© Didier Plowy
Née en 1964, Laura Scozzi débute la danse à six ans et explore toutes les techniques corporelles, du classique au contemporain en passant par le jazz, les claquettes et les danses de salon. Elle suit les cours de l’Accademia d’Arte Drammatica à Rome puis ceux de l’École de Mimodrame Marcel Marceau à Paris. En parallèle, elle achève ses études en sociologie et expérimente la photographie.
En 1994, elle crée la compagnie Opinioni in Movimento. En tant que chorégraphe invitée, elle crée La Dolce Vita pour le Ballet du Grand Théâtre de Genève et Mes relations avec les hommes n’ont jamais été très claires pour le Junior Ballet de Cannes.
En 1999, elle s’attaque à la danse hip-hop avec Étant donné la conjoncture actuelle, poursuit l’aventure avec la comédie musicale À chacun son serpent, puis Sol à sol avec poids, Quelque part par là et Barbe Neige et les 7 petits cochons au bois dormant.
Au sein de productions lyriques, théâtrales et cinématographiques, elle a chorégraphié pour Jean-Louis Grinda, Emmanuelle Bastet, Coline Serreau, Sébastien Lifshitz, Jean-Michel Ribes et Laurent Pelly. Au théâtre, elle met en scène Et puis j’m’en fous, vas-y, prends-la ma bagnole de et par Olivier Sferlazza à la Scène nationale d’Angoulême. Suivront la pièce musicale La Vie secrète de Marioline Serin et À propos de l’homme singe à La Filature de Mulhouse.
En 2008, Laura Scozzi signe sa première mise en scène d’opéra, Benvenuto Cellini, au Staatstheater Nürnberg. Suivront La Flûte enchantée (Nuremberg, Bordeaux), Le Voyage à Reims (Nuremberg), Orphée aux Enfers (Berne, Bordeaux et Nuremberg), Les Indes galantes (Toulouse, Bordeaux, Nuremberg), L’Italienne à Alger (Toulouse, Nuremberg), Akhenaton (Bonn) et en 2019 une nouvelle production du Voyage à Reims (Semperoper de Dresde).
À l’Opéra national de Paris : Platée, 1999 ; La Chauve-souris, 2000 ; Les Sept Péchés capitaux, 2001 ; La Fille du régiment, 2012
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