Mayerling - Ballet - Programmation Saison 22/23 - Opéra national de Paris

  • Ballet

    Mayerling

    Kenneth MacMillan

    Palais Garnier - du 25 octobre au 12 novembre 2022

    Antoni Taulé / Galerie XII 

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Mayerling

Palais Garnier - du 25 octobre au 12 novembre 2022

Ballet

Mayerling

Kenneth MacMillan

Palais Garnier - du 25 octobre au 12 novembre 2022

2h40 avec 2 entractes

  • Avant-première Jeunes : 22 oct. 2022

    Première : 25 oct. 2022

À propos

En quelques mots :

Créé en 1978 par le London Royal Ballet, Mayerling est, avec L’Histoire de Manon, le ballet le plus célèbre de Kenneth MacMillan. Dans cette vaste fresque en trois actes, le chorégraphe britannique s’inspire d’un événement historique : le suicide de l’archiduc Rodolphe, héritier du trône d’Autriche, en compagnie de sa maîtresse, la baronne Marie Vetsera, dans un pavillon de chasse de Mayerling, près de Vienne, en 1889. Qu’est‑ce qui a pu conduire le fils de l’empereur François‑Joseph Ier et de Sissi à ce geste ? Kenneth MacMillan s’attache à décortiquer les pressions sociales, politiques et personnelles à l’œuvre en alternant scènes grandioses et intimes. Soutenue par la musique romantique de Franz Liszt, sa chorégraphie d’une grande virtuosité, qui offre l’un des rôles masculins les plus exigeants du répertoire, traduit magistralement les émotions de personnages malmenés par l’Histoire. 

PERSONNAGES

Rodolphe : Héritier de la couronne d’Autriche-Hongrie
Mary Vetsera : Fille de la baronne Helena Vetsera, amante de Rodolphe
Marie Larisch : Comtesse, ancienne amante de Rodolphe et chaperonne de Mary Vetsera
Stéphanie : Princesse, épouse de Rodolphe
François-Joseph : Empereur d’Autriche-Hongrie, père de Rodolphe
Élisabeth : Impératrice d’Autriche-Hongrie, mère de Rodolphe
Mizzi Caspar : Maîtresse de Rodolphe
Bratfisch : Cocher et ami de Rodolphe
Bay Middleton : Colonel, amant de l’impératrice Élisabeth
  • Ouverture
  • Première partie 40 mn
  • Entracte 20 mn
  • Deuxième partie 50 mn
  • Entracte 20 mn
  • Troisième partie 30 mn
  • Fin

La presse en parle

  • Les costumes sont nombreux, extrêmement ouvragés, avec une distinction rare et des finitions impeccables.

    Alain Attyasse / ResMusica
  • La danse de McMillan nous projette dans un cinéma permanent, dont l’emphase, la grandiloquence, ne sont là que pour mieux faire transparaître la force du désir, l’aiguillon du mal-être et le tourbillon des sentiments.

    Hélène Kuttner / artistikrezo

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    Mayerling, un tour de force psychologique

© Ann Ray / OnP

Podcast Mayerling

07’

Podcast

Podcast Mayerling

"Dansez ! Chantez ! 7 minutes à l’Opéra de Paris" - en partenariat avec France Musique

Par Jean-Baptiste Urbain

Avec « Dansez ! Chantez ! 7 minutes à l’Opéra de Paris », nous vous proposons des incursions originales dans la programmation de la saison à la faveur d’émissions produites par France Musique et l’Opéra national de Paris. Pour chacune des productions d’opéra et de ballet, Charlotte Landru-Chandès pour le lyrique et Jean-Baptiste Urbain pour la danse, vous introduisent, avant votre passage dans nos théâtres, aux œuvres et aux artistes que vous allez découvrir.

© Ann Ray / OnP

Stéphane Bern à propos de Mayerling

Article

Stéphane Bern à propos de Mayerling

L’imaginaire de la monarchie

01’

Par Antony Desvaux

À l’occasion de l’entrée au répertoire du Ballet de l’Opéra de Mayerling, Stéphane Bern nous livre des clés pour comprendre l’attrait que suscitent les familles royales. Le ballet de Kenneth MacMillan, créé en 1978, s’inspire de l’histoire vraie de Rodolphe, prince hériter de la couronne d’Autriche-Hongrie. Stéphane Bern aborde le rôle symbolique joué par les rois, reines, princes et princesses dans notre culture, et ce dès le plus jeune âge à travers les contes pour enfants. Les familles royales, miroirs des familles de chacun, offrent à tous un socle commun, entre réalité politique et mythologie. Les figures royales, devenues archétypes, continuent de nos jours de fasciner et de maintenir vivant un certain imaginaire de la monarchie.

