Le Château de Barbe-Bleue / La Voix humaine - Béla Bartók / Francis Poulenc - Opéra national de Paris

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    Le Château de Barbe-Bleue /​ La Voix humaine

    Béla Bartók / Francis Poulenc

    Palais Garnier - du 23 novembre au 12 décembre 2015

    Bernd Uhlig

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Le Château de Barbe-Bleue /​ La Voix humaine

Palais Garnier - du 23 novembre au 12 décembre 2015

Opéra

Le Château de Barbe-Bleue /​ La Voix humaine

Béla Bartók / Francis Poulenc

Palais Garnier - du 23 novembre au 12 décembre 2015

1h55 sans entracte

Langue : Hongrois / Français

À propos

En quelques mots :

"Prends garde, prends garde à mon château, prends garde, prends garde à nous, Judith !" 

- Le Château de Barbe-Bleue 

"Si tu ne m’aimais pas et si tu étais adroit, le téléphone deviendrait une arme effrayante qui ne laisse pas de traces, qui ne fait pas de bruit." La Voix humaine, deux dialogues, qui en réalité ne sont que des monologues. Car Judith pourrait n'être, sous la silhouette noire de la quatrième épouse "venue du cœur d'une nuit semée d'étoiles", que la voix de l'inconscient meurtri de Barbe-Bleue, reclus dans ce château sans fenêtres avec lequel sa psyché se confond. Car Elle – mais qui est Elle ? Et à qui parle-t-Elle ? – répond au silence de cet homme qui, à l'autre extrémité d'une ligne rompue, peut-être, n'est pas là. Quatre décennies, ou presque, séparent la conception du Château de Barbe-Bleue de celle de La Voix humaine – même si la pièce de Jean Cocteau, reprise telle quelle dans le livret, date de 1930. Un demi-siècle de profondes remises en question, qui a vu les créations de Wozzeck, puis de Lulu de Berg, mais aussi de Moses und Aron de Schönberg. L'écho de Pelléas et Mélisande de Debussy, de sa prosodie au plus près de la langue, résonne néanmoins chez Bartók autant que chez Poulenc, avec la singularité de l'idiome musical propre à chacun – l'un, porté par l'élan fondateur d'un opéra hongrois alors naissant et l'autre qui, en qualifiant son monodrame de tragédie lyrique, s'inscrivit dans une lignée remontant à Lully. Associés pour la première fois, Esa-Pekka Salonen et Krzysztof Warlikowski lèvent, à travers l'ombre sur laquelle se referme la septième porte, « le rideau de nos cils » sur une chambre pleine de larmes de sang.

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Coulisses

  • Les grands débuts

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    Les grands débuts

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Les grands débuts

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Les grands débuts

Regard sur la saison 15/16

06’

Par Octave

À l’occasion de la pause estivale, nous vous proposons un regard rétrospectif sur la première saison de Stéphane Lissner à l’Opéra national de Paris. Chanteurs, metteurs en scène, scénographes… 2015-2016 a marqué les débuts à l’Opéra de Paris de nombreux artistes de premier plan. Retour sur une saison-manifeste.


Et la Folie s’empara du Palais Garnier…

Il faut croire que cette production de Platée mise en scène par Laurent Pelly est indémodable : saison après saison, on la retrouve avec le même plaisir. Plus encore, elle réussit toujours à nous surprendre et à nous arracher des éclats de rire. Il faut dire que cette fois, le spectacle pouvait se prévaloir de la présence de Julie Fuchs, soprano nouvelle génération qui faisait ses débuts à l’Opéra de Paris et nous a comblés par son interprétation de la Folie.

Et Romeo Castellucci se confronta à Moses und Aron…

L’événement inaugural de cette saison a incontestablement été Moses und Aron de Schönberg donné pour la première fois à l’Opéra Bastille. Metteur en scène, auteur de spectacles au théâtre et à l’opéra qui sont autant de chocs visuels, l’Italien Romeo Castellucci s’est confronté à cette fable biblique sur l’errance d’un peuple et les limites de la parole. Le terme de « confrontation » n’est pas de trop lorsque l’on sait la place qu’occupe l’image dans l’esthétique de Castellucci, place qu’interroge précisément Schönberg dans son opéra. De cette opposition dialectique entre un artiste majeur d’aujourd’hui et l’une des œuvres les plus fascinantes du XXe siècle est sorti un geste artistique mémorable, un manifeste esthétique : sur la vaste scène de l’Opéra Bastille, s’est étendu un désert – d’abord blanc puis maculé de noir – jusqu’à faire disparaître les artistes des Chœurs, cependant que les notes de Schönberg résonnaient implacablement. 

