Christian Gasc Costumier

Biographie

Césarisé à quatre reprises (Madame Butterfly de Frédéric Mitterrand en 1996, Ridicule de Patrice Leconte en 1997, Le Bossu de Philippe de Broca en 1998 et Les Adieux à la Reine de Benoît Jacquot en 2013), Christian Gasc a reçu le Molière 2003 pour les costumes de L’Éventail de Lady Windermere d’Oscar Wilde au Théâtre du Palais Royal. En 2010, la médaille de Chevalier des Arts et Lettres lui a été remise par Marie-France Pisier. Il a travaillé avec les plus grands noms du cinéma français : François Truffaut (La Chambre verte), Jeanne Moreau (Lumière), Jean-Luc Godard (Passion), Bertrand Blier (Mon Homme, Les Côtelettes), Claire Denis (Chocolat), Bertrand Tavernier (Daddy Nostalgie), André Téchiné (Les Égarés, Rendez-vous, Les Sœurs Brontë, Barocco, Souvenirs d’en France, Les Innocents), Marie-France Pisier (Le Bal du gouverneur), Patrice Leconte (Rue des plaisirs, La Veuve de Saint-Pierre), Sophie Barthes (Madame Bovary), Edouard de La Poëze (La Séance, court-métrage).
Il a collaboré avec Benoît Jacquot pour Les Ailes de la colombe, Sade, Gaspard de Besse, Au fond des bois, Les Faux-monnayeurs, Les Adieux à la Reine, Tosca, Werther et La Traviata. Pour l’opéra, il a signé, entre autres, les costumes de La Marquise d’Ô et Tosca à Monte-Carlo, Marius et Fanny à l’Opéra de Marseille, Peter Pan au Théâtre du Châtelet, Manon Lescaut au Teatro Regio de Turin, au Bunka Kaikan de Tokyo et à la Scala de Milan, la Tétralogie, Andrea Chénier et Falstaff à l’Opéra Royal de Wallonie, Cyrano de Bergerac à Montpellier et à Séville, La Clémence de Titus à Milan (Prix du Meilleur spectacle 1990), Barbe-Bleue et Così fan tutte à Genève, Adriana Lecouvreur au Théâtre Mariinski...
Au théâtre, on lui doit notamment les costumes de L’Avare à la Comédie-Française, Un Chapeau de paille d’Italie, Léonce et Léna, La Surprise de l’amour au Théâtre national de Chaillot, L’Affaire de la rue de Lourcine et Ivanov au Théâtre Nanterre-Amandiers, Mon père avait raison de Sacha Guitry aux Bouffes Parisiens, Solness le constructeur d’Ibsen, Faust de Pessoa, L’Illusion comique de Corneille, Tête d’or de Claudel au Théâtre de l’Odéon, Les Couteaux dans le dos de Pierre Notte au Théâtre des déchargeurs et J’existe (foutez-moi la paix), également de Pierre Notte, au Théâtre du Rond-Point. 

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