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Hommage à Jerome Robbins
Palais Garnier - du 29 octobre au 14 novembre 2018
Hommage à Jerome Robbins
Palais Garnier - du 29 octobre au 14 novembre 2018
2h20 avec 1 entracte
-
Avant-première : 27 octobre 2018
Première : 29 octobre 2018
À propos
En quelques mots :
Jerome Robbins considérait le Ballet de l’Opéra de Paris comme sa seconde famille après le New York City Ballet. Ce spectacle en son honneur réunit des œuvres qui témoignent de l’infinie diversité de ses sources d’inspiration et de son génie de la scène. Entre l’énergie de Glass Pieces, pièce de grand format, et la douceur tout intérieure d’Afternoon of a Faun et de A Suite of Dances, se dessine cette capacité rare de faire vibrer les corps dans une compréhension vivante de la musique. Avec l’entrée au répertoire du célèbre Fancy Free, véritable portrait théâtral d’une époque, Robbins offre une autre facette de ses talents.
Vivre l'œuvre autrement :
- Ouverture
- Première partie 40 mn
- Entracte 20 mn
- Deuxième partie 70 mn
- Fin
-
Afternoon of a Faun
A Suite of Dances
Fancy Free
Glass Pieces
-
samedi 27 octobre 2018 à 19:30
- samedi 27 octobre 2018 à 19:30
- lundi 29 octobre 2018 à 19:30
- mardi 30 octobre 2018 à 19:30
- mercredi 31 octobre 2018 à 19:30
- jeudi 01 novembre 2018 à 19:30
- vendredi 02 novembre 2018 à 19:30
- samedi 03 novembre 2018 à 19:30
- mardi 06 novembre 2018 à 19:30
- mercredi 07 novembre 2018 à 20:00
- jeudi 08 novembre 2018 à 20:00
- vendredi 09 novembre 2018 à 20:00
- samedi 10 novembre 2018 à 20:00
- dimanche 11 novembre 2018 à 14:30
- mardi 13 novembre 2018 à 19:30
- mercredi 14 novembre 2018 à 19:30
Dernière mise à jour le 09 novembre 2018, distribution susceptible d’être modifiée.
Afternoon of a Faun
A Suite of Dances
Fancy Free
Glass Pieces
Afternoon of a Faun
A Suite of Dances
Fancy Free
Glass Pieces
Afternoon of a Faun
A Suite of Dances
Fancy Free
Glass Pieces
Afternoon of a Faun
A Suite of Dances
Fancy Free
Glass Pieces
Afternoon of a Faun
A Suite of Dances
Fancy Free
Glass Pieces
Afternoon of a Faun
A Suite of Dances
Fancy Free
Glass Pieces
Afternoon of a Faun
A Suite of Dances
Fancy Free
Glass Pieces
Afternoon of a Faun
A Suite of Dances
Fancy Free
Glass Pieces
Afternoon of a Faun
A Suite of Dances
Fancy Free
Glass Pieces
Afternoon of a Faun
A Suite of Dances
Fancy Free
Glass Pieces
Afternoon of a Faun
A Suite of Dances
Fancy Free
Glass Pieces
Afternoon of a Faun
A Suite of Dances
Fancy Free
Glass Pieces
Afternoon of a Faun
A Suite of Dances
Fancy Free
Glass Pieces
Afternoon of a Faun
A Suite of Dances
Fancy Free
Glass Pieces
Afternoon of a Faun
A Suite of Dances
Fancy Free
Glass Pieces
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Podcast Hommage à Jerome Robbins
"Dansez ! Chantez ! 7 minutes à l’Opéra de Paris" - en partenariat avec France Musique
07’
© Sébastien Mathé / OnP
Article
Envoûtante quiétude : A Suite of Dances de Jerome Robbins
Épisode #8
03’
Voir le pas en vidéo
© Sébastien Mathé / OnP
Article
Fancy Free : Jerome Robbins à Broadway
De la danse et du show !
