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Les Fêtes d'Hébé
Amphithéâtre Olivier Messiaen - du 22 au 27 mars 2017
Les Fêtes d'Hébé
Jean-Philippe Rameau
Amphithéâtre Olivier Messiaen - du 22 au 27 mars 2017
2h20 avec 1 entracte
À propos
En quelques mots :
« Dansons tous, dansons, chantons ! Profitons des plus doux moments, des moments charmants, pour d’heureux amants ! » Chœur des mariniers, Première entrée, scène V
Après le scandale de la création d’Hippolyte et Aricie et les représentations houleuses et controversées des Indes galantes, Jean‑Philippe Rameau acquiert enfin une notoriété incontestable avec l’opéra‑ballet Les Fêtes d’Hébé ou Les Talens liriques. Créée à l’Académie royale de Musique de Paris le 21 mai 1739, l’œuvre y sera rejouée avec un succès constant jusqu’en 1770. Le Prologue met en scène Hébé, déesse de la jeunesse, harcelée par les Plaisirs et obligée de fuir l’Olympe pour trouver son salut dans les bras de l’Amour. Un spectacle retrace les victoires de ce dieu au gré de trois entrées, intitulées « La Poésie », « La Musique » et « La Danse ». Grâce à un livret pensé avant tout pour faire briller le chant et la danse dans des tonalités successivement épiques, lyriques et pastorales, Rameau peut laisser libre cours à son génie. Le chorégraphe Thomas Lebrun donne une lecture résolument contemporaine de l’opéra-ballet de Rameau. Y sont réunis les artistes de l’Académie de l’Opéra de Paris, les Chantres du Centre de musique baroque de Versailles et les musiciens du Royal College of Music de Londres.
Représentations tout public - Voir les séances
22 mars 2017 à 20h
23 mars 2017 à 20h
25 mars 2017 à 20h
Représentations scolaires - Comment réserver ?
27 mars 2017 à 14h
Rencontre autour du spectacle
14 mars 2017 à 18h - En savoir plus
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Les Fêtes d'Hébé
Opéra-ballet en un prologue et trois entrées (1739)
En langue française
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Représentations
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Article
On a passé une heure avec Thomas Lebrun
Le metteur en scène des Fêtes d’Hébé
05’
En guise de note d’intention pour le programme, Thomas Lebrun a écrit un texte plus poétique qu’explicatif qui commence en ces termes :
« Il y a l'amour,
Il y a la guerre,
Il y a des mensonges,
Il y a des non-dits, des jeux de pouvoirs...
Finalement, on est bien en phase avec notre époque avec ces Fêtes d'Hébé. »
Faut-il voir dans cette forme versifiée un clin d’œil malicieux à l’ouvrage de Rameau – tour à tour épique, lyrique et pastoral – dont la forme résiste depuis 247 ans à toute tentative de mise en scène. Créé à l’Académie royale de Musique de Paris le 21 mai 1739, Les Fêtes d’Hébé ont connu un grand succès, assurant au compositeur ses lettres de noblesse après le scandale d’Hippolyte et Aricie et des Indes galantes. S’appuyant sur un livret conçu avant tout pour faire briller le chant et la danse, il donne libre cours à son génie. De fait, difficile de résister à cette musique qui dissimule sous ses lignes mélodiques des merveilles harmoniques et fraye un chemin vers le classicisme allemand. Outre les chanteurs de l’Académie, elle est pour cette recréation à l’Amphithéâtre servie par les Chantres du Centre de musique baroque de Versailles et les musiciens du Royal College of Music de Londres, sous la direction musicale de Jonathan Williams.
Je suis parti d’impressions très simples. Une couleur par entrée. Bleu, rouge, jaune. Thomas Lebrun
Mécènes et partenaires
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Mécène Fondateur de l’Académie de l’Opéra
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Mécène Fondateur de l’Académie de l’Opéra
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Avec le soutien de l'AROP
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Centre de musique baroque de Versailles
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Royal College of Music