Communiqué du 12 septembre 2017

Philippe Jordan et l'orchestre de l'Opéra de Paris au Festival de Lucerne

Festival de Lucerne, 29/08/2017
© Priska Ketterer/ Lucerne Festival
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"Le chef d’orchestre de 42 ans crée un son nuancé avec l’Orchestre de l’Opéra national de Paris dont il est le directeur musical depuis 2009. Il en tire de nombreuses couleurs, recherche diverses finesses dans la partition et fait ainsi apparaître les reprises du thème principal dans des atours – ou décors – toujours plus séduisants.
[...] Jordan trouve en Bertrand Chamayou un soliste non moins imaginatif. La manière dont, avec l’orchestre, ils font sonner la fin du deuxième mouvement, caractérisé par une coloration orientale, est du grand art.
Pour couronner la soirée, Philippe Jordan traduit avec une clarté de maître le programme dramatique de la « Symphonie fantastique » d’Hector Berlioz. Il maintient la tension en gardant résolument une position de narrateur, et ne cherche pas à impressionner par des effets ou par la masse sonore.
Au contraire, il offre de nombreuses petites pistes au public attentif dans une salle pleine : des détails travaillés avec précision, qui loin d’être un but en soi s’intègrent de façon convaincante dans la dramaturgie d’ensemble de son interprétation."



Moritz Weber, Neue Zürcher Zeitung


"Philippe Jordan a actuellement le vent en poupe, et il vient d’en faire une brillante démonstration ce soir.
La simple écoute du solo de flûte qui ouvre le Prélude à l’après-midi d’un faune de Claude Debussy dans l’acoustique enveloppante de cette maison est déjà, en soi, un enchantement. Cela l’est plus encore lorsque, comme c’est le cas ici, la responsable de cette tâche délicate s’en acquitte avec autant de sérénité et de maîtrise. Philippe Jordan (qui dirige à mains nues, sans baguette, car même le meilleur palissandre ne résisterait pas à la métrique infernale de cette pièce) a ensuite guidé le reste de l’orchestre pour une interprétation empreinte de paix, avec juste ce qu’il faut de lascivité et de somnolence (dans la meilleure acception du terme).

La Symphonie fantastique fait partie de ces œuvres qui mettent un orchestre à rude épreuve.
[...] Le premier mouvement était aéré (avec des pauses judicieusement instillées), le « Bal » dansé avec élégance, la « Scène aux champs » véritablement onirique (quel soliste au cor anglais !), et les deux derniers mouvements ont été interprétés avec une intensité croissante dénuée d’exagération. [...] Le public s’est alors levé pour une ovation debout, accueillie par (rien de moins que) la célèbre « Bacchanale » de Samson et Dalila (mention spéciale au soliste au hautbois)."

Alfredo López-Vivié Palencia, Mundoclasico

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