2001 à 2014, Ching-Lien Wu est cheffe des chœurs du Grand Théâtre de Genève puis de ceux du Dutch National Opera à Amsterdam, avant d’être nommée dans l’établissement parisien.  

Vous avez dirigé les chœurs de nombreux opéras, en France et à l’étranger. Chaque chœur a-t-il une identité, des particularismes musicaux ?

En général, on entend au premier coup d’oreille si un chœur est plutôt du sud de l’Europe ou du nord, par la couleur de l’ensemble ; au sud plus chaude, au nord plus aérée. Évidemment, cela dépend de la composition des chanteurs et de ce qu’entend le chef de chœur. D’ailleurs, ce dernier peut faire le choix, pour un chœur ayant une base aérée, d’aller vers une interprétation corsée, s’il en a le potentiel. Un chœur a une nature de base et un façonnage donné par la personne qui dirige le chœur. Si chaque chœur a une identité, celui de l’opéra de Paris réalise tout ce que l’on demande, c’est vraiment génial. Ils sont passionnés.

Ces notions de « chaud » et « aéré » peuvent se comparer à la sonorité de la langue : par exemple, l’italien est une langue plus ronde et chaude que l’allemand ou les langues du nord. Un chœur allemand qui chante en italien ou un chœur italien qui chante en allemand, aboutissent à des résultats sonores différents. On ne peut les ajuster que jusqu’à un certain point car la nature de la voix intervient. Par exemple, on peut travailler la couleur de la voyelle : en les ouvrant pour l’italien ou le tchèque, en les fermant pour l’allemand, et en les plaçant un peu plus devant, plus finement, quand on chante en français. Chaque langue à une couleur spécifique, des rythmes propres, et parfois on peut essayer de s’en approcher en passant par la langue parlée.  

"On entend au premier coup d’oreille si un chœur est plutôt du sud de l’Europe ou du nord."

Pour La Khovantchina, dont le livret est en russe, avez-vous travaillé avec un russophone pour aider le chœur dans la prononciation ?

D’abord, ce n’est pas la première fois que le chœur de l’opéra de Paris chante en russe et plusieurs de ses membres sont russophones. À chaque œuvre chantée en russe, un coach de langue intervient. Il permet un apprentissage de la langue parlée – on parle le texte avant de chanter les notes – à ceux qui ne connaissent pas la langue, et veille à ce que tous les russophones aient une même couleur.

Mais cela va plus loin car – et cela est spécifique au russe – on ne prononce pas toujours les mots de la même manière. Cela dépend des coachs, mais aussi du contexte, selon qu’il est historique, religieux ou pas. Par exemple, dans La Khovantchina, un groupe chante une prière ; le coach a préféré qu’ils ne la prononcent pas comme le feraient des religieux. Les syllabes non accentuées sont prononcées différemment.

Pour les opéras en français, les coachs peuvent avoir des propositions différentes quant aux liaisons. Certains préfèrent la prononciation à l’ancienne, avec beaucoup de liaisons. Sur ma partition, je note quel coach, en quelle année, a fait tel choix.  

Ching-Lien Wu
Ching-Lien Wu © E. Bauer-OnP

Dans quelle mesure interprétez-vous la partition du chœur ? Lorsque le compositeur écrit la musique, met-il autant de soin à écrire la partition des chœurs ?

Nous avons toujours une marge d’interprétation car l’écriture est plus ou moins précise. Plus l’œuvre est contemporaine – XX et XXIe siècles – plus les indications sont pointues, tout est écrit, un piano, un forte, le tempo. À l’inverse, avant Mozart, on peut pratiquement tout faire, tout imaginer.

C’est aussi un fait que deux personnes n’entendent pas de façon identique, même pour une indication qui semble aussi précise que « 120, piano, joyeux » ; deux chefs n’auront pas la même idée pour ces 3 indications. Un chef de chœur peut toujours jouer sur les nuances et la sonorité : c’est cela notre signature.  

Une même œuvre peut donc produire des interprétations différentes des chœurs ?

Tout à fait. Quand on a l’habitude d’écouter des œuvres jouées, on arrive plus ou moins à distinguer qui est le chef de chœur ; car on sait que chacun à l’habitude de faire plutôt comme ceci ou comme cela.

Même si j’écris ce que je fais, un autre chef ne pourra pas le reproduire à l’identique. Vous soumettez une même partition à dix chefs, ils vont en donner dix interprétations différentes. C’est pour cela que notre empreinte est éphémère, cela ne se joue qu’au moment où nous sommes là.

