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Cendrillon
Opéra Bastille - du 27 novembre 2018 au 02 janvier 2019
Cendrillon
Rudolf Noureev
Opéra Bastille - du 27 novembre 2018 au 02 janvier 2019
2h50 avec 2 entractes
-
Avant-première : 26 novembre 2018
Première : 27 novembre 2018
-
Matinée Rêve d'enfants : 9 décembre 2018
À propos
En quelques mots :
Le célèbre conte de Charles Perrault, mis en musique par Sergueï Prokofiev, est transposé dans un décor de cinéma où se succèdent les références aux héros du 7e art américain. Rudolf Noureev propulse sa Cendrillon sous les sunlights hollywoodiens. Avec un producteur pour fée marraine et un acteur vedette comme prince charmant, elle échappe à son destin misérable et voit ses rêves s’accomplir. Une histoire qui n’est pas sans rappeler celle du chorégraphe, jeune Tatar devenu star internationale. Avec ce « ballet‑métaphore », la Compagnie rend hommage à Rudolf Noureev qui fut son directeur. Un grand spectacle qui fête l’entrée dans l’année anniversaire de l’Opéra de Paris.
- Ouverture
- Première partie 40 mn
- Entracte 20 mn
- Deuxième partie 45 mn
- Entracte 20 mn
- Troisième partie 40 mn
- Fin
-
Cendrillon
Ballet en trois actes
D'après Charles Perrault
-
lundi 26 novembre 2018 à 19:30
- lundi 26 novembre 2018 à 19:30
- mardi 27 novembre 2018 à 19:30
- jeudi 29 novembre 2018 à 19:30
- vendredi 30 novembre 2018 à 19:30
- dimanche 02 décembre 2018 à 14:30
- mercredi 05 décembre 2018 à 19:30
- samedi 08 décembre 2018 à 14:30
- samedi 08 décembre 2018 à 20:00
- dimanche 09 décembre 2018 à 14:30
- mercredi 12 décembre 2018 à 19:30
- samedi 15 décembre 2018 à 14:30
- samedi 15 décembre 2018 à 20:00
- dimanche 16 décembre 2018 à 14:30
- mardi 18 décembre 2018 à 19:30
- mercredi 19 décembre 2018 à 19:30
- vendredi 21 décembre 2018 à 19:30
- samedi 22 décembre 2018 à 14:30
- samedi 22 décembre 2018 à 20:00
- lundi 24 décembre 2018 à 19:30
- mardi 25 décembre 2018 à 19:30
- jeudi 27 décembre 2018 à 19:30
- vendredi 28 décembre 2018 à 19:30
- dimanche 30 décembre 2018 à 14:30
- lundi 31 décembre 2018 à 20:00
- mardi 01 janvier 2019 à 19:30
- mercredi 02 janvier 2019 à 19:30
Dernière mise à jour le 25 décembre 2018, distribution susceptible d’être modifiée.
Cendrillon
Cendrillon
Cendrillon
Cendrillon
Cendrillon
Cendrillon
Cendrillon
Cendrillon
Cendrillon
Cendrillon
Cendrillon
Cendrillon
Cendrillon
Cendrillon
Cendrillon
Cendrillon
Cendrillon
Cendrillon
Cendrillon
Cendrillon
Cendrillon
Cendrillon
Cendrillon
Cendrillon
Cendrillon
Cendrillon
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Galeries
Vidéos
Audios
Cendrillon
Coulisses
02:48’
Vidéo
Souvenirs de scène : Valentine Colasante
La danseuse Étoile raconte sa Cendrillon
Les retransmissions proposées par l’Opéra national de Paris vous permettent de voir ou revoir quelques-uns des spectacles qui ont marqué ces dernières saisons.
Pour les accompagner, Octave a souhaité donner la parole aux artistes qui ont participé à ces productions. Ils se sont prêtés au jeu et ont accepté de se filmer, chez eux, pour raconter leur expérience, partager leurs souvenirs des répétitions et représentations, et évoquer les défis techniques et artistiques de leur rôle. Ils évoquent également la façon dont ils poursuivent leur activité artistique pendant le confinement, en attendant de retrouver la scène et le public.
© Laurent Philippe / OnP
07:06’
Vidéo
Karl Paquette
Étoile vedette
Nommé danseur Étoile en 2009, Karl Paquette fait ses adieux à la scène le 31 décembre prochain. De Rothbart à Jean de Brienne, de Roméo à l’Oiseau de feu, il s’est emparé des grands rôles du répertoire et choisi celui de l’Acteur-vedette dans Cendrillon, personnage solaire et généreux s’il en est, pour ce dernier spectacle. Avant le lever de rideau, il livre à Octave ses souvenirs, sentiments et projets pour l’avenir.
