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Marion Motin / Xie Xin / Crystal Pite
Palais Garnier - du 23 septembre au 12 octobre 2023
Marion Motin / Xie Xin / Crystal Pite
Palais Garnier - du 23 septembre au 12 octobre 2023
2h15 avec 1 entracte
-
Première : 23 sept. 2023
À propos
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En quelques mots :
Trois femmes chorégraphes sont à l’honneur de ce programme de danse contemporaine. Créé en 2016 à l’Opéra national de Paris, The Seasons’ Canon de Crystal Pite baigne dans une lumière d’orage. Bouleversante, la chorégraphie en « canons » déploie des réactions en chaîne, des gestes en écho. Un fourmillement organique de corps humains se mêle aux cordes de Vivaldi magnifiées par l’électronique de Max Richter. Dans The Last Call, sa première création pour le Ballet de l’Opéra, Marion Motin raconte l’histoire d’un coup de téléphone qui vient bouleverser la vie d’un homme. Entre distorsion et vitalité, la chorégraphie plonge les spectateurs dans une dimension surnaturelle. Enfin, l’artiste chinoise Xie Xin signe à son tour sa première création pour les danseurs de l’Opéra national de Paris. Sa pièce Horizon joue sur les illusions et les mirages entre éléments de la nature.
- Ouverture
- Première partie 30 mn
- Deuxième partie 30 mn
- Entracte 20 mn
- Troisième partie 35 mn
- Fin
-
The last call
Création
Musiques enregistrées
Horizon
Création
Musiques enregistrées
The Seasons’ Canon
-
The last call
Horizon
Représentations
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Galeries
Coulisses
06:19’
Vidéo
Le cœur et l’abstraction : entretien avec Xie Xin
Rencontre avec la chorégraphe chinoise Xie Xin qui signe sa première création pour les danseurs de l’Opéra national de Paris avec sa pièce Horizon, inspirée par la nature et jouant avec les illusions.
© Julien Benhamou / OnP
01’
Vidéo
Xie Xin entre ciel et terre
Interview Yvon Demol
Première femme chorégraphe chinoise invitée à l’Opéra national de Paris, Xie Xin crée Horizon pour les danseurs du Ballet à l’occasion de l’ouverture de la saison de danse. Yvon Demol, Coryphée dans le Corps de Ballet, explique le langage chorégraphique particulier qui donne corps à cette ode à la nature.
Les mouvements circulaires et les lignes gestuelles évoquent tour à tour le cycle du jour et de la nuit et la ligne de crête des montagnes. Yvon Demol aborde la technique de respiration transmise par Xie Xin en studio, et plus largement les outils chorégraphiques qui enrichissent la palette de chaque danseur lors des périodes de création.
© Julien Benhamou / OnP
06:29’
Vidéo
Marion Motin, un coup de fil bouleversant
Caroline Osmont répète "The Last Call"
Figure de la danse hip-hop, Marion Motin signe The Last Call, sa première création pour le Ballet de l’Opéra national de Paris. Caroline Osmont, Sujet dans le Corps de Ballet, introduit les personnages et l’histoire racontée par ce ballet, lors duquel un coup de fil vient bouleverser la vie d’un homme.
Structuré en cinq tableaux qui évoquent les cinq étapes du deuil, The Last Call propose un univers coloré et fantasmagorique. Caroline Osmont explique le côté terrien et électrique du langage de Marion Motin et sa manière impulsive de travailler en studio.
06:06’
Vidéo
Disparaître en une seconde : entretien avec Marion Motin
Dans The Last Call, sa première création pour le Ballet de l’Opéra, Marion Motin raconte l’histoire d’un coup de téléphone qui vient bouleverser la vie d’un homme. Fascinée par la distorsion de l’espace et du temps, la chorégraphie plonge les spectateurs dans une dimension surnaturelle.
© Julien Benhamou / OnP
Article
L’imaginaire de Crystal Pite
La Nature comme expérience
06’
Au fil de ses ballets, la chorégraphe canadienne Crystal Pite déploie avec force un univers où l’élan vital se confronte sans cesse à sa part la plus noire. Corps traversés par des forces contraires, individus en lutte avec l’extérieur, communautés tour à tour réunies et adversaires : l’esthétique de Crystal Pite transfigure sur la scène l’ensemble des relations qui se trament dans nos vies. Fascinée par le « monde naturel, la beauté et la brutalité qu’il contient », la chorégraphe ne cesse d’approfondir avec passion un même ensemble de thèmes. Retour sur l’imaginaire de Crystal Pite à travers cinq de ses œuvres.
Emergence (National Ballet of Canada)
Le groupe est-il cocon ou toile d’araignée, refuge ou danger ? Dans une nature où l’instinct grégaire exerce tout son attrait, l’individu aura-t-il la force de se trouver ? Le titre de ce ballet, créé en 2009, fait référence à un livre de Steven Johnson qui compare chez les humains et les insectes les différentes manières de composer avec le groupe. De quelle façon l’ordre émerge-t-il au sein de la nature ? Mêlant figures humaines et silhouettes d’insectes en un ensemble agressif et inquiétant, Crystal Pite donne corps aux affects et pulsions qui nous mettent en mouvement. La chorégraphe se dit fascinée par la soif d’unité (fusion, eurythmie) qui résonne fortement en chacun de nous, mais qui peut aussi bien nous engloutir. Aimant chorégraphier de grands ensembles qui se prêtent aux phénomènes de contagion (un stimulus se répand à travers une entité qui se meut, change de structure, évolue ainsi qu’un groupe d’oiseaux en plein vol), Crystal Pite nous fait ressentir, dans des ballets souvent épiques, les multiples conflits au cœur de la nature.
