Saint-Saëns en son temps

Saint-Saëns en son temps

Saint-Saëns en son temps

Après le décès de ses deux enfants en 1878, la séparation d’avec son épouse en 1881, la disparition de sa mère en 1888, Saint-Saëns rompt ses attaches matérielles, effectue une série de donations à la Ville de Dieppe, et reste sans domicile fixe durant de longues années.
L’ évolution de la tuberculose, dont il est atteint depuis l’enfance, lui impose de passer les hivers sous des climats chauds, aussi se déplace-t-il sans cesse afin de trouver des lieux à sa convenance, et ce n’est qu’à un âge avancé qu’il reprendra un appartement en location à Paris. Il organise son existence en conciliant les contraintes de la carrière de l’interprète avec les plages d’isolement nécessaires à la composition, tout en prenant pleinement part à la vie artistique de son temps. Il intervient beaucoup dans la presse pour défendre ses idées, sur des sujets débordant bien souvent du cadre strictement musical et artistique. C’est en effet un esprit encyclopédique attiré par tous les domaines de la connaissance : la musique sous toutes ses formes, la poésie, la philosophie, mais aussi la botanique, l’acoustique, la vulcanologie, l’astronomie, les inventions comme l’enregistrement sonore où il s’illustre dès 1904, et ce nouvel art qu’est le cinéma pour lequel il compose en 1908, la première musique de film.
Sa renommée ne fait que croître et, dans les premières années du xxe siècle, en étant le compositeur vivant le plus joué dans les concerts en France, il porte aussi la musique et la culture française au-delà des frontières.

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