Anton Friedrich Wilhelm von Webern naît à Vienne le 3 décembre 1883. Il reçoit sa première instruction musicale de sa mère Amalia, qui est pianiste et chanteuse. Il étudie le piano, le violoncelle et la théorie avec Edwin Komauer alors qu’il est à l’école primaire de Klagenfurt. Il fréquente l’université de Vienne où il étudie la musicologie avec Guido Adler et obtient un doctorat en musicologie.
En 1904, il commence à suivre des cours privés de composition musicale avec Arnold Schoenberg, aux côtés d’Alban Berg. À partir de 1908, il écrit de la musique librement atonale, et ce jusqu’en 1925. Après cette période, il n’utilise plus que la technique dodécaphonique de Schoenberg dans toutes ses compositions. Il enseigne et subvient à ses besoins en dirigeant des orchestres et en donnant des cours particuliers.
Au début des années 1920, il dirige l’Orchestre symphonique des travailleurs de Vienne et son chœur, parrainés par le gouvernement autrichien. Enfin, en 1927, il devient chef d’orchestre et conseiller en musique moderne pour la radio autrichienne.
Le 15 septembre 1945, Anton Webern est tué accidentellement par un soldat américain. Il a grandement influencé de nombreux compositeurs de l’après-guerre, tels que Pierre Boulez, Karlheinz Stockhausen ou bien encore Igor Stravinsky.
Privilégiant des formes brèves, l’ensemble de son œuvre peut être écouté en quatre heures. Webern tiendra deux séries de conférences consacrées à la musique de douze sons en 1932-1933, publiées après sa mort en 1960, sous le titre de Chemins vers la nouvelle musique.
Différents chorégraphes ont utilisé sa musique : Martha Graham et George Balanchine dans Episodes (1959), Roland Petit dans Passacaille (créé à l’Opéra national de Paris en 1994), Maurice Béjart dans Webern op.5 (1966) ou bien encore Jiří Kylián dans Sweet dreams (1990), Stepping Stones (1991) et Whereabouts Unknow (1993).
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