Salle du Jeu de Paume de la Bouteille

HistoireSalle du Jeu de Paume de la Bouteille

1671-1672

Histoire : Salle du Jeu de Paume de la Bouteille

Après avoir obtenu par lettres patentes le privilège de fonder une Académie d’opéra en 1669, Pierre Perrin, connu également sous le nom de l’Abbé Perrin, et Robert Cambert décident de s’installer à la salle du Jeu de Paume de la Bouteille. 

Située Rue des Fossés-de-Nesle qui est aujourd’hui la rue Mazarine dans le Quartier Latin, la salle est aménagée en salle de spectacle par Henri Guichard, intendant des bâtiments du Duc d’Orléans. À cette époque, la troupe de l’Académie d’opéra est constituée de neuf chanteurs : cinq hommes, quatre femmes ; de quinze choristes et treize musiciens d’orchestre.

C’est dans cette salle qu’est donné Pomone le 19 mars 1671, opéra de Robert Cambert sur un livret de Pierre Perrin, considéré comme le premier opéra françaisPomone, avec sa mise en scène luxueuse, ses décors imposants et ses ballets enchanteurs signés Pierre Beauchamp, connaît un grand succès et est donné pendant huit mois consécutifs. 

Plus tard est créé Les Peines et les Plaisirs de l’amour, opéra écrit par Robert Cambert sur des paroles de Gabriel Gilbert. Il sera le deuxième et dernier opéra représenté dans cette salle

Avec l’arrivée de Lully à la tête de l’Académie, la troupe déménage et la salle ferme ses portes le 1er avril 1672. Après de nouveaux aménagements et désormais désignée sous l’appellation d’Hôtel Guénégaud, la salle ouvre à nouveau pour accueillir la troupe dite « du Marais » et l’ancienne troupe de Molière qui, une fois fusionnées, donneront naissance à la Comédie-Française.

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