© Little Shao / OnP
Ballets chorégraphiés par Rudolf Noureev
Ballets chorégraphiés par Rudolf Noureev
Manfred (saison 20/21) - Francesco Mura © Svetlana Loboff / OnP
Musique : Piotr Ilyitch Tchaïkovski
Argument et chorégraphie : Rudolf Noureev
Costumes : Nicholas Georgiadis
Ballet créé pour le Ballet de l’Opéra national de Paris le 20 novembre 1979, au Palais des Sports, avec Jean Guizerix et Wilfride Piollet dans les rôles-titres.
Dans le poème de Byron, Manfred semble prédestiné à détruire ceux qu’il aime. En vain, entreprend-il de rechercher Astarté, Esprit idéal qui détiendrait le pouvoir d’apaiser le sentiment de culpabilité qui l’obsède. Manfred, dans sa version chorégraphique, est un libre jeu de l’imagination sur ce thème, auquel ont été associés des motifs empruntés à d’autres poèmes de Byron. Rudolf Noureev s’inspire également du livret que Tchaïkovski avait tiré de l’œuvre originale. Les personnages et les événements qui surviennent dans le ballet font, en outre, allusion à la vie même de Byron. On y retrouve les amours et les haines de sa jeunesse, sa quête inlassable de la sagesse et de la paix, dans l’amitié, l’amour et la ferveur patriotique.
Rudolf Noureev (Basilio) et Noëlla Pontois (Kitri) dans Don Quichotte, Palais Garnier, mars 1981 © Francette Levieux
Musique : Ludwig Minkus
Chorégraphie : Rudolf Noureev, d’après Marius Petipa
Décors : Alexandre Beliaev
Costumes : Elena Rivkina
Ballet créé pour le Ballet de l’Opéra national de Paris le 6 mars 1981, au Palais Garnier, avec Noëlla Pontois, Cyril Atanassoff, Élisabeth Platel et Jean-Yves Lormeau dans les rôles-titres.
Nouvelle production en avril 2002
Don Quichotte est créé par Marius Petipa en 1869 à Moscou. Le ballet, inspiré du roman de Cervantès, relate les amours contrariés de Kitri et de Basilio. Rudolf Noureev danse pour la première fois Don Quichotte au Théâtre Kirov en 1960 et en fait l’un de ses rôles fétiches. Il le remonte en 1966 pour le Ballet de l’Opéra de Vienne. Cette production entre au répertoire du Ballet de l’Opéra national de Pairs en 1981 à la demande de Rosella Hightower, alors Directrice de la Danse. Les décors et costumes ont fait l’objet d’une nouvelle production en 2002, à l’occasion de la première représentation de ce ballet à l’Opéra Bastille.
Raymonda (saison 19/20) - Dorothée Gilbert © Svetlana Loboff / OnP
Musique : Alexandre Glazounov
Chorégraphie : Rudolf Noureev, d’après Marius Petipa
Décors et costumes : Nicholas Georgiadis
Ballet créé pour le Ballet de l’Opéra national de Paris le 5 novembre 1983, au Palais Garnier, avec Élisabeth Platel, Charles Jude et Jean Guizerix, dans les rôles-titres
Raymonda, l’un des derniers grands ballets de Marius Petipa, est créé au Théâtre Mariinski en 1898. L’histoire se passe au Moyen-Âge durant les croisades. Le chevalier Jean de Brienne doit sauver sa fiancée, Raymonda, des griffes des Sarrasins conduits par Abderam. Rudolf Noureev remonte Raymonda en 1964 avec la troupe du Royal Ballet de Londres et le transmet à plusieurs compagnies. Il lui donne sa forme définitive en 1983 pour l’ouverture de la saison du Ballet de l’Opéra national de Paris, qui inaugure sa prise de fonction comme Directeur de la Danse.
Roméo et Juliette (saion 20/21) - Sae Eun Park (Juliette) et Paul Marque (Roméo) © Agathe Poupeney / OnP
Musique : Serguei Prokofiev
Chorégraphie : Rudolf Noureev
Décors : Ezio Frigerio
Costumes : Ezio Frigerio, Mauro Pagano
Ballet créé pour le Ballet de l’Opéra national de Paris le 19 octobre 1984, au Palais Garnier, avec Monique Loudières, Patrick Dupond, Cyril Atanassoff et Jean-Pierre Franchetti dans les rôles-titres
La partition de Serguei Prokofiev, inspirée en 1938 de la pièce de William Shakespeare, donne lieu à d’innombrables ballets, dont celui de MacMillan, en 1965, que Rudolf Noureev interprète avec Margot Fonteyn. Le danseur chorégraphie sa propre version en 1977, pour le London Festival Ballet, et la remanie en 1984 pour son entrée au répertoire du Ballet de l’Opéra national de Paris. Faisant le choix d’une dramaturgie puissante, où se mêlent faste et violence, truculence et cruauté, le chorégraphe conçoit une fresque aux allures cinématographiques qui restitue la passion du texte de Shakespeare et rend toute son actualité à l’histoire des amants malheureux.
