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Bastien et Bastienne
Amphithéâtre Olivier Messiaen - du 09 au 22 mai 2017
Bastien et Bastienne
Wolfgang Amadeus Mozart
Amphithéâtre Olivier Messiaen - du 09 au 22 mai 2017
1h00 sans entracte
Langue : Français
À propos
En quelques mots :
Diggi, daggi, shurry, murry, horum, harum… : avec cette formule magique le jeune berger Bastien pourra regagner le cœur de sa chère bergère Bastienne… Mozart compose ce court singspiel à l’âge de 12 ans. Dans cette nouvelle mise en scène, signée par Mirabelle Ordinaire, metteur en scène en résidence à l’Académie la saison dernière, l’action est transposée dans une fête foraine contemporaine où des badauds viennent tirer sur les loups en carton du stand de tir, le volage Bastien devient le mécanicien chargé d’entretenir les stands pendant que les douze musiciens jouent dans leur kiosque à musique… Présenté dans une nouvelle version française, fidèle à la sensibilité de Mozart, l’opéra est adapté pour être immédiatement compréhensible par tous les publics.
Représentations tout public - Voir les séances
9 mai 2017 à 20h
10 mai 2017 à 15h
12 mai 2017 à 20h
13 mai 2017 à 20h
17 mai 2017 à 15h
19 mai 2017 à 20h
20 mai 2017 à 20h
Représentations scolaires - Comment réserver ?
15 mai 2017 à 14h
18 mai 2017 à 14h
22 mai 2017 à 14h
Rencontre autour du spectacle
25 avril 2017 à 18h - En savoir plus
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Bastien et Bastienne
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© Agathe Poupeney / OnP
Article
Bastien et Bastienne à la fête
Entretien avec Mirabelle Ordinaire, metteur en scène
06’
Comment avez-vous découvert Bastien et Bastienne, opéra peu connu de Mozart ?
L’une des particularités de ce spectacle est qu’il est interprété intégralement en français…
J’ai en effet tout de suite décidé d’en proposer une nouvelle traduction. Car les vieilles versions françaises dont nous disposions étaient particulièrement datées, au niveau de la langue comme de la musicalité : elles tombaient mal sur la musique. Avec Iñaki Encina Oyón, le directeur musical, nous avons aussi passé beaucoup de temps à actualiser le texte, tout en restant au plus près du livret original. En même temps, il était déjà d’une modernité étonnante : les chanteurs m’ont d’ailleurs demandé à plusieurs reprises « C’est vraiment dans Mozart, ça ?! ». Les personnages ont en effet une interaction très directe ! J’ai ensuite particulièrement insisté sur la clarté de la diction des chanteurs, ainsi que la lisibilité de leurs intentions, pour que les enfants puissent tout comprendre.
« Comment raconter une histoire ? Créer pour le jeune public permet de revenir à l’essentiel »
Comment est née votre idée de situer cette œuvre pastorale dans une fête foraine ?
On a aussi l’impression d’un décor assez « rétro », tout droit sorti des années 50…
Comment s’est passé le travail avec les chanteurs et les musiciens de l’Académie ?
Dès janvier, avec les trois chanteurs, nous avons organisé une semaine de workshop pour travailler sur le texte même. L’histoire, simple, repose en grande partie sur le cheminement psychologique des personnages. C’était l’occasion de construire une vision claire et solide du monde dans lequel ils évoluent. Ensuite, le jeu sous toutes ses formes a vraiment été central. On a donc aussi particulièrement réfléchi à l’aspect théâtral, et tout ce qu’on pouvait faire avec les accessoires, mouvements, gestuelles pour souligner cet aspect ludique. Je tenais particulièrement à ce que les musiciens soient intégrés à l’intrigue : l’orchestre est placé au centre de la scène dans le kiosque à musique, et est amené à participer au jeu à de nombreuses reprises ! Avec Iñaki Encina Oyón, nous sommes tout de suite tombés en accord sur notre vision de l’opéra : la musique et le théâtre devaient fonctionner ensemble.
Vous avez à plusieurs reprises, dans votre parcours, travaillé pour et avec des enfants et jeunes adultes. Qu’est-ce qui vous intéresse dans cette relation ?
J’adore travailler avec les jeunes : leur faire découvrir l’opéra ou le théâtre, mais aussi des choses sur eux-mêmes, par un biais inattendu. C’est intéressant de voir comme ils grandissent, sans s’en apercevoir, par la confrontation avec un monde artistique. Et de mon côté, ces échanges m’apprennent toujours beaucoup sur ce qui compte, ce qui marche, ce qu’on regarde… Comment raconter une histoire ? Cela permet de revenir à l’essentiel.
Metteur en scène invitée cette saison, quel bilan tirez-vous de votre année de résidence à l’Académie ?
J’ai passé une année inoubliable. Le fait d’être tous les jours à l’Opéra Bastille m’a permis de comprendre de l’intérieur le fonctionnement d’une grande maison d’opéra. Cela a été incroyable de suivre les productions de la grande salle et d’être active sur les mises en scène des productions de l’Académie. J’ai découvert des métiers – costumes, techniques, décors, lumières…–, leur fonctionnement, leurs contraintes aussi… J’ai appris mon métier dans des conditions exceptionnelles.