Romeo Castellucci en répétition avec les Chœurs de l'Opéra national de Paris
Romeo Castellucci en répétition avec les Chœurs de l'Opéra national de Paris © Elena Bauer / OnP

Et Barbara Hannigan enflamma La Voix humaine…

Autre temps fort de la saison, cette double soirée réunissant Le Château de Barbe-Bleue de Béla Bartók et La Voix humaine de Francis Poulenc dans une mise en scène de Krzysztof Warlikowski. Le metteur en scène polonais n’en était pas à son coup d’essai à l’Opéra de Paris. De lui, on se souvient d’Iphigénie en Tauride (repris la saison prochaine), de L’Affaire Makropoulos ou encore du Roi Roger… Pour son grand retour, il s’est attaché à tisser des liens dramaturgiques étroits entre l’opéra de Bartók et la tragédie lyrique de Poulenc. Le résultat de ce « double bill » est un objet théâtral et musical étrange et fascinant, une expérience intense pour le public. Sous la baguette d’Esa-Pekka Salonen, la soprano canadienne Barbara Hannigan fait ses débuts à l’Opéra de Paris et nous livre une interprétation incandescente de l’amante passionnée et suicidaire de La Voix humaine : elle se consume littéralement sur scène d’un feu qui ne s’éteint que sur les derniers accords de Poulenc.

Et Faust quitta la Terre pour Mars…

Pour ses débuts à l’Opéra de Paris, le metteur en scène letton Alvis Hermanis s’est emparé du mythe de Faust et en a fait une relecture très contemporaine : s’inspirant du projet « Mars One » qui entend coloniser la planète Mars, voyant dans le cosmologue Stephen Hawking le digne héritier du savant, il a imaginé une mise en scène où le pacte du savant avec le Diable devient un aller simple vers la Planète Rouge. Sous la direction musicale de Philippe Jordan, Jonas Kaufmann, Bryan Hymel, Bryn Terfel et Sophie Koch composaient un plateau vocal de premier ordre.

Et Rosina se libéra des griffes de Bartolo…

Rarement un spectacle aura trouvé casting plus parfait : à l’occasion de la reprise du Barbier de Séville dans la mise en scène électrisante de Damiano Michieletto, Lawrence Brownlee et Pretty Yende ont prêté leurs voix au Comte Almaviva et à Rosina. La soprano sud-africaine, qui faisait ses débuts à l’Opéra de Paris, a composé sur scène une Rosina puissante que son barbon de tuteur Bartolo avait bien du mal à retenir captive… Elle sera de nouveau à l’affiche de l’Opéra dans le rôle-titre de Lucia di Lammermoor tandis que Damiano Michieletto revient la saison prochaine pour une nouvelle mise en scène de Samson et Dalila à découvrir dès le 4 octobre.    
Le Barbier de Séville
Le Barbier de Séville © Julien Benhamou / OnP

Et Rigoletto cessa de rire…

Metteur en scène unanimement célébré de New York à Salzbourg, Claus Guth n’avait jusqu’alors jamais eu l’occasion de réaliser une mise en scène pour l’Opéra de Paris. C’est chose faite avec ce Rigoletto, pour lequel il nous a livré, comme à son habitude, une vision glaçante et chirurgicale qui fait de Gilda, la fille du bouffon, l’objet de tous les fantasmes : l’occasion pour Olga Peretyatko de faire des débuts remarqués à l’Opéra de Paris aux côtés de Quinn Kelsey. Une production qui sera reprise dès la saison prochaine.

Et Lear fut créé en version originale au Palais Garnier…

Dernière nouvelle production lyrique de la saison, la représentation du Lear d’Aribert Reimann, d’après Shakespeare pour la première fois en langue originale au Palais Garnier, aura été l’un des événements marquants de cette saison. Pour l’occasion, le metteur en scène Calixto Bieito nous aura offert un spectacle coup de poing à la hauteur du drame shakespearien. De quoi nous donner hâte de découvrir sa Carmen programmée pour la saison à venir… On ressent encore quelques frissons en songeant à l’interprétation époustouflante qu’a donnée Bo Skovhus de ce roi aux portes de la mort…    
Les artistes de Lear, extrait d'une vidéo réalisée par Sarah Derendinger pour la production
Les artistes de Lear, extrait d'une vidéo réalisée par Sarah Derendinger pour la production

Mécènes et partenaires

Ce spectacle fera l’objet d’une captation audiovisuelle.

Une co-production Opéra national de Paris, Telmondis, Mezzo avec le soutien du CNC réalisée par Stéphane Metge.
Diffusion en direct sur Mezzo le 10 décembre et diffusion sur France Musique ultérieurement.

Partenaires médias et techniques

  • Mécène des retransmissions audiovisuelles de l'Opéra

  • Coproducteur de la captation

  • Coproducteur et diffuseur

  • Distributeur TV international

  • Diffuseur radio

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