Thomas Jolly Metteur en scène

© Anthony Dorfmann

Biographie

Comédien et metteur en scène, Thomas Jolly se forme avec Olivier Lopez, Jean-Pierre Dupuy et René Pareja, parallèlement à une licence d’études théâtrales. En 2003, il entre à l’École nationale supérieure d’art dramatique du TNB – Théâtre national de Bretagne et travaille sous la direction de Jean-François Sivadier, Claude Régy, Bruno Meyssat, Marie Vayssière, Anton Kouznetsov...

À l’issue de sa formation, Thomas Jolly fonde sa compagnie, la Piccola Familia. Il met en scène Arlequin poli par l’amour de Marivaux en 2006, Toâ de Guitry en 2009 ou encore Piscine (pas d’eau) de Ravenhill. De 2010 à 2014, il met en scène Henry VI de Shakespeare, une trilogie pour un spectacle-fleuve de dix-huit heures donné en intégralité lors du Festival d’Avignon 2014. La trilogie shakespearienne se conclut en 2015 avec Richard III, qu’il met en scène et interprète. Pour le Festival d’Avignon 2016, il conçoit Le Ciel, la nuit et la pierre glorieuse, Les Chroniques du Festival d’Avignon et Le Radeau de la méduse de Kaiser, et, pour l’édition 2018, Thyeste de Sénèque. À l’opéra, Thomas Jolly met en scène Fantasio à l’Opéra Comique en 2017 puis Macbeth Underworld de Dusapin à La Monnaie de Bruxelles en 2019.

Depuis 2011, Thomas Jolly intervient en tant que pédagogue dans plusieurs conservatoires et écoles nationales supérieures. Il est également successivement artiste associé au Trident – Scène nationale de Cherbourg-en-Cotentin, au TNB – Théâtre national de Bretagne, au TNS – Théâtre national de Strasbourg, au Grand T – Théâtre de Loire-Atlantique.

Il dirige Le Quai Centre dramatique national Angers Pays de la Loire depuis janvier 2020. En 2022, il crée Le Dragon de Schwartz, met en scène la tétralogie Henry VI + Richard III de Shakespeare et signe la recréation de la comédie musicale Starmania à la Seine Musicale.

Thomas Jolly a été désigné pour être le directeur artistique des Cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux Olympiques et Paralympiques – Paris 2024.

À l’Opéra national de Paris : Eliogabalo, 2016

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