© Tomasz Lazar / Société Rogues Artist Management Ltd / OnP
Podcast
Podcast Cendrillon
"Dansez ! Chantez ! 7 minutes à l’Opéra de Paris" - en partenariat avec France Musique
07’
© Emilie Möri / Vozimage
Article
Où est passée la magie ?
Ce que Cendrillon doit à Rossini et à Noureev
06’
Aussi, les spectateurs qui assisteront à Cendrillon, le ballet de Prokofiev, chorégraphié par Rudolf Noureev ou à La Cenerentola, l’opéra de Rossini mis en scène par Guillaume Gallienne, seront-ils surpris de n’y trouver ni bonne fée ni baguette magique. Du moins en apparence car la magie n’a pas pour autant disparu : elle s’est juste parée d’autres atours et – tel le prince capable de passer outre les apparences pour retrouver la jeune fille à la pantoufle de vair – ceux qui prendront la peine de s’y arrêter verront leur peine bien récompensée.
Lorsque Rossini compose La Cenerentola (1817) sur un livret de Ferretti, la bonne fée est remplacée par Alidoro, généreux tuteur du Prince. Ni la citrouille ni les rats n’ont voix au chapitre. Quant à la pantoufle de vair ou de verre – qui a généré une célèbre controverse – elle est remplacée par un bracelet, afin, nous dit-on, de ne pas choquer le public du XIXe siècle qui n’aurait pas supporté que l’on dénudât le pied de l’interprète pour tenter de le glisser dans la dite pantoufle. Contre toute attente, le conte de Cendrillon se passe fort bien de magie : là n’est pas son essence, et déjà Bettelheim affirmait qu’il ne fallait voir dans cette débauche d’effets spéciaux d’époque, inventés par Perrault, qu’une forme d’ironie destinée à tromper les lecteurs les plus naïfs. Dont acte. À vrai dire, priver l’opéra de cette sorte de magie en carton-pâte nous incite surtout à chercher la véritable magie du côté de la musique. Chez Rossini, c’est elle qui traduit la métamorphose progressive d’Angelina. L’héroïne de Rossini connaît bien ses classiques – ce qui lui donne un avantage certain sur ses sœurs – et elle a sûrement révisé le conte – peut-être dans la version italienne de Giambattista Basile : lors de sa première apparition sur scène, le « Una volta c’era un re » qu’elle chantonne contient tout à la fois l’intrigue et son dénouement :Il était une fois un roi
Qui se lassa de rester seul.
À force de chercher, il finit par trouver
Mais il y en avait trois qui voulaient l’épouser.
Que fit-il ?
Dédaignant le faste et la beauté,
Il jeta son dévolu
Sur l’innocence et la bonté.
Tout est dit : le Prince Ramiro préférera finalement l’innocence et la bonté au prestige social. Mais dans cette chanson en forme de conte, ni ornementation, ni fioritures : le chant d’Angelina se veut simple et dépouillé. Par la suite, la voix d’Angelina se pare de couleurs de plus en plus virtuoses et chatoyantes : à la fin du premier acte, Angelina envisage enfin la possibilité d’aller au bal. Son chant se déploie. Son personnage prend de la hauteur. Au bal donné par Don Ramiro, Cendrillon apparaît métamorphosée. Sa voix emprunte désormais au registre noble, réservé chez Rossini aux personnalités de haut rang. Pas étonnant dans ces conditions que personne ne la reconnaisse. Guillaume Gallienne s’attache également à transformer la cendre en feu en imaginant au finale de l’acte I une éruption volcanique : la cendre qui semblait condamner Angelina à la misère devient le brasier même de sa colère. Prise dans un feu tout rossinien, Cendrillon s’emporte et manque de s’évanouir. Après un pardon envisagé comme sa seule vengeance, Cendrillon célèbre son bonheur nouveau dans une dernière prouesse vocale. Est si tout cela n’était qu’un rêve ?
Le rêve constitue également la sève du Cendrillon chorégraphié par Noureev, repris cette saison par le Ballet de l’Opéra sur la scène de Bastille. C’est ici le cinéma qui permet à Cendrillon – flanquée d’un père alcoolique et de deux sœurs actrices, médiocres figurantes sans avenir - d’échapper à sa condition, selon une mythologie bien connue du XXe siècle. Au lendemain de la crise de 1929 – Prokofiev a composé son ballet entre 1941 et 1944 – l’usine à rêves hollywoodienne servait d’exutoire à la Grande Dépression. Dans le ballet de Noureev, Cendrillon, débarquée par hasard dans des studios de cinéma, y croise Charlie Chaplin et King Kong avant d’être repérée par un producteur en quête de talent qui la fait débuter devant la caméra. Cendrillon ne doit sa réussite qu’à sa propre virtuosité.