Il y a les faits historiques et au-delà leur écho, leur impact. La tragédie de Mayerling prête ainsi le flanc à toutes les interprétations. Voici un hériter qui n’est pas heureux dans son ménage, qui a fait un mariage de raison. Voici son amante Mary Vetsera. Tous deux sont retrouvés morts dans le pavillon de chasse de Mayerling. Est-ce un drame romantique, un amour impossible qui se termine par un double suicide ? Est-ce que ce suicide cache un drame politique ? Rodolphe fréquentait des milieux progressistes, contrairement à son père. L’a-t-on assassiné ? Toutes les hypothèses sont possibles.

Si ce drame personnel et familial touche à l’universel, c’est parce que ce sont des figures emblématiques qui parlent à notre inconscient. Enfant, on nous raconte des histoires de rois, de reines, de fées, de princesses… Comme disait Bruno Bettelheim dans Psychanalyse des contes de fée, cela nous replonge dans notre imaginaire collectif.

Rodolphe représentait plus que lui-même. Il devait prolonger une dynastie qui puise son histoire dans les racines les plus profondes d’un empire immense. Un temps, son suicide a obéré l’avenir. Sur un plan symbolique bien sûr, car on trouve toujours un autre héritier, et d’autres ont pris sa place. La mort de cet héritier des Habsbourg a touché non seulement le peuple autrichien mais tous les peuples. Toute une mosaïque de nationalités voyait en lui le porteur de l’avenir. Rodolphe ne s’appartenait plus.

Les rois, les reines sont des figures historiques qui se dépassent elles-mêmes. Elles deviennent en cela symboliques. Ces personnages croient être des êtres humains, mais sont en fait des personnalités qui ont aliéné leur vie personnelle pour vivre une aventure collective. Ils n’en ont pas toujours conscience et ne l’acceptent pas forcément non plus. On a pu le voir dans la famille royale d’Angleterre avec Diana. Elle avait désespérément le besoin d’être heureuse mais on ne demande pas à des figures symboliques d’être heureuses… Ce sont des figures sacrificielles.

Elles nous tendent un miroir dans lequel chacun lit ce qu’il a envie d’y lire : des vertus ancestrales par exemple, des valeurs aristocratiques. Les rois et les reines sont d’une autre essence, ils s’élèvent au-dessus de nous, simples mortels. C’est ce que l’on veut croire, évidemment, mais tous les opéras,les livres, les films, les romans sont faits de cela, et toute la mythologie, depuis la nuit des temps. Ces personnalités sont au-dessus de la condition humaine, à mi-chemin entre l’agora et l’Olympe.

Mayerling (saison 22/23)
Mayerling (saison 22/23) © Ann Ray / OnP

Nous avons besoin de ces figures. Elles viennent d’ailleurs, elles sont patinées par le temps, elles ont un héritage historique plus fort que ce que nous pouvons envisager dans notre généalogie et notre propre histoire, elles vivent sur un temps long, alors qu’aujourd’hui nous vivons dans l’immédiateté. C’est cela que représentait par exemple la Reine d’Angleterre.

Les familles royales sont porteuses d’histoire mais aussi d’identité, d’identité nationale même puisqu’en général elles portent le nom du pays sur lequel elles règnent. C’est en cela qu’elles nous rassemblent, symboliquement, dans le temps long. Ces familles nous offrent d’ailleurs toute une palette de couleurs. Theodore Zeldin disait : « Si vous prenez la famille royale d’Angleterre, vous avez toutes les palettes de la société, chacun se sent représenté par une des figures. » Vous avez ainsi les partisans de Kate Middleton et les partisans de Meghan Markle, la parfaite ou la rebelle. Il y a le mouton noir, comme Harry, et le « perfect boy », William. Bien sûr, ce sont souvent des figures névrosées. Cette famille vous tend un miroir, ce sont des archétypes. C’est cela qui fabrique du mythe.

