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La Ronde
Amphithéâtre Olivier Messiaen - du 02 au 11 novembre 2017
La Ronde
Philippe Boesmans
Amphithéâtre Olivier Messiaen - du 02 au 11 novembre 2017
2h15 sans entracte
À propos
En quelques mots :
Dix rencontres amoureuses rythment cette œuvre composée par Philippe Boesmans d’après La Ronde d’Arthur Schnitzler. De la prostituée qui ouvre et clôt cette ronde, telle une danse macabre, à l’aristocrate désabusé et cynique, les destins se croisent et ne se côtoieront plus. Aucune harmonie entre les êtres, aucun échange entre les classes. Lyrique et mordante, légère et voluptueuse, la musique épouse les dialogues, s’immisce dans les interstices du texte pour dégager le sens profond de cette violente comédie érotique humaine. Cette création rassemble, sous la direction artistique de Christiane Lutz pour la mise en scène et de Jean Deroyer pour la direction musicale, les chanteurs, musiciens et artisans d’art en résidence à l’Académie.
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Reigen
Opéra en dix scènes
D’après Arthur Schnitzler
En langue allemande -
Représentations
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La Ronde - Philippe Boesmans / Fabrizio Cassol
— Par En partenariat avec France Musique
Coulisses
© Martin Hill
Podcast
Podcast La Ronde
"Dansez ! Chantez ! 7 minutes à l’Opéra de Paris" - en partenariat avec France Musique
Avec « Dansez ! Chantez ! 7 minutes à l’Opéra de Paris », nous vous proposons des incursions originales dans la programmation de la saison à la faveur d’émissions produites par France Musique et l’Opéra national de Paris. Pour chacune des productions d’opéra et de ballet, Judith Chaine pour le lyrique et Stéphane Grant pour la danse, vous introduisent, avant votre passage dans nos théâtres, aux œuvres et aux artistes que vous allez découvrir.
© DR
Article
La musique parle toujours plus que les mots
Entretien avec Christiane Lutz
04’
Actuellement en répétition à l’Amphithéâtre pour une nouvelle production de La Ronde qui rassemble l’ensemble des artistes et artisans de l’Académie, Christiane Lutz nous parle de l’opéra de Boesmans créé en 1993 et inspiré de la célèbre pièce d’Arthur Schnitzler.
La Ronde est l’un des plus grands scandales théâtraux du XXe siècle. Censurée en 1903, elle est interdite jusqu’en 1920 et, deux années plus tard, Arthur Schnitzler demande à son éditeur d’en interdire la représentation. À quel point étiez-vous familière de la pièce ?
Quelles différences observez-vous entre la pièce et le livret de Luc Bondy ?
Quelle lecture pouvons-nous avoir de l’œuvre aujourd’hui ?
La partition alterne entre chant et dialogue. Comment conciliez-vous les deux ?
Ce qui est incroyable dans l’opéra de Boesmans, c’est qu’il est structuré en dix scènes à chaque fois composées de deux personnages mais qu’il n’y a presque aucun duo à proprement parlé, c’est-à-dire des instants figés où les deux chanteurs chantent en même temps. La parole n’est jamais au service de la musique et vice-versa. Le chant s’apparente à de la conversation dans un dialogue fluide et très haletant. Ce qui rend la pièce très exigeante pour les interprètes qui doivent rester en permanence en alerte et très attentifs à leurs partenaires. Les jeunes chanteurs de l’Académie ont l’habitude de chanter ensemble et cela permet une meilleure écoute. Ils sont très investis.
Comment unifier ces dix scènes ?
C’est une des grandes difficultés de la pièce qui est construite comme dix tableaux, dix portraits psychologiques qui flirtent avec les analyses freudiennes. Le metteur en scène doit donc réussir à développer chaque personnage en un temps très court. Chaque couple est projeté sur scène, ses problématiques et complexités dévoilées au spectateur, mais disparait ensuite pour laisser place très vite à un nouveau duo. Cependant, on retrouve le thème du tabou dans les dix scènes. À travers chaque scène, il est important de garder l’image globale de la pièce et se demander : pourquoi le rideau s’est-il levé ?
Mécènes et partenaires
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Mécène principal de l'Académie de l'Opéra national de Paris
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Mécène Fondateur de l’Académie de l’Opéra
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Mécène Fondateur de l’Académie de l’Opéra
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Avec le soutien du Cercle des Fondateurs de l'Atelier Lyrique, Léon Cligman, Président
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Avec le soutien de l'AROP