Si la magie s’est volatilisée, les thèmes de l’élévation sociale, du passage d’un monde à l’autre, sont en revanche bien présents et hantent ce Cendrillon dans sa musique comme dans sa chorégraphie. Les années 1940 marquaient pour Prokofiev le retour en URSS, après une parenthèse américaine – le compositeur s’était exilé en 1918 à San Francisco pour fuir la Révolution russe. Comme le rappelle Noureev, « Prokofiev éprouvait alors de l’Occident une sourde nostalgie. Cendrillon n’est pas très russe. »
Issu d’un milieu modeste, Noureev avait, quant à
lui, accompli un itinéraire similaire en passant de l’URSS à la France. On
imagine sans mal qu’il ait pu mettre de lui-même dans ce personnage de Cendrillon. Il y a sans doute dans ces
exils dictés par les aléas de l’Histoire quelque chose d’inouï qui dépasse de
loin toute forme de magie.
© Elena Bauer / OnP
Article
La citrouille-voiture dans Cendrillon
Un spectacle, un souvenir
02’
Cendrillon est de retour sur la scène de l’Opéra Bastille. Dans ce ballet chorégraphié par Rudolf Noureev et mis en musique par Sergueï Prokofiev, l’héroïne du conte de Charles Perrault est propulsée dans des décors du cinéma hollywoodien. Eric Moreau, adjoint au chef de service accessoires de l’Opéra Bastille, revient sur un des éléments emblématiques du décor : la Citrouille-Cadillac de Cendrillon.
« Après avoir été responsable de spectacle, j’ai été nommé adjoint au chef du service accessoires de l’Opéra Bastille en 2006. L’histoire de ce décor est tout à fait singulière. Entre la reprise de cette production en 2011 et celle-ci, le conteneur dans lequel était stocké la voiture a malheureusement pris l’eau. J’ai entrepris une petite enquête afin de redonner à l’élément son état d’origine. Pour commencer, nous avons dû refaire les mousses des banquettes qui s’étaient détériorées sous l’effet de l’humidité. L’eau ayant pénétré jusque dans les blocs moteurs fonctionnant sous commande électronique, nous avons été amenés à les changer également. Un problème cependant se présentait à nous : ce décor avait été construit par un prestataire extérieur. Par chance, j’ai retrouvé le contact de ce dernier, ce quoi nous a permis de restaurer la célèbre voiture de Cendrillon.
Son mécanisme est assez intriguant. L’aspect extérieur de la citrouille-voiture, qui s’apparente à première vue à la matière d’un ballon gonflable, est en réalité réalisé à partir d’une toile cirée épaisse cousue et peinte, la même que celle utilisée par les forains pour la construction de leurs manèges ! Pour que l’effet scénique soit réussi, tout est calculé au millimètre. Un figurant se trouve dans la citrouille conduite sur scène. En amont, il a déjà actionné le premier moteur permettant de gonfler la citrouille. Lorsque la transformation doit s’effectuer, le figurant détache une ceinture libérant le dispositif et il appuie sur un bouton permettant au second moteur de gonfler la voiture en à peine 23 secondes ! Enfin, Cendrillon s’installe dans la Cadillac et prend la direction des grands studios de cinéma hollywoodiens ! »
Mécènes et partenaires
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Montre de l'Opéra national de Paris
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Mécène des actions de l’Opéra en faveur des jeunes et des avant-premières
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Mécène des retransmissions audiovisuelles de l’Opéra
Ce spectacle fait l’objet d’une captation réalisée par Isabelle Julien, coproduite par l’Opéra national de Paris, BelAir Média et Arte, avec le soutien du CNC et de la Fondation Orange, mécène des retransmissions audiovisuelles de l’Opéra national de Paris. Ce spectacle sera retransmis en léger différé sur Arte et Arte Concert le 31 décembre 2018 à 22h15.
Il sera également retransmis avec le concours de Fra Cinéma, dans les cinémas UGC, dans le cadre de leur saison « Viva l’Opéra ! », dans les cinémas CGR et dans des cinémas indépendants en France et dans le monde entier ultérieurement.
Partenaires médias et techniques
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Coproducteur de la captation
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Partenaire
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Coproducteur et diffuseur
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Diffuseur TV
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Diffuseur cinéma
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Distributeur TV international
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