Le Lac des cygnes, Rudolf Noureev © Julien Benhamou / OnP
Musique : Piotr Ilyitch Tchaïkovski
Chorégraphie : Rudolf Noureev, d’après Marius Petipa et Lev Ivanov
Décors : Ezio Frigerio
Costumes : Franca Squarciapino
Ballet créé pour le Ballet de l’Opéra national de Paris le 20 décembre 1984 au Palais Garnier avec Élisabeth Platel, Charles Jude et Patrice Bart dans les rôles-titres
Rudolf Noureev danse Le Lac des cygnes avec Margot Fonteyn en 1963, puis avec les Étoiles du Ballet de l’Opéra national de Paris, Noëlla Pontois et Claire Motte. Dans la version qu’il présente en 1984 au Palais Garnier, il propose une relecture « freudienne » du ballet de Petipa et Lev Ivanov : le Prince Siegfried se dérobe à la réalité du pouvoir et du mariage pour se réfugier dans les rêves, où lui apparaît un lac magique porteur de l’amour idéalisé d’une femme-cygne. Noureev reprend en particulier le personnage du précepteur Wolfgang, et le rend plus complexe en l’identifiant au mauvais génie Rothbart. Omniprésent, celui-ci est le symbole destructeur s’opposant à l’idéal du héros.
Germain Louvet (Drosselmeyer / Le Prince) et les élèves de l’École de Danse de l’Opéra national de Paris dans Casse-Noisette, Opéra Bastille, novembre 2014 © Sébastien Mathé / OnP
Musique : Piotr Ilyitch Tchaïkovski
Chorégraphie : Rudolf Noureev, d’après Lev Ivanov et Marius Petipa
Décors et costumes : Nicholas Georgiadis
Ballet créé pour le Ballet de l’Opéra national de Paris le 19 décembre 1985, au Palais Garnier, avec Monique Loudières, Laurent Hilaire, Karin Averty et Manuel Legris dans les rôles-titres
Rudolf Noureev danse Casse-Noisette lorsqu’il est élève de l’École Vaganova, puis jeune danseur au Kirov, dans les versions très proches du ballet de Marius Petipa. Il remonte le ballet en 1967 pour le Ballet Royal de Suède et le Royal Ballet de Londres, pour le Ballet de la Scala de Milan l’année suivante et pour le Théâtre Colón de Buenos Aires en 1971. La production qu’il présente à l’Opéra de Berlin, en 1979, propose une interprétation psychanalytique du conte d’Alexandre Dumas : Drosselmeyer et le Prince ne font qu’un, représentant l’idéal masculin rêvé par Clara à l’aube de l’adolescence.
Cendrillon (Saison 18/19) - Dorothée Gilbert © Yonathan Kellerman / OnP
Musique : Serguei Prokofiev
Adaptation et chorégraphie : Rudolf Noureev
Décors : Petrika Ionesco
Costumes : Hanae Mori
Ballet créé pour le Ballet de l’Opéra national de Paris le 25 octobre 1986, au Palais Garnier, avec Élisabeth Platel, Laurent Hilaire, Florence Clerc, Clotilde Vayer, Georges Piletta, Rudolf Noureev et Stéphane Prince dans les rôles-titres
Lorsque Rudolf Noureev crée Cendrillon, l’œuvre est sans précédent à l’Opéra de Paris. À l’inverse du grand répertoire classique, l’histoire de la jeune orpheline est neuve au Palais Garnier. Aussi choisit-il de l’éclairer d’une lumière nouvelle et ne fait référence à aucune chorégraphie précédente. Il transpose le conte de Perrault dans l’univers hollywoodien des années 1930 : découverte par un producteur de cinéma, Cendrillon fait ses débuts à l’écran et conquiert au passage le cœur de l’acteur-vedette, qui la sauve des bas-fonds, révèle son talent et la propulse en haut de l’affiche.Le Ballet de l’Opéra national de Paris dans La Belle au bois dormant, Opéra Bastille, décembre 2013 © Sébastien Mathé / OnP
Musique : Piotr Ilyitch Tchaïkovski
Chorégraphie : Rudolf Noureev, d’après Marius Petipa
Décors : Ezio Frigerio
Costumes : Franca Squarciapino
Ballet créé pour le Ballet de l’Opéra national de Paris le 18 mars 1989, au Palais Garnier, avec Élisabeth Maurin, Jean-Yves Lormeau, Viviane Descoutures, Nathalie Riqué et Georges Piletta dans les rôles-titres.
Nouvelle production en mai 1997
La Bayadère (saison 21/22) - Valentine Colasante, Paul Marque © Julien Benhamou / OnP
Musique : Ludwig Minkus
Chorégraphie : Rudolf Noureev, d’après Marius Petipa
Décors : Ezio Frigerio
Costumes : Franca Squarciapino
Ballet créé pour le Ballet de l’Opéra national de Paris le 8 octobre 1992, au Palais Garnier, avec Isabelle Guérin, Laurent Hilaire, Élisabeth Platel et Wilfried Romoli dans les rôles-titres
La Bayadère, perle du répertoire russe, n’est révélée à Paris qu’en mai 1961, lorsque le Kirov présente pour la première fois l’acte des Ombres hors d’URSS avec un danseur inconnu en France : Rudolf Noureev. Dès sa première apparition sur la scène du Palais Garnier, le succès du jeune artiste fut foudroyant. Un mois plus tard, il demande le droit d’asile à l’aéroport du Bourget et fait le choix de rester en Occident. Rudolf Noureev remonte cet acte au Royal Ballet de Londres en 1963, puis, en 1974, à l’Opéra national de Paris. La production qu’il présente en octobre 1992 au Palais Garnier est la première version intégrale, en trois actes, de La Bayadère, jamais dansée en France. Elle est sa dernière création, trois mois avant sa mort.Place de l’Opéra
75009 Paris
Place de la Bastille
75012 Paris
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