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La Chauve-Souris
MC93 Bobigny - du 13 au 23 mars 2019
La Chauve-Souris
Johann Strauss
MC93 Bobigny - du 13 au 23 mars 2019
3h00 avec 1 entracte
Langue : Allemand
Surtitrage : Français
À partir de 12 ans, 4e, 3e, Lycée
À propos
En quelques mots :
« Oublier l’irréparable », c’est la devise par laquelle la monarchie danubienne approche de sa fin. La tristesse de ce crépuscule ne pouvait pas ne pas pénétrer jusque dans la gaieté de l’opérette », écrivait Claudio Magris de La Chauve‑Souris, oeuvre infiniment troublante par son tourbillon de quiproquos, de danses et d’alcool. En 1944, La Chauve‑Souris fut l’une des œuvres représentées dans le camp de Terezin, où quelques‑uns des meilleurs musiciens d’Europe se trouvèrent emprisonnés par les nazis. S’inspirant de ce contexte, Célie Pauthe se saisit de l’ébriété salvatrice qui anime cette musique, et de l’élan de résistance collective qu’elle a pu inspirer.
Représentations hors les murs :
Les 2 Scènes Besançon
3 avr. 2019 à 19h
5 avr. 2019 à 20h
Théâtre Impérial de Compiègne
26 avr. 2019 à 20h
Maison de la Culture d'Amiens
15 mai 2019 à 19h30
17 mai 2019 à 19h30
MC2 - Grenoble
22 mai 2019 à 19h30
24 mai 2019 à 19h30
Vivre l'œuvre autrement :
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Die Fledermaus
Opérette en trois actes
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Représentations
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© Elena Bauer / OnP
Article
Eros dans Thanatos
La Chauve-souris par l’Académie de l’Opéra
06’
Célie, lorsque l’Académie vous a proposé de mettre en scène l’opérette de Strauss, comment en êtes-vous venue à vous intéresser à cet épisode du camp de Terezin ?
Pouvez-vous revenir sur cet épisode historique qui vous a inspirée ?
Fayçal, comment avez-vous mis votre direction musicale en résonance avec le projet de Célie ?
Célie, dans votre mise en scène de Bérénice donnée la saison dernière, vous vous attachiez à faire dialoguer les vers de Racine avec Césarée, le court-métrage réalisé par Marguerite Duras. Cette fois, vous confrontez La Chauve-Souris à l’Histoire. Avez-vous besoin, pour mettre en scène une œuvre, de la déplacer, de la « déterritorialiser » ?
Vous avez pris le parti de traduire les dialogues en français …
Célie Pauthe : Les dialogues parlés ont fait l’objet d’un long travail d’adaptation. J’ai élagué pour donner au texte une résonance plus intemporelle, moins datée, tout en infusant quelques détails liés à Terezin – dont les images que nous avons tournées là-bas – pour faire entendre telle ou telle réplique.
Fayçal Karoui : Le français était important pour resituer l’action, mais aussi pour donner à entendre la multitude des accents, le cosmopolitisme des interprètes. Au début du spectacle, les chanteurs et les instrumentistes se présentent, déclinant leur prénom et leur lieu de naissance. Comme on est à l’Académie, ils sont originaires des quatre coins du monde. A Terezin aussi, il y avait ce mélange de nationalités. C’est un moment bouleversant.
Célie Pauthe : J’avais besoin de partir des interprètes, c’est-à-dire d’un absolu présent, pour ensuite laisser le spectacle se faire contaminer par de discrètes citations de l’Histoire. C’est aussi extraordinaire de penser que des interprètes comme Liubov et Danylo sont nés à quelques années d’écart mais que l’une est née en Russie et l’autre en URSS. On sent le frottement des plaques tectoniques de l’Histoire.Mécènes et partenaires
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Mécène principal de l'Académie de l'Opéra national de Paris
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Mécène Fondateur de l’Académie de l’Opéra
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Mécène de La Chauve-souris
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Avec le soutien de l'AROP