Par exemple, quand je relis une partition que j’ai déjà dirigée, je me rends compte de choses que je n’avais pas vues et qui pourraient être tentées de façon nouvelle ; j’aime cela. On lit toujours le même texte différemment.

Les idées arrivent toujours à la lecture de la partition. Par exemple cet automne, j’ai préparé Œdipe pour la deuxième fois, et je sais qu’il y a encore des choses que je n’ai pas vues et que je ferai autrement la prochaine fois. Avec un groupe différent, le contexte est différent, et donc la pâte est différente.  

"Quand on a l’habitude d’écouter des œuvres jouées, on arrive plus ou moins à distinguer qui est le chef de chœur."

Comment travaillez-vous avec le chef d’orchestre, en amont puis lors des répétitions et des représentations ?

Si j’arrive à discuter avec le chef au préalable, on se met d’accord sur certaines expressions, tempos,… mais c’est assez rare. Je prépare le chœur comme je l’entends. Mais ensuite, c’est lui qui dirige les musiciens et le chœur. Je suis là lors des mises en scène, et rappelle aux artistes du chœur certaines précisions que nous avons vues en répétition. Pendant le spectacle, je suis dans la salle pour voir l’ensemble, ou le plus souvent en coulisse, les yeux sur le chef en écoutant le chœur. Et à la représentation suivante, si des choses doivent être revues, j’en informe les artistes juste avant le lever du rideau.  

Certaines œuvres rassemblent de très nombreux interprètes. Comment arrivez-vous à faire travailler tous ces gens ensemble ? Cherchez-vous l’uniformité ou la mise en valeur des différences, des nuances ?

D’abord, il est rare que la centaine d’artistes du chœur de l’Opéra de Paris chantent tous ensemble ; ils sont souvent répartis sur les deux sites et sur plusieurs œuvres. Plus l’œuvre requiert du monde, plus ils peuvent garder leur individualité. Dans un plus petit chœur, il faut faire très attention à l’unité, pour que cela sonne homogène. Les voix plus puissantes doivent se fondre pour ne pas l’emporter sur les autres.  

Quelle est l’œuvre que vous n’avez jamais dirigée mais qui vous ravirait ?

Je n’ai jamais travaillé sur Moïse et Aaron d'Arnold Schönberg ; c’est un défi que j’aimerais bien relever. J’apprécie beaucoup ce compositeur, qu’il s’agisse de ses œuvres romantiques ou celles de sa période dodécaphonique ; même dans ses œuvres les plus tardives, l’expressivité est très belle. Les choses que l’on n’a jamais faites sont toujours plus attirantes, c’est l’inconnu, il n’y aura pas de routine.  

© Guergana Damianova / OnP

Une héroïne clairvoyante

07:13’

Vidéo

Une héroïne clairvoyante

Entretien avec Anita Rachvelishvili

Par Marion Mirande

Dans La Khovantchina de Modeste Moussorgski, le personnage féminin de Marfa cristallise une palette de traits dont les ambivalences participent de sa richesse. Un rôle immense pour grand mezzo qui nécessite une fine compréhension de son identité russe, et qu’Anita Rachvelishvili aborde avec une profonde perspicacité.    

© Guergana Damianova / OnP

Podcast La Khovantchina

Podcast

Podcast La Khovantchina

"Dansez ! Chantez ! 7 minutes à l’Opéra de Paris" - en partenariat avec France Musique

Par Charlotte Landru-Chandès

Avec « Dansez ! Chantez ! 7 minutes à l’Opéra de Paris », nous vous proposons des incursions originales dans la programmation de la saison à la faveur d’émissions produites par France Musique et l’Opéra national de Paris. Pour chacune des productions d’opéra et de ballet, Charlotte Landru-Chandès pour le lyrique et Jean-Baptiste Urbain pour la danse, vous introduisent, avant votre passage dans nos théâtres, aux œuvres et aux artistes que vous allez découvrir.    

Playlist

Imaginaire La Khovantchina

01:07’

Vidéo

Imaginaire La Khovantchina

Une œuvre du répertoire racontée dans un poème visuel né de la culture populaire

Par Marc de Pierrefeu

La Khovantchina de Modeste Petrovitch Moussorgski, du 26 janvier au 18 février 2022 à l'Opéra Bastille.

Playlist

Haut de Page