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Laura Nidh / OnP

Laura Nidh / OnP

Concert et Récital

Concert-rencontre du 30 octobre

Studio Bastille

le 30 octobre 2025 à 13h00

Synopsis

À l’heure du déjeuner, des musiciens de l’Orchestre et des artistes des Chœurs de l’Opéra national de Paris vous proposent des concerts précédés d’introductions.

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Par leur substance expressive, leurs arêtes bien perceptibles et leur place dans la création beethovénienne (la fin des années 1790), les deux trios au programme de ce concert relèvent clairement du style dit « classique viennois », dans lequel prime l’art du contraste entre différents types de thèmes, rythmes, tempi. Mais l’inventivité du compositeur les hisse également bien au-delà des conventions classiques et fait de ces deux oeuvres des objets sonores éclatants d’originalité.

Pour Pierre Lenert, le choix de les interpréter en remplaçant le violon par l’alto est le résultat d’une suggestion faite par le violoniste Régis Pasquier, à propos d’un autre trio avec piano, dit « L’Archiduc » (opus 97). « Dans tous ces trios, déclare l’altiste, les parties de violon ne montent pas beaucoup dans l’aigu de l’instrument ; cela devient donc tout à fait réalisable à l’alto et permet de donner à ces oeuvres une couleur différente. » Les trios avec piano de Beethoven regroupés sous le numéro d’opus 1 ne sont pas ses premières oeuvres, mais celles qu’il jugea dignes de figurer au début de son catalogue « officiel ».

Comme les deux autres trios de ce même opus, le Trio en mi bémol majeur op. 1 n°1 (1795) est dédié au Prince Lichnowski, mécène du musicien. C’est tout un monde de vitalité, d’énergie concentrée, de démonstration spectaculaire mais non superficielle, d’humour et de tension dramatique qui éclate là au grand jour. Surnommé « Gassenhauer » (rengaine, en allemand) en référence à son troisième mouvement constitué d’une série de variations sur un thème très en vogue à Vienne – « Pria ch’io l’impegno », issu de l’opéra L’amor marinaro de Joseph Weigl –, le Trio en si bémol majeur op. 11 date de 1798, une époque où Beethoven est célébré dans les salons de l’aristocratie comme un grand pianiste improvisateur.

L’écriture de piano concertante et virtuose de ce trio le manifeste avec éclat, en particulier dans les brillantes variations du dernier mouvement. Cette technique de la variation sur un thème donné, Beethoven la mettra en oeuvre tout au long de sa production, comme par exemple, et pour ne citer qu’elles, dans les 33 variations sur un thème de Diabelli pour piano solo.

Hélène Pierrakos

Artistes

Déroulé du concert

Équipe artistique

Trio en mi bémol Majeur, op. 1 nº 1 25

Allegro
Adagio cantabile
Allegro assai
Presto

Trio en si bémol majeur « Gassenhauer », op. 11

Allegro con brio
Adagio
Thème et variations

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