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Médecin de formation, Louis-Désiré Véron fait fortune en exploitant une pâte pectorale. Délaissant progressivement la médecine, il débute une carrière de journaliste en publiant aussi bien des articles politiques dans le journal La Quotidienne qu’en tenant la rubrique théâtrale dans Le Messager des Chambres.
Il fonde, en 1829, la Revue de Paris – prédécesseur de La Revue des Deux Mondes – dans laquelle il inaugure la formule « la suite au prochain numéro » en publiant des romans-feuilletons. Cette revue lui fournit par ailleurs l’occasion de creuser les problèmes artistiques et financiers du théâtre et notamment ceux de l’Opéra…
Louis-Désiré Véron est nommé directeur de l’Opéra de Paris le 28 février 1831, poste qu’il occupe jusqu’au 1er septembre 1835. Il devient le premier « directeur-entrepreneur » de cette institution, l'exploitant à son propre compte sous le contrôle du Gouvernement et avec l'aide de ce dernier.
Au cours de son mandat, il rassemble les talents de compositeurs tels que Meyerbeer, Auber et Halévy, des librettistes tel Casimir Delavigne. Il promeut de grands chanteurs parmi lesquels Adolphe Nourrit et Cornélie Falcon.
La naissance d’un nouveau genre d’opéra - le Grand opéra - marque sa mandature : Robert le Diable, opéra en cinq actes de Giacomo Meyerbeer, sur un livret d'Eugène Scribe et Germain Delavigne, est créé le 21 novembre 1831 dans la salle Le Peletier de l'Opéra de Paris. Ce fut un triomphe qui se répéta à chaque nouvelle représentation.
De même, le ballet La Sylphide, créé le 14 mars 1832 par Marie Taglioni sur un livret de Nourrit, obtint un succès permanent. Véron afficha régulièrement Le Comte Ory, La Muette de Portici, Guillaume Tell et remonta des œuvres plus anciennes comme Armide ou La Vestale.
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