Nombre d’œuvres d’art s’inspirent de l’univers de la monarchie, de son imaginaire. Devant elles, que peut ressentir un spectateur français ? Il y a sans doute un peu de nostalgie, un peu de culpabilité aussi, car n’oublions pas que nous avons coupé la tête de notre Roi. L’acte de régicide est similaire à un parricide, ce que l’on peut voir dans les romans, les opéras. On a tué le père. Il y a là quelque chose d’assez violent. De tragique. Il y a aussi la nostalgie d’un âge d’or. Cela relève de l’ordre du sacré, à la fois du mythologique et du religieux. On touche là à quelque chose qui fait sens, et qui fait nation. On a vu récemment tout un peuple au Royaume-Uni se rassembler autour d’un cercueil. C’est une image très forte. On ne pourrait pas transposer cela en France. Cela devient compliqué de communier autour d’une valeur commune. Tout cela alimente une sorte de douce nostalgie, un rêve inassouvi. De Gaulle disait : « Les Français ont le goût du prince et ils vont le chercher à l’étranger. » La Grande-Bretagne ou Monaco sont un peu nos monarchies de substitution. Nous avons eu le Roi Soleil, eux n’ont que le Roi Sommeil : une figure symbolique, qui ne fait pas grand-chose, mais tant qu’elle est là, on peut dormir tranquille. Ces figures nous ancrent dans l’Histoire et nous donnent un sentiment de pérennité.

J’ai eu la chance de voir Noureev et Baryschnikov danser et c’est une expérience inoubliable. Je pense aussi à un Lac des cygnes que j’ai eu la chance de voir au Mariinski. Et que dire du Défilé du Ballet à l’Opéra de Paris, avec tous les danseurs, les Étoiles, les élèves ? C’est un moment magnifique, avec le Palais Garnier dans toute sa profondeur. Nous parlions du Roi Soleil. C’est Louis XIV qui a créé l’Académie royale de Danse, ancêtre de l’Opéra de Paris, et organisé la danse en France. C’est à la fois un art très libre et très discipliné. J’ai toujours été fasciné par le talent des danseuses et des danseurs, cette façon d’exprimer avec son corps les émotions portées par la musique. La danse exprime toutes les passions humaines, qui peuvent être personnelles, intimes, comme Giselle, et en même temps historiques, comme Mayerling. Ces grands drames sont le socle commun de mythologies qui nous touchent tous et nous rassemblent.

Propos recueillis par Antony Desvaux (Septembre 2022)

© Matthieu Pajot

Dessine-moi Mayerling

01:03’

Vidéo

Dessine-moi Mayerling

Une minute pour comprendre l’intrigue

Par Matthieu Pajot

Créé en 1978 par le London Royal Ballet, Mayerling est, avec L’Histoire de Manon, le ballet le plus célèbre de Kenneth MacMillan. Dans cette vaste fresque en trois actes, le chorégraphe britannique s’inspire d’un événement historique : le suicide de l’archiduc Rodolphe, héritier du trône d’Autriche, en compagnie de sa maîtresse, la baronne Marie Vetsera, dans un pavillon de chasse de Mayerling, près de Vienne, en 1889. Qu’est‑ce qui a pu conduire le fils de l’empereur François‑Joseph Ier et de Sissi à ce geste ? Kenneth MacMillan s’attache à décortiquer les pressions sociales, politiques et personnelles à l’œuvre en alternant scènes grandioses et intimes. Soutenue par la musique romantique de Franz Liszt, sa chorégraphie d’une grande virtuosité, qui offre l’un des rôles masculins les plus exigeants du répertoire, traduit magistralement les émotions de personnages malmenés par l’Histoire. 

© Ann Ray / OnP

Mayerling, un tour de force psychologique

03:53’

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Mayerling, un tour de force psychologique

MacMillan selon Karl Burnett

Par Antony Desvaux, Anne-Solen Douguet

À l’occasion de l’entrée au répertoire du Ballet de l’Opéra de Paris de Mayerling, le répétiteur invité Karl Burnett évoque son travail de transmission. Spécialiste de la notation Benesh, il a travaillé auprès de Kenneth MacMillan et règle aujourd’hui la chorégraphie pour les danseurs de la Compagnie. Il revient sur le style néo-classique virtuose de MacMillan et sur la manière dont chaque pas est lié au scénario du ballet. Le rôle très sombre du prince Rodolphe, l’un des plus compliqués du répertoire, est pour les interprètes un tour de force psychologique et technique.  

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