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Mats Ek
Palais Garnier - du 22 juin au 14 juillet 2019
Mats Ek
Palais Garnier - du 22 juin au 14 juillet 2019
2h10 avec 1 entracte
-
Première : 22 juin 2019
À propos
En quelques mots :
Chorégraphe majeur du XXe siècle, Mats Ek revient à l’Opéra de Paris avec deux créations très attendues, Boléro sur la partition mythique de Maurice Ravel et Another Place imaginée sur la Sonate en si mineur de Franz Liszt. Homme de théâtre, Mats Ek pose sur le monde et la société un regard affûté qu’il traduit par une écriture sans concessions, précise, parfois dérangeante. Ses chorégraphies, à la gestuelle ample et généreuse, détournent les codes du vocabulaire classique et invitent à une expérience unique, autant pour les interprètes que pour le public.
Vivre l'œuvre autrement :
- Ouverture
- Première partie 55 mn
- Entracte 20 mn
- Deuxième partie 55 mn
- Fin
-
Carmen
Another Place
Boléro
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samedi 22 juin 2019 à 19:30
- samedi 22 juin 2019 à 19:30
- dimanche 23 juin 2019 à 19:30
- mardi 25 juin 2019 à 19:30
- mercredi 26 juin 2019 à 19:30
- jeudi 27 juin 2019 à 19:30
- vendredi 28 juin 2019 à 19:30
- dimanche 30 juin 2019 à 14:30
- mardi 02 juillet 2019 à 19:30
- mercredi 03 juillet 2019 à 19:30
- vendredi 05 juillet 2019 à 19:30
- samedi 06 juillet 2019 à 14:30
- samedi 06 juillet 2019 à 20:00
- lundi 08 juillet 2019 à 19:30
- mardi 09 juillet 2019 à 19:30
- jeudi 11 juillet 2019 à 19:30
- vendredi 12 juillet 2019 à 19:30
- dimanche 14 juillet 2019 à 14:30
Dernière mise à jour le 03 juillet 2019, distribution susceptible d’être modifiée.
Carmen
Another Place
Boléro
Carmen
Another Place
Boléro
Carmen
Another Place
Boléro
Carmen
Another Place
Boléro
Carmen
Another Place
Boléro
Carmen
Another Place
Boléro
Carmen
Another Place
Boléro
Carmen
Another Place
Boléro
Carmen
Another Place
Boléro
Carmen
Another Place
Boléro
Carmen
Another Place
Boléro
Carmen
Another Place
Boléro
Carmen
Another Place
Boléro
Carmen
Another Place
Boléro
Carmen
Another Place
Boléro
Carmen
Another Place
Boléro
Carmen
Another Place
Boléro
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Mats Ek - Carmen
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Coulisses
© Ann Ray/ OnP
Article
Le rêve, la danse et le réel
Portrait de Mats Ek
08’
Une danse entre musique et littérature
Mats Ek exprime un goût pour la matière brute, texte ou musique. La relecture des contes ou l’inspiration venue des musiques de compositeurs aussi divers que variés sont les matrices de son univers chorégraphique, monde où l’on ne sait plus s’il transpose de la danse au théâtre, du texte à la danse, mais où il raconte toujours une histoire.
Le retour à la musique
Pour de grands ballets comme de plus petits morceaux de poésie, Mats Ek jongle avec les classiques de la musique pour en faire jaillir la danse. Son Sacre du printemps (1984) prend place dans la société ritualisée des Samouraï, « parce que j’ai trouvé dans la musique un mélange de précision et d’éruption, de contrôle et de sauvagerie », explique-t-il.
Mats Ek recompose et renouvelle les partitions selon son envie de raconter une histoire : « Il me semble que, bien souvent, les musiques de ces ballets classiques possèdent un potentiel plus riche, plus complexe que ce que les versions chorégraphiques exploitent ». Pour Juliette et Roméo, il remanie Tchaïkovski et non Prokofiev, qu’il juge trop proche d’un récit linéaire ; là où il aurait pu aussi choisir Berlioz, qui déjà sélectionnait des passages du drame shakespearien dans sa « symphonie dramatique » de 1839, il préfère ouvrir la partition de Tchaïkovski de 1872 autour des motifs de l’amour et de la passion et y incorpore d’autres œuvres (le Concerto pour piano n°1, la Symphonie n°5, des extraits de Manfred et La Tempête…) et satisfait le « besoin d’une qualité symphonique » nécessaire à l’intensité narrative de la pièce.Le retour au texte
Mats Ek exacerbe et chorégraphie la trame narrative pour lui apporter de la profondeur. Dans son interprétation de la pièce de théâtre de Lorca, La Maison de Bernarda (1978), nous sommes face à une scène dépouillée, un homme dans le rôle de la mère veillant implacablement sur ses cinq filles. Les personnages ne vivent qu’à travers leur danse, véritable image de la folie et des tensions présentes chez Lorca. C’est par ce nécessaire retour à la matière initiale que jaillit la poésie de la danse de Mats Ek.
Une poésie chorégraphique
Emblématiques pas de deux
C’est à travers le pas de deux que la délicatesse de son univers se dessine. Ses « Solo for two », réflexions intimistes sur le fonctionnement du couple, depuis Smoke (1995) jusqu’à Place (2007) et bientôt Another Place sont souvent dédiés à ses danseurs fétiches : Niklas Ek, son frère, et Ana Laguna, sa femme et collaboratrice, rencontrée en 1975 au Cullberg Ballet.
Dans un univers qu’on a qualifié proche de celui de Magritte, onirique et presque surréaliste, les pas de deux d’Une sorte de... (1997) lient le couple par la danse et leur voyage inspiré des notes du Petit Requiem de Gorecki. Loin d’une écriture d’un conte de fées, Mats Ek livre pourtant la délicatesse du couple moderne, sa beauté prise dans le réel plus morose.
Objets et banalité de la vie
Mats Ek est d’ailleurs particulièrement talentueux pour développer le thème de la vie banale et l’emporter jusqu’au lyrisme. Les objets, de la hache au bidet, participent à la dramaturgie sans jamais être provocants. Dans la chorégraphie, les gestes qui semblent triviaux prennent une nouvelle signification : « Il est nécessaire d’être concret, et de cette situation extraire quelque chose aux résonances plus vastes »1.
1. Citation issue de l’émission France Culture : du 7 janvier 2016 « From back to Blue : Mats Ek tire sa révérence »
© Koen Broos / OnP
Podcast
Podcast Mats Ek
"Dansez ! Chantez ! 7 minutes à l’Opéra de Paris" - en partenariat avec France Musique
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