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La Clémence de Titus
Palais Garnier - du 30 juin au 13 juillet 2021
La Clémence de Titus
Wolfgang Amadeus Mozart
Palais Garnier - du 30 juin au 13 juillet 2021
2h55 avec 1 entracte
Langue : Italien
À propos
En quelques mots :
Si la liaison entre Titus et Bérénice a inspiré les plus grands dramaturges français, c’est la figure de l’empereur romain, incarnation de la souveraineté absolue, qui occupe la place centrale de ce qui devait être le dernier opéra de Mozart. Marquant un retour à l’opera seria avec ses contraintes formelles, l’œuvre détourne les attentes et brille par son humanité dans une obscure clarté qui laisse entrevoir la tristesse dissimulée de la partition d’un compositeur déjà souffrant. La haute stylisation et la plasticité de la mise en scène de Willy Decker soulignent la réflexion du compositeur sur le pouvoir où le pardon et la réconciliation s’exposent dans toute leur force et leur fragilité.
PERSONNAGES
Titus : Empereur de Rome
Vitellia : Fille de l’ex-empereur Vitellius, destitué par Titus
Sextus : Ami de Titus, frère de Servilia, épris de Vitellia
Annius : Ami de Sextus, amoureux de Servilia
Servilia : Soeur de Sextus
Publius : Capitaine de la garde romaine
- Ouverture
- Première partie 65 mn
- Entracte 30 mn
- Deuxième partie 70 mn
- Fin
-
La clemenza di Tito
Opéra séria en deux actes
-
Représentations
Disponible en audiodescription
Avantages tarifaires
Plus de places disponibles actuellement
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Galeries
Vidéos
Audios
La Clémence de Titus (saison 20/21) - Acte I - Deh Se Piacer Mi Vuoi
La Clémence de Titus (saison 20/21) - Acte II - Se Al Volto Mai Ti Senti
La Clémence de Titus (saison 20/21) - Acte I - Parto Parto
La Clémence de Titus (saison 20/21)- Acte I - Ah Se Fosse Intorno
Coulisses
01:26’
Vidéo
Dessine-moi La Clémence de Titus
Une minute pour comprendre l’intrigue
Si la liaison entre Titus et Bérénice a inspiré les plus grands dramaturges français, c’est la figure de l’empereur romain, incarnation de la souveraineté absolue, qui occupe la place centrale de ce qui devait être le dernier opéra de Mozart. Marquant un retour à l’opera seria avec ses contraintes formelles, l’œuvre détourne les attentes et brille par son humanité dans une obscure clarté qui laisse entrevoir la tristesse dissimulée de la partition d’un compositeur déjà souffrant. La haute stylisation et la plasticité de la mise en scène de Willy Decker soulignent la réflexion du compositeur sur le pouvoir où le pardon et la réconciliation s’exposent dans toute leur force et leur fragilité.
La reprise de La Clémence de Titus offre toujours l’occasion au buste de l’Empereur – l’un des éléments monumentaux de la mise en scène – de voyager entre les Ateliers Berthier et le Palais Garnier. Retour sur ce périple extraordinaire à travers un reportage réalisé par la photographe Elena Bauer (2013).
© Christophe Pelé / OnP
Article
Tête-à-tête impérial dans La Clémence de Titus
Un spectacle, un souvenir
04’
Angelika Potier : Nous sommes très fiers de voir nos réalisations retourner sur scène à l’occasion de cette sixième reprise, il faut dire que nous étions bien servis dans l'atelier sculpture ! Lors de la création en 1997, le plus grand défi pour nous a été les reproductions du portrait. Plus le portrait est grand et plus on a peur de le rater.
Hébert Desormière: Au sujet du portrait, celui de Titus n'a pas été notre visuel de départ. Le décorateur, considérant que Titus « n’avait pas la tête de l’emploi », il lui a préféré le portrait de Jules César au regard plus perçant.
A.P. : Notre équipe comprenait à l’époque six sculpteurs pour la réalisation de la maquette et des quatre blocs. Cela a représenté cinq semaines de travail environ. C'est à partir de la maquette initiale de John Macfarlane que notre ancien chef d’atelier a réalisé celle du visage sur laquelle nous avons travaillé. Elle était plus détaillée pour faciliter son agrandissement. Chacun a été responsable d’une étape. Le premier bloc vierge, aussi appelé « bloc capable », a été réalisé par un ancien collègue, Charlie, particulièrement doué pour le rendu des matières. Hebert a fait un des deux bustes inachevés avec la tête émergeant du bloc, tandis que je me suis occupée du buste final de Titus, auquel a été rajouté un socle avec l’inscription de son nom.
H.D. : Pour le deuxième buste inachevé, j’ai aménagé des escaliers, qui devaient être à la fois praticables et discrets, parce que le personnage, couché tout en haut de la sculpture, doit progressivement descendre en chantant. Pour les quatre blocs, nous avons utilisé du polystyrène, matériau indétrônable pour sa légèreté et sa facilité de travail. Avant que les sculptures ne rejoignent l’atelier peinture, l’atelier des composites les a recouverts d'une couche d’à peu près un millimètre de résine. Etant un matériau très vulnérable, le polystyrène doit être impérativement recouvert par cette résine qui le préserve des chocs.
A.P. : En tant que spectatrice, j’ai gardé un très bon souvenir de « La Clémence », qui est pour moi un opéra pur, cohérent visuellement et musicalement. J’ai vu le devenir d’un empereur à travers le dégagement d’un bloc : on retire progressivement l’excédent de matière jusqu’à l’apparition du portrait du héros.Propos recueillis par Anna Schauder
© Sébastien Mathé / OnP
000:41’
Vidéo
La Clémence de Titus en bref
L'opéra de Mozart en 40 secondes
Lors de la générale piano de La Clémence de Titus, nous avons posé une caméra dans la salle du Palais Garnier afin de vous faire vivre l'opéra de Mozart dans la mise en scène de Willy Decker en 40 secondes chrono.