Partenaires majeurs des 350 ans de l'opéra de paris

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de l'opéra de paris

A suivre:

Abbé Perrin (Directeur de...

Serge Lifar (1905-1986)

Directeurs, maîtres de ballets, metteurs en scène, chorégraphes, architectes… Octave s’est intéressé aux personnalités qui ont marqué l’histoire de l’Opéra qui continue, aujourd’hui encore, à attirer les grands noms de la musique et de la danse.
Serge Lifar
Serge Lifar © Serge Lido

Né à Kiev, Serge Lifar est mobilisé à seize ans dans l’Armée Rouge. En 1920, il découvre la danse par hasard, en accompagnant un ami au studio de Bronislava Nijinska, la sœur de Nijinski. C’est une révélation… Il devient son élève jusqu’au jour où elle rejoint Serge Diaghilev et ses Ballets Russes à Paris. Il manque de garçons. Nijinska présente alors ses danseurs, mais seul Lifar trouve grâce aux yeux de Diaghilev qui l’envoie travailler en Italie avec le Maître Cecchetti afin de parfaire sa technique et raffiner son style. Il crée La Chatte, Ode, Le Pas d’acier… La « rencontre » Balanchine-Lifar produit deux chefs-d’œuvre : Apollon Musagète et Le Fils prodigue. En 1929, Serge Lifar règle sa première chorégraphie, Renard, sur la musique de Stravinsky : c’est un triomphe, une nouvelle esthétique du ballet est née ! À la mort de Diaghilev le 19 août à Venise, la carrière de Serge Lifar prend un autre tournant. L’administrateur-mécène de l’Opéra, Jacques Rouché, l’invite pour créer un ballet, Les Créatures de Prométhée sur la musique de Beethoven. Balanchine commence la chorégraphie mais tombe malade. Lifar règle entièrement le ballet, en modifie le livret et donne la primauté au rôle de Prométhée qu’il incarne. L’année suivante, Serge Lifar est nommé maître de ballet de l’Opéra et prend effectivement les rênes du Ballet, auquel il consacrera près de trente ans de sa vie. D’emblée, il impose ses réformes : il crée une classe d’adage – grâce à lui, le danseur n’est plus le « faire-valoir » de la ballerine – et développe son style néoclassique, point de fusion des techniques classique et moderne. Il créé un répertoire composé de ses propres œuvres (Icare, Entre deux rondes, Istar, Le Chevalier et la damoiselle, Les Animaux modèles, Roméo et Juliette, Suite en blanc, La Réversibilité, Les Mirages, Phèdre et Variations) et des grands classiques du XIXe siècle. En 1947, il règle le Défilé du ballet sur la Marche des Troyens d’Hector Berlioz. Parade unique en son genre et propre à l’Opéra de Paris, c’est l’occasion de voir rassemblés sur scène l’ensemble des danseurs du Ballet ainsi que les élèves de l’École de danse. Le Défilé ouvre désormais chaque nouvelle saison. Serge Lifar forme de jeunes étoiles (Yvette Chauviré, Liane Daydé, Lycette Darsonval, Claude Bessy, Christine Vaussard…), dynamise le Corps de ballet, institue des soirées entières de ballet, les « mercredis de la danse ». Ayant ainsi remodelé le Ballet de l’Opéra, il l’entraîne dans de nombreuses tournées à l’étranger, au Canada, aux États-Unis, au Brésil, en Argentine, au Japon, en U.R.S.S. À ses dons de danseur-chorégraphe, de pédagogue, de peintre et d’écrivain, il faut ajouter qu’il fut un brillant conférencier : il a fait entrer la danse à la Sorbonne, a créé l’Université de la danse et organisé des expositions sur les Ballets Russes, Nijinski, Pavlova, Pouchkine… Il meurt à Lausanne, en Suisse, où il s’était retiré depuis 1981.

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