Elena Bauer / OnP

Opéra

Madame Butterfly

Giacomo Puccini

Opéra Bastille

du 14 septembre au 13 novembre 2019

2h45 sans entracte

Madame Butterfly

Opéra Bastille - du 14 septembre au 13 novembre 2019

Synopsis

Pour écrire Madame Chrysanthème, Pierre Loti a puisé dans les souvenirs de son propre voyage au Japon entrepris en 1885. Pour composer Madama Butterfly, Giacomo Puccini s’est inspiré, quant à lui, des mélodies populaires et des sonorités des voix nippones. Mais dans la littérature comme dans la musique, l’héroïne reste la même : Kiku‑san ou Cio-Cio‑san, une jeune geisha trahie par son mari occidental, symbole de la rencontre entre deux mondes étrangers. La mise en scène épurée de Robert Wilson épouse à merveille l’intensité dramatique et la violence sous-jacente de cette tragédie imprégnée de japonisme.

Durée : 2h45 sans entracte

Langue : Italien

Surtitrage : Français / Anglais

  • Ouverture

  • Première partie 50 min

  • Entracte 30 min

  • Deuxième partie 85 min

  • Fin

Voir les actes

Détail des actes

PREMIER TABLEAU

L’Américain Pinkerton séjourne provisoirement au Japon. Afin de passer agréablement le temps jusqu’à son départ, il projette d’épouser Cio‑Cio‑San, jeune geisha qui le fascine. Goro, l’entremetteur, a tout arrangé. Il présente à Pinkerton ses futurs domestiques lorsque le consul des États-Unis fait son entrée, premier convive de la noce. Assurant à Pinkerton que Cio‑Cio‑Sanprend leur relation très au sérieux, il lui recommande de ne pas briser la vie de la jeune fille pour une simple passade. Vient la mariée, entourée de cinq compagnes. Peu après, arrivent ses parents et amis. Deux fonctionnaires déclarent Cio‑Cio‑San et Pinkerton unis par le mariage. La fête est interrompue par l’oncle de Cio‑Cio‑San, un bonze. On lui a appris que celle-ci s’est convertie au christianisme ; il la bannit de la famille et de la société. Les hôtes suivent son exemple. À présent seuls, Pinkerton et Cio‑Cio‑San s’avouent leur amour et gagnent la chambre nuptiale.

DEUXIÈME TABLEAU

Quelques années ont passé. Pinkerton est depuis longtemps retourné aux États-Unis. Cio‑Cio‑San a donné naissance à un fils. Seule avec lui et sa fidèle servante Suzuki, elle attend le retour de son mari. Le consul lui rend visite. Pinkerton lui a écrit : il se rendra prochainement au Japon, accompagné de son épouse américaine et l’a chargé de préparer Cio‑Cio‑San à sa venue. Mais celle-ci, l’interrompantsans cesse, ne le laisse pas lui annoncer la nouvelle. Yamadori, un riche prince, la prie de lui accorder sa main. Elle refuse, se sentant légalement mariée à Pinkerton. Le consul tente à nouveau de lui lire la lettre. Cio‑Cio‑San ne saisit qu’une chose : son époux va être de retour au Japon. Le consul perd alors patience : et si Pinkerton ne revenait jamais plus ? Cio‑Cio‑San est comme touchée à mort. À la tombée de la nuit, un coup de canon annonce l’arrivée du bateau de Pinkerton. Folle de joie, Cio‑Cio‑San décore la maison de fleurs et attend toute la nuit sa venue. En compagnie de son épouse américaine, Pinkerton se présente le lendemain chez Cio‑Cio‑San pour lui demander son enfant, mais il évite toute rencontre avec elle. Seules, ses deux épouses se retrouvent face à face. Réalisant enfin la situation, Cio‑Cio‑San se suicide.

Artistes

Tragédie japonaise en trois actes (1904)

D'après David Belasco, pièce adaptée d'une nouvelle de John Luther Long

Équipe artistique

Distribution

Orchestre et Choeurs de l’Opéra national de Paris

Galerie médias

  • Dessine-moi Madame Butterfly

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  • La lumière de Madama Butterfly

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Une minute pour comprendre l’intrigue

1:07 min

Dessine-moi Madame Butterfly

Par Octave

Pour écrire Madame Chrysanthème, Pierre Loti a puisé dans les souvenirs de son propre voyage au Japon entrepris en 1885. Pour composer Madama Butterfly, Giacomo Puccini s’est inspiré, quant à lui, des mélodies populaires et des sonorités des voix nippones. Mais dans la littérature comme dans la musique, l’héroïne reste la même : Kiku‑san ou Cio-Cio‑san, une jeune geisha trahie par son mari occidental, symbole de la rencontre entre deux mondes étrangers. La mise en scène épurée de Robert Wilson épouse à merveille l’intensité dramatique et la violence sous-jacente de cette tragédie imprégnée de japonisme.

© Elena Bauer / OnP

La lumière de Madama Butterfly

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Un spectacle, un souvenir

02 min

La lumière de Madama Butterfly

Par Rui De Matos Machado

Rui De Matos Machado est adjoint au Chef du service lumière Bastille.