05’
Chorégraphe incontournable du XXe siècle, Jerome Robbins se distingue par un style mêlant au classique, folklore, jazz et comédie musicale. Il s’illustre à Broadway dès son plus jeune âge avant d’y puiser l’inspiration de ses premiers ballets. Fancy Free, qui entre au répertoire du Ballet de l’Opéra de Paris, en est l’exemple parfait. Cette première œuvre, saluée par la critique et le public, signe également la première collaboration de Robbins avec le compositeur Leonard Bernstein annonçant une future complicité artistique les menant bientôt sur les plateaux de cinéma…
Lorsque Jerome Robbins crée Fancy Free, il n’a que vingt-cinq ans et étudie à l’American Ballet Theatre (actuel New-York City Ballet). Un peu plus tôt, en 1944, il fait la connaissance d’un jeune compositeur encore inconnu, Leonard Bernstein. Très vite, les deux hommes deviennent amis et se découvrent des références communes, du jazz aux comédies musicales de Broadway. Ils n’ont alors qu’une idée en tête : monter un spectacle. Bien avant le célèbre West Side Story et l’adaptation cinématographique de Robert Wise, Robbins et Bernstein souhaitent créer une œuvre, ancrée dans son époque.
Été 1944, Seconde Guerre mondiale, trois marins américains ont une permission de vingt-quatre heures et boivent un verre dans les rues de New York, à la recherche de compagnie féminine. Un pitch simple, pour mieux mettre en valeur la chorégraphie de Jerome Robbins. Fancy Free, ballet narratif par excellence, est né. Tous les prémices de son style sont déjà à l’œuvre dans cette pièce : la danse qui émerge de la marche (à l’image de la scène d’ouverture de West Side Story), la technique du ballet mêlée au modern jazz et enfin, les ruptures de rythme, en symbiose avec la musique de Leonard Bernstein.
Le 19 avril 1944 au Metropolitan Opera, la première bénéficie de vingt-deux rappels, tant le spectacle est plébiscité. Suite à ce succès colossal, la pièce inspire le musical On the Town, joué 462 fois à Broadway, que Jerome Robbins adapte lui-même. Il y conserve plusieurs éléments de sa chorégraphie originale, mais les transpose dans un style purement « broadwayien ». Alors que dans Fancy Free, la voix de Billy Holliday qui résonne dans le bar, s’interrompt dès l’arrivée des marins – ces derniers se lançant dans un pas de trois coordonné, de près de cinq minutes, la musique vive de Bernstein traduisant leur joie d’être en permission – dans On the Town, la chorégraphie se met au service de la bande originale. Les différents pas sous-titrent simplement ce que racontent les marins dans la chanson « New York, New York », composée par Adolph Green et Leonard Bernstein.
Le schéma est encore différent dans l’adaptation cinématographique de Stanley Donen, en 1950. Bien que le scénario ne change guère, Gene Kelly, également co-réalisateur, revoie la chorégraphie de On the Town, pour remettre la danse au centre, rendant davantage hommage à Fancy Free. Les différents pas de Kelly rappellent donc indubitablement le style de Jerome Robbins (écarté du film par le producteur). Quant à Bernstein, le long-métrage ne comporte que six de ses musiques (trois chansons, et deux pour le ballet). Pour autant, les deux artistes, créateurs originaux de Fancy Free, ne s’en préoccupent pas. Ils ont un autre projet en tête : un Roméo et Juliette des temps modernes.
En 1957, avec l’aide d’un tout jeune parolier, Stephen Sondheim, et sur un livret d’Arthur Laurents, le duo Bernstein/Robbins crée au Winter Theatre de Broadway West Side Story. New York les inspire à nouveau pour conter une histoire d’amour impossible, issue de deux bandes opposées par leurs origines. Le succès est immédiat, les chansons et les chorégraphies deviennent cultes. En 1961, le réalisateur Robert Wise souhaite l’adapter sur grand écran. Cette fois, Robbins prend les commandes, co-réalise le film et supervise toutes les scènes de danse, d’après son propre style. L’ombre de Fancy Free plane sur plusieurs séquences, notamment l’ouverture, au terrain de basket, mais aussi dans la scène de bal (qui fait écho au passage entre les trois marins et leurs conquêtes). Le film recevra dix Oscars, dont celui du meilleur réalisateur.
