© Jean-Baptiste Millot
Stéphanie d’Oustrac se destine très tôt à la musique et au théâtre. William Christie lui offre ses premiers rôles de tragédienne. Son répertoire est alors marqué par l’univers baroque, avec des œuvres telles que Médée, Didon et Énée, Armide, Alcina, Le Couronnement de Poppée… Rapidement, elle se produit également dans les répertoires français (Carmen, Béatrice et Bénédict, Pelléas et Mélisande, L’Heure espagnole, La Voix humaine, Dialogues des carmélites, Werther, Les Troyens, Mignon…) et mozartien (La Clémence de Titus, Così fan tutte, Idomeneo, Don Giovanni…).
Elle se produit sur les grandes scènes lyriques internationales, telles que l’Opéra national de Paris, La Scala de Milan, l’Opernhaus de Zurich, La Monnaie de Bruxelles, l’Opéra national d’Amsterdam, le Teatro Real de Madrid, le Gran Teatre del Liceu de Barcelone, ainsi qu’aux festivals d’Aix-en-Provence, de Glyndebourne et de Salzbourg. Récemment, elle a pris part à des productions de Werther à Monte Carlo, Carmen à Strasbourg et Tokyo, Mignon à Liège, La Périchole et L’Heure espagnole à l’Opéra Comique, La Voix humaine à Glyndebourne, Armide à Dijon et Versailles, Dialogues des carmélites à Munich et Agrippina à Amsterdam.
Parmi ses projets récents et futurs, citons Giovanna Seymour (Anna Bolena), le rôle-titre de Maria Stuarda et Sara (Roberto Devereux) au Grand Théâtre de Genève, le rôle-titre d’Orontea à La Scala de Milan, Mère Marie de L’Incarnation (Dialogues des carmélites) à Dallas et le rôle-titre de Carmen à La Monnaie de Bruxelles et au Staatsoper de Vienne.
À l’Opéra national de Paris : Doux mensonges (mezzo-soprano), 2001 ; Carmen (Mercedès), 2002 ; La Clémence de Titus (Sesto), 2011, 2013, 2017 ; Roméo et Juliette (mezzo-soprano), 2012 ; Così fan tutte (Dorabella), 2013 ; Béatrice et Bénédict (Béatrice), 2017 ; Les Contes d’Hoffmann (la Muse, Nicklausse), 2016 ; Les Troyens (Cassandre, le Fantôme de Cassandre), 2019
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