« Je connais peu de metteurs en scène qui accordent autant d’importance à la lumière que Robert Wilson. Il est présent à chaque reprise, demandant un nombre de services lumière conséquent pour peaufiner ses éclairages, les nourrir de son évolution personnelle, de ce qu’il a pu expérimenter dans d’autres spectacles. J’ai travaillé avec lui sur les lumières de La Flûte enchantée, de Pelléas et Mélisande, de Madame ButterflyMadame Butterfly était notre première collaboration.

Quand on songe aux lumières des spectacles de Bob, je crois qu’on pense d’abord au cyclorama, cette toile tendue au lointain qui permet de créer de vastes surfaces lumineuses très homogènes… C’est un élément central de son esthétique qui permet de définir l’atmosphère du plateau. Il ne l’utilise pas de façon réaliste, descriptive, par exemple pour représenter le ciel, comme le font tant d’autres metteurs en scène. C’est une lumière dynamique, qui évolue pour s’adapter aux soubresauts du drame : elle vire au rouge lorsque le bonze entre en scène, furieux, pour reprocher à Cio-Cio-San d’avoir renié les siens ; elle se pare d’un bleu profond, très poétique, lorsque l’enfant, fragile, se promène sur scène… Cette interaction entre éclairages et personnages est l’une des caractéristiques de « l’esthétique Wilson » : il y a continuité entre les différentes composantes du spectacle que sont le livret, la musique, la direction d’acteurs, la lumière…

Entrée du bonze (Scott Wilde), furieux, face à Cio-Cio-San (Svetla Vassileva) - 2014
Entrée du bonze (Scott Wilde), furieux, face à Cio-Cio-San (Svetla Vassileva) - 2014 © Elena Bauer/OnP

Au fil des reprises, les lumières de « Butterfly » ont évolué. La tendance la plus remarquable de cette évolution, c’est le refroidissement : Bob supporte de moins en moins la chaleur de ces lumières un peu ambre. Il tend davantage vers les bleus. C’est une évolution que j’observe par ailleurs dans tous ses autres spectacles. Est-ce que cela signifie que l’ambiance est plus grave, plus tragique ? Non. Pas vraiment. Il y a des bleus légers, frais, de même qu’une lumière d’hiver peut être très gaie. Si je devais mettre des mots sur cette évolution, je dirais plutôt qu’il se rapproche de la lumière du jour…»

Podcast Madame Butterfly

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"Dansez ! Chantez ! 7 minutes à l’Opéra de Paris" - en partenariat avec France Musique

07 min

Podcast Madame Butterfly

Par Charlotte Landru-Chandès, France Musique

Avec « Dansez ! Chantez ! 7 minutes à l’Opéra de Paris », nous vous proposons des incursions originales dans la programmation de la saison à la faveur d’émissions produites par France Musique et l’Opéra national de Paris. Pour chacune des productions d’opéra et de ballet, Charlotte Landru-Chandès pour le lyrique et Jean-Baptiste Urbain pour la danse, vous introduisent, avant votre passage dans nos théâtres, aux œuvres et aux artistes que vous allez découvrir. 

  • Madama Butterfly by G. Puccini - "Un bel dì, vedremo" (Ana María Martínez)
  • Madama Butterfly by Giacomo Puccini (Ana María Martínez)
  • Madama Butterfly by Giacomo Puccini (Ana María Martínez & Giorgio Berrugi)
  • Madama Butterfly by Giacomo Puccini (Ana María Martínez & Laurent Naouri)
  • Madama Butterfly by G. Puccini - Trailer
  • Madame Butterfly (saison 19/20)- Acte II

  • Madame Butterfly (saison 19/20)- Acte III (Ana María Martínez)

  • Madame Butterfly (saison 19/20) - Acte II (Ana María Martínez, Laurent Naouri)

  • Madame Butterfly (saison 19/20)- Acte II (Ana María Martínez)

Accès et services

Opéra Bastille

Place de la Bastille

75012 Paris

Transports en commun

Métro Bastille (lignes 1, 5 et 8), Gare de Lyon (RER)

Bus 29, 69, 76, 86, 87, 91, N01, N02, N11, N16

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Parking

Q-Park Opéra Bastille 34, rue de Lyon 75012 Paris

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Dans les deux théâtres, des places à tarifs réduits sont vendues aux guichets à partir de 30 minutes avant la représentation :

  • Places à 35 € pour les moins de 28 ans, demandeurs d’emploi (avec justificatif de moins de trois mois) et seniors de plus de 65 ans non imposables (avec justificatif de non-imposition de l’année en cours)
  • Places à 70 € pour les seniors de plus de 65 ans

Retrouvez les univers de l’opéra et du ballet dans les boutiques de l’Opéra national de Paris. Vous pourrez vous y procurer les programmes des spectacles, des livres, des enregistrements, mais aussi une large gamme de papeterie, vêtements et accessoires de mode, des bijoux et objets décoratifs, ainsi que le miel de l’Opéra.

À l’Opéra Bastille
  • Ouverture une heure avant le début et jusqu’à la fin des représentations
  • Accessible depuis les espaces publics du théâtre
  • Renseignements 01 40 01 17 82

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