Dark Matters (Kidd Pivot)
Double sens du titre de ce ballet créé en 2009. À la fois évocation de la matière noire, « terra incognita de notre époque » selon Crystal Pite : ensemble de forces qui agit l’univers dans son entier. Mais également prise de position de la chorégraphe : « dark matters », autrement dit la noirceur est précisément ce qui compte, ce qu’il importe d’appréhender pour mieux saisir les forces mystérieuses à l’œuvre dans nos âmes et nos corps. Nous sommes ainsi pris dans un tout, un même déchaînement d’ondes et de mouvements obscurs. Pour incarner ce jeu constant de création et destruction, Crystal Pite choisit de mettre en scène un groupe de marionnettistes habillés en noir à la manière du Bunraku. Mais la figure de bois qu’ils contrôlent n’est pas moins partie prenante de ce même processus. À son tour, elle renverse les rôles et se retourne contre son créateur. Quelle est la part du libre arbitre et de la manipulation dans nos vies ? Le danseur est-il capable d’atteindre à la grâce d’une marionnette sans renoncer à ses propres impulsions ? Ces questions, qui ne sont pas sans rappeler un grand texte de Kleist (Sur le théâtre de marionnettes), agitent de manière souterraine l’ensemble des ballets de Crystal Pite.
The Tempest Replica (Kidd Pivot)
Créé en 2011, The Tempest Replica dédouble sur la scène le monde à la fois magique et intérieur inventé par Shakespeare. L’univers de La Tempête se voit ici « répliqué », dupliqué, se déroulant en parallèle dans deux espaces. La trame de l’histoire est présentée de façon minimale à la manière d’un story-board, sur une île réduite à l’état de maquette, par des corps blancs sans visage comme si leur dessin n’était encore achevé. Au sein d’un tout autre paysage urbain et contemporain, des personnages pleinement incarnés dansent une série de portraits (Prospero, Ariel, Caliban…), développant les motifs et les émotions seulement tracés en pointillé par les figures de craie. Les articulations de ces marionnettes sont aussi bien les articulations du récit, que les personnages dupliquent en leur donnant chair. L’histoire d’un côté, les corps de l’autre, se rencontrent et s’influencent : jeux d’imitations et de manipulations en pleine tempête, autant de thèmes qui parcourent l’œuvre de la chorégraphe, ici portés par une scénographie imaginative qui les présente sous la forme d’un théâtre le plus narratif et figuratif qui soit : pour Crystal Pite, le totem de l’abstraction n’a plus lieu d’être.
The Seasons’ Canon (Ballet de l’Opéra national de Paris)
Dans une lumière d’orage, un individu émerge d’une vague de corps humains entremêlés à la ramification des cordes de Vivaldi, elle-même démultipliée par la réécriture de Max Richter : tout un processus d’écriture fuguée, en « canons », déploie une série de réactions en chaîne, de gestes en écho, de rythmes contraires, à travers les danseurs et les sons. Dans ce ballet créé en 2016, Crystal Pite propose une image saisissante de la nature comme matrice, à la fois source de germinations, mutations, transformations, et enclos dont il faut en partie se défaire. Fascination pour la synchronie, l’unité, l’imitation (« l’homme est un animal mimétique », dit Aristote) mais aussi bien désir inverse de s’extraire de l’étouffoir du troupeau. La nature est présentée ici comme un combat : en son sein, un conflit incessant se poursuit, qui interroge le groupe humain dans son ensemble et la place de chacun.
Revisor (Kidd Pivot)
En 1836, Nicolas Gogol imagine, sur le ton de la farce, une pièce de théâtre mettant un scène un inspecteur général. Ce revisor (titre original de l’œuvre), envoyé par le tsar, doit inspecter une administration locale. Un jeune voyageur qui se trouve dans les parages est pris pour le redouté fonctionnaire : il agit alors comme un révélateur de toutes les bassesses et compromissions, mais se retrouve à son tour pris dans l’engrenage de son pouvoir grandissant. Dans une relecture chorégraphique de cette farce, Crystal Pite explore les rapports du corps et de la parole. Le ballet met en scène toute une galerie de personnages en costumes qui réagissent par le mouvement au texte enregistré de la pièce interprété par un ensemble d’acteurs. Le jeu entre les mots et les gestes (amplifications, décalages, contradictions…) renouvelle, dans le registre du grotesque et de la comédie noire, le thème du libre arbitre et de la marionnette : sommes-nous agis par la parole, ou bien maîtres de nos affects ? Est-ce donc toujours quelque chose de plus obscur qui tient les ficelles ?
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Avec le soutien du Cercle Noverre
Services sur place
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Bars
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Restaurant
CoCo est ouvert tous les jours de 12h à 02h. Plus d'informations sur coco-paris.com ou au +33 1 42 68 86 80 (réservations).
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Boutiques
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Places de dernière minute
Des places à 10€ en visibilité réduite et des tarifs réduits préférentiels sont disponibles.
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Le parking Q-Park Edouard VII est à votre disposition. Il se situe Rue Bruno Coquatrix, 75009 Paris (face au 23 Rue de Caumartin).
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