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La Cenerentola
Palais Garnier - du 23 novembre au 26 décembre 2018
La Cenerentola
Gioacchino Rossini
Palais Garnier - du 23 novembre au 26 décembre 2018
3h10 avec 1 entracte
Langue : Italien
Surtitrage : Français / Anglais
-
Première : 23 novembre 2018
Soirée -40 ans : 3 décembre 2018
À propos
En quelques mots :
Délestée de ses attributs traditionnels – soulier de vair, citrouille carrosse – et dominée par un beau-père tyrannique en lieu et place d’une cruelle belle‑mère, la Cenerentola de Rossini se joue des figures les plus traditionnelles du conte. Cendrillon n’en vit pas moins dans un monde clos et sans tendresse, sous le joug de bourreaux qu’elle protège. Au tréfonds de cette bienveillance couve un feu que sa rencontre avec le prince libérera… De ce dramma giocoso, entre opera buffa et opera seria, Guillaume Gallienne souligne avec délicatesse les demi‑teintes, de mélancolie sourde en situations burlesques.
- Ouverture
- Première partie 100 mn
- Entracte 30 mn
- Deuxième partie 60 mn
- Fin
-
La Cenerentola
Dramma giocoso en deux actes (1817)
-
Représentations
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Galeries
Vidéos
Audios
La Cenerentola (Saison 18/19) - Acte I - Florian Sempey (Dandini)
La Cenerentola (Saison 18/19) - Acte I - Quintet
La Cenerentola (Saison 18/19) - Acte II - Alessandro Corbelli (Don Magnifico)
La Cenerentola (Saison 18/19) - Acte I - (ensemble)
Coulisses
© Aneta Bartos
Podcast
Podcast La Cenerentola
"Dansez ! Chantez ! 7 minutes à l’Opéra de Paris" - en partenariat avec France Musique
07’
© Isabelle Debreuille
Article
Sur les cendres de l’innocence
Visite des décors de La Cenerentola vus par Guillaume Gallienne
02’
Une grande maison de feu se dresse. Elle est habillée d’un rouge de fresque pompéienne, un beau rosso pompeiano ombré par des bruns fondus et des ocres qui pourraient bien être les nuances du jaune de Naples issu des laves du Vésuve. Le décor d’Eric Ruf - l’administrateur de la Comédie Française s’est fait scénographe - dresse cette maison majestueuse, palais napolitain à la façade minérale flamboyante sur un lit accidenté de lave noire et de cendres.
La Cenerentola appartient à un monde consumé, cette Cendrillon volcanique de Guillaume Gallienne célèbre la fin de l’innocence, dans un univers qui s’est effondré. Cette innocence perdue est à la noce avec la bonté. Cendrillon est une jeune fille qui aime et pardonne, ces vertus qui manquent à notre temps et que le metteur en scène venu du Français exalte.
Cette Cendrillon d’Italie, cette Angelina chez Rossini, accroche à nos jours son idéale bienveillance. Légère comme la harpe aérienne qui joue sa musique, elle s’est échappée chez Guillaume Gallienne de la comédie italienne, avec ses monstres méprisables et touchants, ses fanfarons entre frivolité et gravité, ses créatures joyeuses et allègres.
Voici un bal à l’histoire joyeuse, une histoire d’amour soulevée de fantaisie, qui donne envie de croire aux contes et aux fées. Alors, tant pis s’il n’y a pas de bonne fée, pas de pantoufle, pas de citrouille, mais un philosophe et un bracelet, on retrouve quand même les sœurs mauvaises, la très jeune fille naïve qui passe de l’enfance maltraitée au bonheur triomphant, la famille décomposée avec ses névroses. Ce n’est plus un conte, mais sa morale essentielle vibre, la bonté l’emporte sur la cruauté.© Brigitte Enguerand
02:52’
Vidéo
L’éruption à venir
La Cenerentola par Eric Ruf
Plongée dans les coulisses de La Cenerentola en compagnie du scénographe.
© Elena Bauer / OnP
Article
Guillaume Gallienne met en scène La Cenerentola
En répétition
02’
Lorsque Stéphane Lissner lui a proposé de mettre en scène La Cenerentola de Rossini, le premier réflexe de Guillaume Gallienne a été de lui demander pourquoi il avait pensé à lui. Le directeur de l’Opéra de Paris lui a répondu : « Parce que c’est sur la famille, c’est drôle et c’est cruel. »
Acteur, metteur en scène, réalisateur, sociétaire de la Comédie-Française, Guillaume Gallienne signe avec La Cenerentola sa première mise en scène d’opéra. La photographe Éléna Bauer a capté l’atmosphère du spectacle en train de se faire. Commentaires de Guillaume Gallienne.« Peu de temps après avoir accepté la commande de l’Opéra de Paris, avec ma collaboratrice Marie Lambert, nous avons parlé de cinéma italien. Nous avons évoqué Riz amer, Anna Magnani, Ettore Scola et Affreux, sales et méchants, Respiro, Valeria Golino… »
« Battue, privée de son nom, Angelina est littéralement maintenue sous la cendre. Dans ce dénuement brut, un feu est pourtant présent, qui menace de jaillir. Lorsque je suis allé écouter Teresa Iervolino dans le rôle d’Angelina à Palerme, elle m’a énormément plu : je me suis dit qu’elle pouvait être ce volcan. »
« Comment le Prince et Angelina peuvent-ils se reconnaître ? Comment ce coup de foudre peut-il être une évidence ? Angelina est handicapée émotionnellement parce qu’elle a été privée d’affection. Et lui ? D'où vient sa fragilité ? Et quelle est sa relation avec Dandini ? Pourquoi Alidoro appelle-t-il Angelina sa fille ? »
« J’ai vu de nombreuses versions de La Cenerentola. Des versions très opera buffa. Elles ne m’intéressent pas vraiment. J’ai l’impression qu’il y a autre chose dans la musique. Lorsque je dirige les chanteurs, j’ai tendance à gommer énormément. Quand un interprète me dit : - J’ai l’impression de ne pas jouer. Je lui dis : - Alors c’est que tu as trouvé le juste ton. »
Podcast
En Quête de La Cenerentola
En Quête #04
Du 10 juin au 13 juillet, « La Cenerentola » est à l’affiche du Palais Garnier dans une mise en scène de Guillaume Gallienne dans laquelle un volcan occupe une place centrale. Poète et créateur radiophonique, David Christoffel est parti sur les traces de Cendrillon avec le vulcanologue Jacques-Marie Bardintzeff.
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