Jusqu’au début des années 70, bon nombre des comédies musicales qu’il chorégraphie pour Broadway sont transposées au cinéma (notamment Un Violon sur le toit, second et dernier long-métrage qu’il réalisera en 1971). Par la suite, le chorégraphe s’éloigne des musicals. Ses ballets, comme In the Night (1970), The Goldberg Variations (1971) ou Other Dances (1980), seront davantage tournés vers un langage classique et moins narratifs. Mais grâce aux chefs-d’œuvre, Fancy Free et West Side Story, Jerome Robbins reste encore aujourd’hui considéré comme « le roi de Broadway ».
© Jacques Moatti / OnP
Article
Jerome Robbins, hommage et témoignages
Les danseurs du Ballet de l’Opéra se souviennent…
07’
Alors qu’est célébré le centenaire de la naissance de Jerome Robbins en 2018, la Direction de la danse a imaginé un programme en hommage à celui qui considérait l’Opéra de Paris comme sa deuxième maison après le New York City Ballet. Dix-huit de ses pièces sont aujourd’hui au répertoire, témoignant de ce lien privilégié. Dix-huit occasions de marquer les quelques danseurs ayant eu la chance de côtoyer le « show man » de Broadway. Octave est allé à leur rencontre.
Elisabeth Platel « Musicalité et liberté »
Danseuse Étoile et Directrice de l’École de danse du Ballet de l’Opéra de Paris
J’ai découvert Jerome Robbins avec En Sol. Suzanne Farrell y était distribuée, la grande musicalité du chorégraphe s’exprimait déjà sur la partition de Maurice Ravel. Cette découverte a été une grande émotion pour moi : ce que je voyais sur scène correspondait exactement à l’idée et l’image que je me faisais de la danse. Suzanne Farrell était à ce moment-là, la danseuse que je voulais devenir et à laquelle je commençais à m’identifier.
Puis est arrivée Violette Verdy dans Dances at a Gathering. Ce fut un choc. À partir de là, j’ai eu envie d’interpréter tous ses ballets… In the Night en fut la consécration, je faisais partie des six danseurs choisis pour le premier cast. Le travail en studio fut très long, comme si Robbins recréait le ballet pour nous. Son perfectionnisme était à son comble, il nous faisait travailler un simple toucher pour coller exactement à la musique de Chopin et en parfaite symbiose avec la vision qu’il avait de la partition.
Répéter avec ce chorégraphe m’a permis de devenir critique de mes propres prestations. Nous devenions presque plus méticuleux que lui ! Robbins avait par-dessus tout cette façon de repérer les danseurs et de les aider à se révéler eux-mêmes : même en second cast, nous n’étions jamais considérés comme des seconds choix.
Carole Arbo « Une autre vision du classique »
Danseuse Étoile et professeur à l’École de danse du Ballet de l’Opéra de Paris
Ma rencontre avec Jerome Robbins a été une véritable révélation dans ma carrière de danseuse. J’ai découvert une approche de la danse qui me correspondait parfaitement, alliant une simplicité dans le geste et la mise en scène à une grande rigueur technique en studio. Je me suis immédiatement sentie très proche de sa danse, elle ne me demandait pas d’effort particulier, tout semblait naturel dans ce qu’il me transmettait.
Je décrirais Jerome Robbins comme un musicien hors pair, un homme d’une grande humanité. Son talent résultait d’une certaine sévérité certes mais surtout d’un perfectionnisme et d’une exigence rarement rencontrés ailleurs. J’ai tout de suite aimé l’homme et le chorégraphe. En studio, il demandait de revenir au geste à son état pur sans sophistication ni fioriture. Il fallait que cela ait du sens, soit précis et naturel. J’avais l’impression de faire sortir mon âme, d’être enfin moi-même, dans le geste et la danse.
