Thibaut Fack a étudié la harpe, le piano et la danse avant de faire des études d’architecture intérieure à l’École Boulle à Paris. Il intègre l’École du Théâtre national de Strasbourg sous la direction de Stéphane Braunschweig. Il signe la scénographie de spectacles de Pierre Ascaride, Michel Cerda, Jean-François Peyret, Yves Beausnesne, Jean-Philippe Salério, Nicolas Kerzsenbaum, Cécile Backès, ainsi que de toutes les créations de Julia Vidit. À l’occasion de la création du Radeau de la Méduse de Georg Kaiser au 70e Festival d’Avignon, Thomas Jolly lui propose d’encadrer les élèves scénographes du Groupe XXXXII de l’École du Théâtre national de Strasbourg. Il participe également à des aventures aussi fortes qu’hors normes avec Yann-Joël Collin (Violences‑Reconstitution de Gabily) et surtout Olivier Py et Pierre-André Weitz, avec lesquels il travaille régulièrement en tant qu’assistant à la scénographie et régisseur de scène (Le Soulier de satin de Paul Claudel, La Jeune Fille, Le Diable et le moulin et L’Eau de la vie, d’après deux contes de Grimm, Les Vainqueurs d’Olivier Py, L’Orestie d’Eschyle, Les Contes d’Hoffmann d’Offenbach au Grand Théâtre de Genève). En 2005, à l’occasion des commémorations du cinquantième anniversaire de la mort de Claudel, il signe la scénographie de l’exposition Les Amants stellaires (d’après Le Soulier de satin), à la Bibliothèque Historique de la Ville de Laon. En 2007, il met en scène Woyzeck/Wozzeck, d’après Alban Berg et Goerg Buchner, à l’Odéon-Théâtre de l’Europe lors du Festival Berthier’07. À l’opéra, il signe la scénographie et la lumière de Chantier/Woyzeck d’Aurélien Dumont et de 100 (miniatures) de Bruno Gillet, mis en scène par Mireille Laroche et de trois ouvrages d’Offenbach, Croquefer, L’Île de Tulipatan et La Grande Duchesse (d’après La Grande Duchesse de Gérolstein) avec la compagnie Les Brigands.
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