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Martha Graham Dance Company
Palais Garnier - du 03 au 08 septembre 2018
Martha Graham Dance Company
Compagnie invitée - Janet Eilber
Palais Garnier - du 03 au 08 septembre 2018
2h00 avec 1 entracte
-
Première : 3 septembre 2018
À propos
En quelques mots :
Pionnière de la modern dance américaine, Martha Graham révolutionne les codes, considérant le mouvement comme un élan du corps tout entier et ramenant ses danseurs à la terre. Presque trente ans après son dernier passage sur la scène du Palais Garnier, la Martha Graham Dance Company revient avec des œuvres emblématiques de son répertoire. Appalachian Spring et The Rite of Spring, interprétés pour la première fois à l’Opéra de Paris, une relecture du célèbre solo Lamentation, dans lequel une danseuse est revêtue d’un long tube de tissu, ou encore Cave of the Heart et Ekstasis, symboles des influences du théâtre grec sur l’oeuvre de la chorégraphe. Un véritable voyage à travers le temps.
Vivre l'œuvre autrement :
- Ouverture
- Première partie 65 mn
- Entracte 30 mn
- Deuxième partie 35 mn
- Fin
-
Cave of the Heart
uniquement les 3,4 et 5 sept. 2018
Appalachian Spring
uniquement les 6, 7 et 8 sept. 2018
Ekstasis
Lamentation variations
The Rite of Spring
Représentations
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Galeries
Vidéos
Coulisses
© Melissa Sherwood
02:16’
Vidéo
Souffle de liberté
En répétition avec la Martha Graham Dance Company
Presque trente ans après son dernier passage sur la scène du Palais Garnier, la Martha Graham Dance Company revient avec des œuvres emblématiques de son répertoire. Au Studio Theatre de Bethune Street à New York, les danseurs répètent leur tournée parisienne depuis plusieurs semaines. Quelques extraits sont ici réunis donnant un avant-goût d’une soirée riche en émotion. D’Appalachian Spring à The Rite of Spring, la chorégraphe n’a cessé de sonder les rituels amérindiens et les influences du théâtre grec. Sa technique, fondée sur le célèbre « contraction-release » puise aux origines du souffle, reliant l’intime à l’universel. Les courbes du torse, spirales et chutes sont autant de mouvements soulevant une même question : comment le corps peut-il transmettre du sens ? Du 3 au 8 septembre prochain, les 20 danseurs de la compagnie seront réunis à Paris pour tenter d’y répondre.
© Barbara Morgan
Article
Le geste en écho
Rencontre avec Nicolas Paul
07’
Dans quel contexte la Martha Graham Company vous a-t-elle sollicité pour cette création ?
Connaissiez-vous la pièce de Martha Graham ?
Dans votre pièce précédente, Sept mètres et demi au-dessus des montagnes, créée pour le Ballet de l’Opéra national de Paris en 2017, on trouvait déjà cette idée d’entrées et de sorties…
Oui, je remarque que des systèmes commencent à se mettre en place dans
la plupart de mes pièces, même si cela prend bien sûr des formes différentes.
J’ai toujours le sentiment que le mouvement, en soi, n’a aucun intérêt. C’est
comme si un mécanisme général était nécessaire pour justifier qu’on soit amené
à danser, à convoquer du geste, à commencer ou finir par tel mouvement. Je fais
souvent le parallèle avec l’art pictural : quand l’artiste commence à
peindre, il prend en compte la dimension de sa toile. Si rien ne vient mettre
les choses en œuvre, je n’y trouve pas de sens. Et c’est finalement
particulièrement vrai pour cette pièce de Martha Graham : le cadre
préexiste au reste, et le geste en découle. Je pense que le concept ne se
suffit pas à lui-même. C’est une fois qu’on a ce contenant qu’on peut en venir
au contenu, et que les choses commencent à nous échapper. Le mécanisme général
permet de sortir du doute et de provoquer la liberté.
Vos créations antérieures étaient très inspirées de références picturales, est-ce aussi le cas pour cette pièce ?
Quel est votre rapport à la technique Graham ?
J’ai été formé à la technique Graham à l’École de Danse mais, à dire
vrai, je ne me sens proche d’aucune technique en particulier. Ma chance, au
sein de cette maison, a été d’aborder des techniques très différentes, et de
continuer à en découvrir de nouvelles. Ce que Martha Graham a apporté s’est
diffusé dans tout ce qui s’est fait depuis elle, je l’ai inévitablement
approché comme danseur au sein du Ballet. Quand je suis dans une recherche
chorégraphique, je ne cherche pas à m’inscrire dans telle ou telle veine, je
risquerais de continuellement me censurer. À part la pure école classique
française, de quelle école pourrais-je légitimement me revendiquer ?
Êtes-vous allé puiser, pour cette création, dans des sensations que vous avez traversées en tant que danseur et interprète ?
Mécènes et partenaires
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Avec le soutien de The American Friends of the Paris Opera & Ballet
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Avec le soutien de Florence Gould Artists Fund