Nombreux sont les ballets que j’ai aimé interpréter : En Sol avec Laurent Hilaire, Other Dances avec Manuel Legris bien entendu, ayant choisi cette pièce le soir de mes adieux, mais aussi The Concert, un ballet qui parvient à être drôle, quasi burlesque, tout en restant dans le raffinement. Le partenaire est essentiel dans les ballets de Robbins, il nous invitait d’ailleurs à être généreux dans nos pas de deux, insistant sur l’importante complicité que deux danseurs devaient transmettre sur scène. C’est d’ailleurs ce que je dis souvent à des danseurs qui découvrent aujourd’hui ce répertoire : il faut donner, Robbins c’est la vie, la joie !
Wilfried Romoli « Faire travailler l’invisible »
Danseur Étoile et professeur à l’École de danse du Ballet de l’Opéra de Paris
J’ai découvert Jerome Robbins lorsque j’ai été distribué dans le second cast d’In the Night avec Marie-Claude Pietragalla. Ce ballet reste pour moi l’un des plus grands chefs-d’œuvre de la danse, un bijou de perfection. La pièce réunit tout ce qui fait de Jerome Robbins un véritable maître : sa grande musicalité, son perfectionnisme et sa rigueur, son souci du détail. Les mois de répétition avec lui restent un souvenir marquant dans ma carrière de danseur. Je n’ai plus jamais interprété un pas de deux de la même façon par la suite. Le travail du regard est notamment très révélateur de l’importance que Robbins accordait aux détails : il pouvait revenir plusieurs heures sur des gestes aussi simples. Quelques années plus tard, j’ai également été distribué dans Glass Pieces, ballet repris cet automne à l’occasion de l’hommage qui lui est consacré. J’ai apprécié la modernité de cette pièce, tant pour son langage musical que chorégraphique.
C’est la richesse et la diversité de ses ballets que j’aime le plus chez ce chorégraphe. Capable d’être aussi moderne lorsqu’il crée Glass Pieces que drôle lorsqu’il imagine The Concert. Jazz, danse de caractère et comédie musicale se mêlent dans ses inspirations aux gestuelles plus classiques. Echanger avec un homme d’une aussi grande exigence m’a fait gagner en maturité. La poésie qu’il dégageait en studio continue de m’habiter tandis que j’enseigne aujourd’hui à mon tour.
Lionel Delanoë « Le culte du détail »
Premier Danseur et maître de ballet à l’Opéra de Paris
J’étais encore danseur dans le Corps de Ballet lorsque j’ai découvert l’univers de Jerome Robbins pour la première fois. In memory of est une pièce d’une grande finesse, j’avoue être passé loin de sa spiritualité, probablement trop jeune à l’époque pour apprécier ce dépouillement. En revanche, j’étais déjà fasciné par le chorégraphe et ses ballets et rêvais d’être distribué comme soliste dans l’une de ses œuvres. J’observais les danseurs qui avaient déjà côtoyé le maître, les répercussions que cela avait eu sur leur technique, leur prestance en scène, leurs comportements en studio. Robbins vous transforme, c’est une évidence. Travailler avec lui demandait de la patience, de l’écoute et beaucoup d’assiduité. Nous pouvions passer plusieurs heures assis au fond d’un studio lorsqu’il faisait répéter un premier rôle… Le regarder transmettre était déjà une leçon de danse ! Jerome Robbins avait ce don de savoir parfaitement là où il souhaitait emmener ses danseurs sans leur donner trop d’explications. Par magie, à un instant clé, le déclic opérait. Exigence, détail et perfectionnisme étaient toujours au rendez-vous mais accompagnés d’un credo bien à lui et si anglo-saxon : « Easy ! », aimait-il scander dans sa barbe blanche. Les ballets de Robbins sont ceux qui m’ont le plus appris à travailler et fait progresser. Parce qu’il avait cette façon singulière de modeler et façonner ses danseurs.
Robbins avait une manière de changer les angles, de jouer avec son alphabet, pour mieux distraire et tromper son public. Aujourd’hui maître de ballet sur ce programme qui lui rend hommage, je dois transmettre à une nouvelle génération cette part d’insaisissable. Il faut être très libre lorsqu’on interprète du Robbins, laisser croire à la soudaineté de l’action comme si elle advenait pour la première fois en scène. Je garde précieusement en tête nos échanges en studio, sa retenue et son élégance.
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