Alain Françon Metteur en scène

© Michel Corbou

Biographie

Metteur en scène français, Alain Françon cofonde le Théâtre Éclaté en 1971, puis dirige le Centre dramatique national de Lyon-Théâtre du Huitième de 1989 à 1992 et le Centre dramatique national de Savoie qu’il crée de 1992 à 1996. Il est nommé le 12 novembre 1996 à la direction du Théâtre national de la Colline qu’il quitte en janvier 2010. Il y réaffirme son attachement à présenter des œuvres du théâtre moderne et contemporain : Tchekhov, Ibsen, Horváth, Brecht, Kaiser, Strinberg aux côtés de Müller, Bond, Vinaver, Durif, Novarina, Gabily, Hubert Colas, Lagarce parmi bien d’autres. D’un tournant de siècle à l’autre, son questionnement demeure sous-tendu par une volonté d’ « arracher un bout de sens au chaos du monde » et une exigence centrée sur la place première de l’auteur dans le processus de la création dramatique. Depuis 1996, il a créé au Théâtre national de la Colline six pièces d’Edward Bond, quatre pièces d’Anton Tchekhov, des pièces de Feydeau, Vinaver, Ibsen, Deutsch, Goetz, Danis, Durif, Mayenburg. En janvier 2010, il crée le Théâtre des nuages de neige. Depuis, il a mis en scène Du mariage au divorce de Feydeau, Oncle Vania de Tchekhov, Solness le constructeur d’Ibsen, Les Gens de Bond, Toujours la Tempête de Handke, Le Temps et la Chambre de Strauss, Un mois à la campagne de Tourgueniev dans une adaptation de Michel Vinaver, Les Innocents, Moi et l’Inconnue au bord de la route départementale de Handke, Qui a peur de Virginia Woolf ? d’Albee. À la Comédie-Française, Les Trois Sœurs de Tchekhov, La Trilogie de la villégiature et La Locandiera de Goldoni, La Mer de Bond. Au Théâtre de la porte Saint Martin, Avant la retraite de Bernhard. Alain Françon a obtenu plusieurs prix parmi lesquels le Molière de la mise en scène pour Les Pièces de guerre d’Edward Bond (1994), La Cerisaie d’Anton Tchekhov (1995), Qui a peur de Virginia Woolf ? d’Albee (2016) ; le grand prix du Syndicat de la critique pour Dans la compagnie des hommes d’Edward Bond (première version 1992/93), Avant la retraite de Thomas Bernhard (2021) ; prix de la SACD de la mise en scène en 2012 et celui du plaisir du théâtre de la SACD en 2018.  

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