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La transition écologique

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Transmettre aux générations futures un patrimoine vivant et une institution durable

L’Opéra national de Paris s’est engagé dès 2015 dans la mise en œuvre d’études et de projets d’investissements de long terme afin de pérenniser la baisse de ses consommations. 

Aujourd’hui, l’établissement poursuit ses efforts en faveur de la transition écologique, en coopération avec d’autres acteurs du monde lyrique et chorégraphique, pour réduire son impact environnemental tout en conservant son ambition et son exigence artistique. 

En chiffres

  • Près de 300 salariés ont participé à des formations et des ateliers de sensibilisation sur les sujets environnementaux propres au spectacle vivant depuis 2023*
  • 52% des émissions de GES du bilan carbone 2023 sont liées au déplacement des publics (visiteurs et spectateurs)
  • 16 % de réduction de la consommation d’électricité entre septembre 2023 et avril 2024.
  • 32 % de réduction de la consommation de chauffage entre septembre 2023 et avril 2024.
  • 14,8% d'économies d'énergies réalisées à l’Opéra Bastille et 10,5% au Palais Garnier sur la seule année 2024, dans le cadre du Championnat de France des économies d’énergie (CUBE ÉTAT).

*Chiffres regroupant les données enregistrées en 2023, 2024 et lors du 1er semestre 2025

Les récents développements 

  • Afin d’orienter le plan de transition écologique 2025-2027, l’Opéra réalise en 2024 le calcul de son second bilan carbone sur les données de l’année 2023. La maison a par ailleurs eu recours à l’outil de Simulation d’Empreinte Environnementale pour le Spectacle (SEEDS) développé par l’association ARVIVA afin de mesurer l’impact des départs en tournée du Ballet sur l’année 2024.

  • L’Opéra poursuit ses actions de sobriété afin de réaliser des économies d’énergie. L’année 2024 a notamment été marquée par la participation des deux théâtres au Championnat de France des économies d’énergie (CUBE ÉTAT).

  • L’Opéra national de Paris est membre depuis 2019 du Collectif 17h25, qui rassemble 5 institutions lyriques (le Festival d’Aix-en-Provence, l’Opéra de Lyon, le Théâtre Royal de la Monnaie de Bruxelles, le Théâtre du Châtelet et l’Opéra national de Paris).

    Le collectif porte un ambitieux projet d’écoconception de décors, lauréat du premier appel à projet Alternatives vertes du plan France 2030, qui vise à créer un socle commun de structures standards compatibles avec les spécificités d’accueil des différents partenaires, ainsi qu’avec un grand nombre de productions. La phase de prototypage de ces structures standards s’est échelonnée jusqu’en avril 2024 et les cinq maisons sont entrées dans la phase de mise en production pour tester l’application des structures au sein leurs décors. Le développement de ce projet court jusqu’au 1er trimestre 2026.

  • En vue d’améliorer la préservation des ressources, l’Opéra renouvelle courant 2024 son marché de restauration collective pour intégrer les dernières dispositions réglementaires relatives à la qualité des produits, à la gestion des déchets et la valorisation des biodéchets. Ce nouveau marché propose notamment une alimentation moins carbonée, avec la mise en place d’une journée 100% végétarienne mensuelle.

  • En lien avec la société Athem, l’Opéra réemploi les toiles publicitaires déployées sur les façades du Palais Garnier à deux fins : créer des housses pour stocker et transporter les toiles lors des tournées, et protéger les tapis de manœuvre de l’Opéra Bastille et des ateliers Berthier sur lesquels ces toiles sont peintes. Cette évolution permet de remplacer le polyane (plastique relativement fragile, quasiment à usage unique) précédemment utilisé dans les deux cas précités.

Les perspectives d’évolutions

  • Poursuivre la mise en place d’actions visant à la baisse des consommations énergétiques, notamment des travaux de rénovation des bâtiments et l’inscription de l’École de Danse de l’Opéra à la seconde édition du Championnat de France des économies d’énergie (CUBE ÉTAT).

  • Pérenniser la valorisation des productions déclassées auprès de ressourceries culturelles pour garantir la fin de vie vertueuse des décors, à la suite d’un premier essai concluant réalisé fin 2024 avec la Réserve des Arts.

  • Réaliser un audit numérique afin de prioriser les actions de l’Opéra pour favoriser la mise en œuvre d’un numérique responsable.

Le saviez-vous ?

Les toitures de l’Opéra Bastille sont cultivées en agroécologie (qui contribue par ailleurs à l’isolation thermique du bâtiment), et permettent la production de paniers de fruits et légumes commercialisés auprès des habitants du quartier. 

L’Opéra est également producteur de miel, grâce à des ruches installées sur les toits des Ateliers Berthier.

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