Voir toutes les informations
Madame Butterfly
Opéra Bastille - du 14 septembre au 13 novembre 2019
Madame Butterfly
Giacomo Puccini
Opéra Bastille - du 14 septembre au 13 novembre 2019
2h45 avec 1 entracte
Surtitrage : Français / Anglais
-
Première : 14 septembre 2019
Moins de 40 ans : 5 novembre 2019
À propos
En quelques mots :
Pour écrire Madame Chrysanthème, Pierre Loti a puisé dans les souvenirs de son propre voyage au Japon entrepris en 1885. Pour composer Madama Butterfly, Giacomo Puccini s’est inspiré, quant à lui, des mélodies populaires et des sonorités des voix nippones. Mais dans la littérature comme dans la musique, l’héroïne reste la même : Kiku‑san ou Cio-Cio‑san, une jeune geisha trahie par son mari occidental, symbole de la rencontre entre deux mondes étrangers. La mise en scène épurée de Robert Wilson épouse à merveille l’intensité dramatique et la violence sous-jacente de cette tragédie imprégnée de japonisme.
- Ouverture
- Première partie 50 mn
- Entracte 30 mn
- Deuxième partie 85 mn
- Fin
-
Madama Butterfly
Tragédie Japonaise en trois actes (1904)
D'après la pièce de David Belasco Adaptée d'une nouvelle de John Luther Long En langue italienne
-
Représentations
Réservez vos places dès maintenant grâce au pass’ saison
Disponible en audiodescription
Avantages tarifaires
Plus de places disponibles actuellement
Réservez vos places dès maintenant grâce au pass’ saison
Disponible en audiodescription
Avantages tarifaires
Plus de places disponibles actuellement
Galeries
Vidéos
Audios
Madame Butterfly (saison 19/20)- Acte II
Madame Butterfly (saison 19/20)- Acte III (Ana María Martínez)
Madame Butterfly (saison 19/20) - Acte II (Ana María Martínez, Laurent Naouri)
Madame Butterfly (saison 19/20)- Acte II (Ana María Martínez)
Coulisses
01:07’
Vidéo
Dessine-moi Madame Butterfly
Une minute pour comprendre l’intrigue
Pour écrire Madame Chrysanthème, Pierre Loti a puisé dans les souvenirs de son propre voyage au Japon entrepris en 1885. Pour composer Madama Butterfly, Giacomo Puccini s’est inspiré, quant à lui, des mélodies populaires et des sonorités des voix nippones. Mais dans la littérature comme dans la musique, l’héroïne reste la même : Kiku‑san ou Cio-Cio‑san, une jeune geisha trahie par son mari occidental, symbole de la rencontre entre deux mondes étrangers. La mise en scène épurée de Robert Wilson épouse à merveille l’intensité dramatique et la violence sous-jacente de cette tragédie imprégnée de japonisme.
© Elena Bauer / OnP
Article
La lumière de Madama Butterfly
Un spectacle, un souvenir
02’
Rui De Matos Machado est adjoint au Chef du service lumière Bastille.
« Je connais peu de metteurs en scène qui accordent autant d’importance à la lumière que Robert Wilson. Il est présent à chaque reprise, demandant un nombre de services lumière conséquent pour peaufiner ses éclairages, les nourrir de son évolution personnelle, de ce qu’il a pu expérimenter dans d’autres spectacles. J’ai travaillé avec lui sur les lumières de La Flûte enchantée, de Pelléas et Mélisande, de Madame Butterfly… Madame Butterfly était notre première collaboration.
Quand on songe aux lumières des spectacles de Bob, je crois qu’on pense d’abord au cyclorama, cette toile tendue au lointain qui permet de créer de vastes surfaces lumineuses très homogènes… C’est un élément central de son esthétique qui permet de définir l’atmosphère du plateau. Il ne l’utilise pas de façon réaliste, descriptive, par exemple pour représenter le ciel, comme le font tant d’autres metteurs en scène. C’est une lumière dynamique, qui évolue pour s’adapter aux soubresauts du drame : elle vire au rouge lorsque le bonze entre en scène, furieux, pour reprocher à Cio-Cio-San d’avoir renié les siens ; elle se pare d’un bleu profond, très poétique, lorsque l’enfant, fragile, se promène sur scène… Cette interaction entre éclairages et personnages est l’une des caractéristiques de « l’esthétique Wilson » : il y a continuité entre les différentes composantes du spectacle que sont le livret, la musique, la direction d’acteurs, la lumière…
Au fil des reprises, les lumières de « Butterfly » ont évolué. La tendance la plus remarquable de cette évolution, c’est le refroidissement : Bob supporte de moins en moins la chaleur de ces lumières un peu ambre. Il tend davantage vers les bleus. C’est une évolution que j’observe par ailleurs dans tous ses autres spectacles. Est-ce que cela signifie que l’ambiance est plus grave, plus tragique ? Non. Pas vraiment. Il y a des bleus légers, frais, de même qu’une lumière d’hiver peut être très gaie. Si je devais mettre des mots sur cette évolution, je dirais plutôt qu’il se rapproche de la lumière du jour…»
© Elena Bauer / OnP
Podcast
Podcast Madame Butterfly
"Dansez ! Chantez ! 7 minutes à l’Opéra de Paris" - en partenariat avec France Musique
07’
Recommandations